
A force d'être inféodé à l'organisation politique française, nous avons perdu le sens de l'émancipation en Bretagne, cet autre versant de la politique. Les prochaines élections régionales le montreront encore une fois. Et si nous retrouvions le sens de l'émancipation politique ?
Longtemps, je me suis demandé ce qui nous définissait, nous les Bretons, puisque le droit ne nous connaît pas. J’en suis arrivé à la conclusion que ce qui nous définissait encore le mieux était notre volonté farouche de faire communauté, ou de faire peuple si l’on préfère. En effet, la période actuelle marquée par la Covid le démontre. Ce que la Covid nous enlève est tout ce qui fait de nous une communauté.
Je crois pouvoir dire que la Covid nous blesse plus que les autres, car il nous touche au cœur, dans notre volonté de participation commune à tous ces festivals, à ces fêtes bretonnes, à ces pardons où le peuple se retrouve. L’été breton n’a pas eu lieu cet été. Et que dire des festoù-noz où les mains d’ordinaire se touchent et qui n’ont plus l’air de grand-chose, sans le moindre contact ou par l’entremise d’un cintre ? Ce qui nous singularise dans l’ordre français est cette soif de construire ensemble l’avenir, de vivre notre culture via de multiples associations, ce que les autres nous envient.
Pour un peu, je dirais que la COVID fait de nous des Français comme les autres, c’est-à-dire des individus citoyens atomisés, repliés sur eux-mêmes et en lien exclusif avec l’Etat dont on attend beaucoup.
Je n’ai pas le sentiment de trop caricaturer. Cette volonté de faire communauté est sans doute la meilleure ou la plus riche part de nous-mêmes, celle qui nous rend le plus heureux. Je persiste à penser que l’esprit bourgeois n’est pas le nôtre ou alors c’est que nous avons cessé d’être Breton pour devenir des Français comme les autres.
Avec cette volonté bretonne de faire peuple, nous sommes au cœur de la politique, définie par les inventeurs grecs -politikos- comme ce qui relève de la civilité ou de la communauté.
Mais de la politique, nous connaissons aussi l’autre versant, c’est-à-dire l’organisation du Pouvoir français sous l’égide de L’Etat tout puissant.
La France est une nation politique a-t-on coutume de dire. On y parle politique avec passion.
Mais pourquoi a-t-on parfois le sentiment que l’exercice de la politique française nous prive de la politique, nous Bretons ?
L’organisation comme l’exercice du pouvoir français assurent notre disparition/ secondarisation en tant que Breton. Sur le plan du droit, la souveraineté absolue du peuple français absorbe notre volonté d’être breton, donc notre personnalité politique, conformément au principe constitutionnel d’unicité du Peuple français. Sur le plan politique, les multiples règles procédurales et pratiques de la cinquième République -mode de scrutin, bipartisme, Présidentialisme - assurent notre inféodation au système de Pouvoir français comme aux formations politiques parisiennes.
Pour reprendre la définition de la politique selon le philosophe Jacques Rancière, la politique en tant qu’organisation et exercice du Pouvoir prend le pas sur son autre versant, c’est-à-dire le principe d’émancipation pour parvenir à l’égalité.
Pour dire simplement, la politique française nous prive de la politique entendue comme la capacité d’affronter les véritables problèmes qui se posent à la société.
Le moindre de ces problèmes n’est pas l’émancipation de notre peuple, la reconnaissance de ses droits et le chemin vers l’égalité entre les hommes et les peuples.
J’écris ces lignes à l’approche des élections régionales de mars prochain où l’on assistera, sans nul doute, une nouvelle fois à la confiscation de la politique par le système, via les formations politiques parisiennes qui ne manqueront pas de récupérer de belles figures bretonnes, pour faire Bretagne.
La plus grande faiblesse de l’EMSAV est de s’être laissé récupérer par le Parti socialiste. Depuis plusieurs années, le PS est passé maître dans l’art de noyauter et de recruter une solide clientèle. Et sans doute sommes-nous particulièrement perméables à cette forme très subtile de domination.
La principale victime de ce clientélisme est l’émancipation de notre communauté bretonne, dont la dynamique se trouve désamorcée, rien que ça. Nous sommes arrivés au point maximal de ce processus où tout le monde se dit régionaliste en Bretagne, tout est régionaliste, sauf les politiques menées par le Pouvoir régional, lequel sert de caution démocratique au système centralisateur.
