
Dimanche 23 novembre il faisait trop gris et un peu froid pour rester enfermés à l'appartement. Meilleure idée : nous retrouver à plus de deux-cents personnes, nous tenir chaud et admirer une mise en scène, des interludes caustiques, des lumières chaleureuses, saluer des connaissances ou encore, écouter des amis musiciens jouer à l’unisson avec leur orchestre d’harmonie municipal. C'était la fête au Mac Orlan et nous y étions !
Concert anniversaire de l’Association Musicale de la Ville de Brest (40 ans) et de l’orchestre d’harmonie (70 ans).
Dimanche dernier il faisait gris et un peu froid sur la cité du Ponant. Un jour idéal pour se retrouver à plus de 200 personnes, pour se tenir chaud, pour admirer une mise en scène, des interludes caustiques, des lumières chaleureuses, pour saluer des connaissances ou encore, pour écouter des amis musiciens jouer à l’unisson avec leur orchestre d’harmonie municipal.
C’était au Mac Orlan de Brest, c’était le 23 novembre et la fête - c’est-à-dire l’anniversaire des quarante ans de l’Association Musicale de la Ville de Brest et/ou celui des soixante-dix ans de son orchestre d'harmonie - débutait à 15h. Comme souvent le Mac Orlan faisait salle comble, déjà parce que l’entrée était libre et aussi parce que, nous venons de le souligner, des tas de copains, d’amis, de potes ou de collègues jouaient sur scène et avaient activé leurs réseaux. Réseau brestois, quand tu nous tiens… On croise les professeurs des écoles des enfants, les voisins, les copains du groupe de musique de la copine, la soeur de la pote du médecin généraliste. On gravit les étages qui nous séparent de l'entrée du théâtre.
Nous voici installés tout au fond de la superbe salle de spectacle, toutes ouïes ouvertes, et c’est rien moins que l’orchestre d'harmonie de Saint-Brieuc et son hilarante percussionniste qui ouvrent cette cérémonie d’anniversaire bien peu cérémonieuse : gags en tous genres, musique douce et joyeuse, rutilante comme si jouée sur un paquebot en fête. Au programme : musique de films, musique de séries, medleys… Notre hôtesse nous fait deviner les titres sous formes de rébus (à gagner : un effeuillage du chef d’orchestre ! Rien que ça !) ou de devinettes avnat de regagner son poste aux percussions, derrière les flûtistes. Burlesque et tellement maîtrisé, cette première partie nous faisait craindre que l’orchestre d’harmonie de Pontivy, qui leur succédait, ne se trouvât en difficulté pour conserver un certain nniveau d'excellente. Cuivres et instruments à vent briochins, ainsi que leurs maîtres, nous avaient charmé. Point du tout !
Bien au contraire, quand Saint-Brieuc était vêtu de noir, Pontivy arrivait tout habillé de blanc, quand Saint-Brieuc faisait scène comble, Pontivy était en groupe plus restreint et aéré, quand Saint-Brieuc rigolus et festivus, Pontivy nous charmait avec sa cheffe malicieuse et élégante.
Restait à entendre Brest : Brest a relevé le pari, Brest a fêté ses 70 ans d’harmonie avec les thèmes du Roi Lion, de Pocahontas, avec des foulards multicolores et un trombone qui jouait pieds nus. Quel beau dimanche et combien il nous tarde d’en vivre davantage dans le sein accueillant du Mac Orlan ! Une vraie fête d'anniversaire, qui arrivait à point tant elle annonçait les réjouissances de fin d'année.
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