L’épisode du découpage administratif de la France réalisé à la va-vite par le président de la République est l’exemple même d’un déni de démocratie fait aux peuples de l’Hexagone. Ce

L'épisode du découpage administratif de la France réalisé à la va-vite par le président de la République est l'exemple même d'un déni de démocratie fait aux peuples de l'Hexagone. Ce tripatouillage des « frontières », fait sans avoir pris la peine de consulter les administrés eux-mêmes ou leurs représentants, nie les règles européennes de subsidiarité, c'est-à-dire de la gouvernance au plus près du citoyen.
À l'exception de Paris et de son Ile de France considérée comme intangible, c'est tout le reste du pays qui devra subir des refontes de territoires absurdes ou l'inertie mortifère du statuquo. Plus que toute autre région, c'est bien la Bretagne qui paie cher ce petit jeu de cartographes amateurs. Pourtant ce sont les Bretons qui, depuis des années, ont porté le débat de la réorganisation territoriale dans différentes instances et dans la rue, mais c'est à eux que l'on refuse la logique réunification de leur territoire.
Cependant, le rêve breton du retour de la Loire-Atlantique dans son giron doit devenir au plus tôt une réalité, pour pouvoir envisager positivement la construction de la future Assemblée de Bretagne à naître de la fusion des Conseils Départementaux et du Conseil de Région actuel. Breizh Europa appelle ses militants, sympathisants, l'ensemble des Bretonnes et des Bretons à se joindre à la manifestation organisée samedi prochain, 28 juin à partir de 14h devant la préfecture de Nantes.

Caroline Ollivro - Présidente de Breizh Europa