Bien sûr, notre responsabilité collective est immense.
Et si lors des prochaines élections régionales, nous parvenions à retrouver pleinement le sens de la politique en offrant aux Bretonnes et aux Bretons, loin des formations politiques parisiennes, une alternative claire et crédible au service de leur émancipation ?
Yvon OLLIVIER
Auteur
Commentaires (28)
Pour le reste il appartient à chacun de se sentir plus ou moins ou pas ceci ou cela. En Allemagne il y a le droit du sang, en France le droit du sol et en Bretagne le droit du coeur.. Que mes voisins ou mes amis se sentent plus ceci ou plus cela C'est leur affaire et ils restent mes amis peu importe leur choix.
Kenavo Yannig Baron
Paol Keineg
Pertinent et juste, comme toujours... Un petit ajout néanmoins : les débuts du renouveau culturel breton ont coïncidé avec l'extinction progressive du militantisme breton violent (FLB, ARB..) Il y a eu un "tuilage" qui a duré, grosso-modo, une dizaine d'années, vers la fin des années 70. Les bombes se taisaient, mais les bombardes se faisaient de plus en plus entendre. Comme si les unes remplaçaient les autres. Mais on ne fait pas de politique avec des bombardes, contrairement à ce que beaucoup pensent et qui ont cru que le fait de s'investir à fond dans le culturel allait permettre de faire aboutir les revendications. Un demi-siècle après, on voit ce que ça donne...Une hypertrophie culturelle, pour reprendre le joli terme d'un de tes interlocuteurs, et une asthénie politique d'une pauvreté affligeante. Par ailleurs, je suis entièrement d'accord avec ta remarque à propos du PS : ce parti est ce qui est arrivé de pire à la Bretagne. Lui et ses organisations "inféodées", démocratiques et bretonnes, toujours à la course aux strapontins.
Amicalement,
Michel
Mais rien ne vous oblige à l'être, breton
Mettre un terme au "régionalisme" de la parlote impliquerait au préalable une réunion entre les différents partis.
Si tel n'est pas le cas, il faudrait un candidat pour la présidence B4 qui soit à même de rassembler une majorité des ces mouvements.
Aux municipales de Rennes de 2020, retenons un élément de taille : Breizh Europa a été le seul mouvement à se présenter sans accepter quelconques alliances proposées, et leur siège n'est pas basé à Paris. C'est à mon sens une démarche positive pour tous ceux qui placent la BZH au-dessus des droites et des gauches.
Vous avez raison, rien n’interdit à quiconque de se “sentir” 100 % français et 100% breton.
Par contre la Bretagne en tant que Nation et peuple n’a aucune existence officielle au sein de la République Française, cette existence étant interdite par la constitution française que je trouve pour ma part ridicule et insupportable.
Donc, tant que la France ne me reconnaîtra pas officiellement en tant que Breton, qu'elle ne reconnaîtra pas officiellement ma langue, je ne me sentirai pas français. C’est aussi simple que cela. Encore heureux que cet Etat ne puisse pas tout à fait, comme il le voudrait, régir nos cerveaux et nos sentiments, car c'est tout ce qu'il nous reste pour continuer à exister.
100 % Français plus 100 % Breton = 200 % qui ne nous disent pas du tout ce que nous sommes précisément, à 100 % ?
Il y a là comme "un principe d'incertitude" cultivé, qui voudrait que nous ne maîtrisions jamais rien de nos destinées !
Principe de physique politique schizophrénique et française qui ferait que de tout temps, connaissant la direction voulue et connue, nous ne sachions jamais à quelle vitesse se lancer, et éventuellement lorsque la vitesse serait éventuellement déterminée et décidée, nous perdrions toute notion de la direction et l’objectif à atteindre !
Bien suffisant et efficace de s’en tenir à 80 % Breton et 20 % Européen, une direction connue, maîtrisée et déterminée, plus une vitesse de déplacement fixée et modulable, nous conduiraient certainement quelque part enfin.
Combien lisent ces débats?
Le renouveau breton des années 50/60 ne s'est pas traduit dans les urnes.
Les effets des luttes à Plogoff, le Pellerin, le Carnet,des marées noires Amocco,Erika,etc n'ont pas entrainé d'adhésions en masse vers les "partis" bretons,
Le fait aussi que souvent les élus bretons ont des attitudes de valets,vis à vis de leurs "alliés" français; et se comportent en petits notables pensant à ces strapontins que nous dénoncions déjà dès 1977,acceptant de petites miettes.
