Le sénateur UMP d'Ille-et-Vilaine et conseiller régional de Bretagne Dominique de Legge a souhaité apporter à ABP le 10 juin des précisions sur l'amendement portant son nom et tant décrié par l'emsav. Il a commenté les récentes discussions à l'Assemblée nationale sur le projet de loi de réforme territoriale.
"J'ai les textes sous les yeux et je vous confirme que l'article 12 bis tel que je l'avais fait voter au Sénat est dans la loi votée par l'Assemblée nationale", précise le sénateur.
Il se désolidarise aussitôt de l'initiative du vice-président UMP de l'Assemblée nationale Marc Le Fur et de cinq autres élus . "Là où il y a une confusion, c'est que quelques parlementaires bretons aient voulu toucher à cet article 12 en faisant en sorte que la région Pays de Loire n'ait pas son mot à dire. Cela ne pouvait pas passer", poursuit-il
L'élu UMP ose alors la comparaison suivante : "C'est exactement comme si les Pays de Loire demandaient l'annexion de l'Ille-et-Vilaine et qu'on n'allait pas demander l'avis de la Bretagne."
"En revanche, une intervention des communistes pour supprimer mon amendement a été rejetée", précise-t-il. "Il n'y a donc pas eu de novation de l'Assemblée nationale. La novation sénatoriale fait son chemin", se satisfait l'ancien chef de file de l'UMP au Conseil régional de Bretagne sous la précédente mandature. Sénateur, maire de la commune du Pertre (35) et conseiller régional de base, il ne siège plus depuis mars dernier dans la commission permanente de l'assemblée bretonne.