Aujourd'hui avec qui et comment unifier les aspirations des quelques jeunes militants bretons?
Toute une vague des activistes bretons des années "glorieuses" s'arrêtent obligatoirement.,avec un bilan à rappeler des années d'après guerre à aujourd'hui.
Les résultats positifs sontt à ressortir sur une si longue période:
-Diwan...et ...? Combiens d'élus..?Produit en Bretagne..etc..?
Des actions sur le terrain sont à relancer:
La situation inquiétante de la Brittany Ferries est à prendre comme base politique et de mobilisation!
Reprendre les suggestions de rencontrer les responsables: politiques maritimes, Irlandais,Gallois,Britanniques,Basques,Asturiens,Galiciens,revitaliser l'inter celtisme,..
Quand la Brittany a été créee par les Léonards, ils n'ont pas demandé l'autorisation aux politiques Français de l'époque.
-Déclencher dès maintenant,une manifestation de soutien,une pétition dans les rues,sur un site...faire la liaison avec les dirigeants de la Brittany,des syndicats...
Qui fixe un rendez vous aux "confettis bretons" pour se retrouver politiquement en Octobre en vue de préparer dans l'union les élections de 2021 .
Créer
un syndicalisme breton du 21 ème siècle.
des sociétés d'assurances,de financements,des coopératives bretonnes...
Une chambre de commerce bretonne sur la Bretagne Historique
Produit en Bretagne devrait promouvoir cette structure,nous permettant de rencontrer,d'échanger sans passer par les mauvaises volontés de Paris et de ses préfets.
Dans le secteur sportif breton une initiative a été prise.Nous vous en reparlerons.
Nous n'avons pas demandé l'avis aux fédérations françaises.Cela se fait en parallèle.
Jakez l'Heritier...la TV bretonne, en Bretagne qu'il nous faut,vital! Animée, alimentée de ce qui nous concerne dans tous les domaines bretons ! C'est l'exigence prioritaire ! Le combat premier et d'une nécessité absolue! Elle n'existe pas, toutes les autres que nous recevons, nous submergent, nous pervertissent, nous vident et se sont mises en place depuis 70 ans et sont quasiment totalement et uniquement "parisiennes", propagandistes d'état et destructrices.
« Des actions sur le terrain sont à relancer: », dites-vous, « relancer » ou le mouvement perpétuel immobile ? Je crois que vous vous êtes définitivement enfermé dans un schéma répétitif de dites « actions », qui ont, et n’ont eu, pour caractéristiques observables, constatables de ne rien activer des processus de nécessité absolue, créatifs, libérateurs et d’avenir pour la Bretagne et les Bretons. Rénovation nécessaire
En même temps que je vous écris, je regarde la présentation de la carte de France KOH- LANTA nouveau ,sur CNEWS (Morandini) présentée par maître Denis Brognard. Intéressant ! Les commentaires qui suivent sur les Bretons aussi.
Le mieux c'est de ne pas perdre son temps à y répondre.
Les besoins de pouvoir pour affirmer des idéologies dépassées , chacun campant sur ses positions à la manière de faire de la politique en France .
L'Écosse s'est montrée à la pointe et l'Angleterre a suivi depuis les soucis de coronavirus .
La Corse , le Pays Basque , sont en avance sur nous .
Les actions violentes FLB puis ARB , complètement hors sol ne pouvaient que nuire , voire détruire le fait breton . Une population encore traumatisée par les guerres le ressentait très mal et pas du tout comme quelque chose allant dans le sens de son émancipation , de son respect . Je pense que ce qui s'est transformé en vivacité musicale , dans l'excellence , a été une sorte de transfert de tout ce qui était refusé à cette population : le droit de vivre son identité sans complexe ni culpabilité . Ceci a perduré jusqu'à nos jours .
Aucun mouvement politique breton n'a su être assez à l'écoute de cette population , assez proche de ce peuple ar mor ar goat ,parce que c'est bien de ce peuple de nos campagnes et petits ports côtiers dont il s'agit . Si les partis bretons fonctionnent à l'image des partis dits français , pourquoi les électeurs voteraient-ils plutôt pour eux ?
Le travail reste à faire sur le terrain , au plus près de ces bretons accrochés à leur lande et qui ne dérogeront jamais quand ils sont certains de leur bon droit : exemple Notre Dame des Landes . Lutte bretonne s'il en fut ! Et l'on ne remerciera jamais assez ces Bretons venus du Finistère pour offrir des centaines de kg de semence de pomme de terre aux paysans du COPAIN44 pour la ZAD , ou encore l'aide éclairée de ceux de Bretagne vivante (salut Plogoff ) et toujours présents sur le terrain . Tous ces sonneurs et danseurs venus manifester ici ... Et tous ceux de partout qui ont soutenus les Bretons ...
Le réflexe breton s'est largement exprimé sinon nous aurions eu cet aéroport ! NDDL était le projet d'un mégalo du PS assez manipulateur pour avoir mendié qu'il en soit fait un "projet d'État" à ce si brillant et honnête président dès son élection . En 2007 ! C'est au contraire ce qui a réuni les Bretons non inféodés ...
Qu'on puisse être pour on contre un tas de choses et favorable à l'émancipation de la Bretagne , sans aucun doute !
Je pense que les boeufs et la charrue sont prêts , il suffit de trouver de bons cochers , si l'on peut dire ! Et qui sauront faire avec ce petit peuple sans lequel rien ne sera possible . La globalisation est une prise de pouvoir et l'écrasement de toute différence , originalité ...
Ce n'était que dans une stratégie de prise de pouvoir "en 1981" par l'union de la gauche française, donc "Mitterrand" et son acolyte Marchais qui la firent se situer sur cette position.
L'udb a suivi malgré que beaucoup étaient pour sa construction, et autres psu et écolos dits: de Bretagne, tous, prosélytes soumis, avalant des couleuvres pour certains, étaient aux premières loges.
Tous les petits élus, notables et petits bourgeois locaux et de Bretagne se sont rapidement convertis à la merveilleuse gauche unie, sous la « bien veillante » houlette des Mitterrand et Marchais, nouveaux prophètes-menteurs !
Pouvez-vous aujourd'hui, 40 ans après, dire et évaluer quels sont les bénéfices pour la Bretagne autres que la non construction de cette centrale? Que j'aie été contre, ou pour, n'a plus aucun intérêt, c'était, et c’est le gain pour la Bretagne et les Bretons le seul point utile pour choisir ses options politiques face au "promesses" des élections nombreuses qui se sont déroulées depuis, stériles tout autant que celle qui vient et des suivantes, toujours pleines d'illusions et de promesses! Qui ne se déclinent d'ailleurs de plus en plus, en geignements sociétalistes!
Et les benêts majoritaires, en "démocrassie" de pochette à peine de surprise, nous obligent à vivre les conséquences!!!
"sauront faire " : ceux qui seront avec ce peuple , cette Bretagne profonde en le respectant , le comprenant . Faire "POUR" le peuple mais SANS surtout lui , ne mènera à rien .
Au Pays de Galles , le parti Plaid Cymru organisait des fêtes rurales , etc ... partout . Concours de tonte de moutons ... Hors sol ne mène à rien d'autre que permettre des postes d'élus , girouettes selon leurs intérêts ... Qui n'ont plus aucun crédit près des électeurs .
"Aucune dictature n'est décentralisée. Le centralisme d'état, au-delà du raisonnable, n'est pas un gage de démocratie. C'est irréprochable.
L'UDB sera un parti autonomiste quand il placera ce concept au-dessus du centralisme d'état, qu'il vienne de gauche ou de droite. S'allier avec le même parti pendant des décennies n'est pas porteur.
Se proclamer autonomiste et afficher dans le même temps cette dépendance est contradictoire.
Dans le même registre, l'UDB est le seul représentant de la Bretagne au RPS pour une population de 4,8 Millions d'habitants. La Catalogne du Nord, le Pays Basque et la Corse sont représentées par plusieurs partis pour une population moins conséquente.
- Ce décalage est il un gage de démocratie ?
- Est-ce une impulsion positive pour le fédéralisme ?
Mr Loïg Chesnais-Girard a fait une bien meilleure promotion de la Bretagne ces 2 dernières années contrairement à l'UDB en 50 ans d'existence. Ses propos sont pragmatiques, ce qui est appréciable.
A t'il besoin de l'UDB pour gagner ? J'en doute fort.
Il serait de bonne augure que l'ensemble ou une majorité des mouvements autonomistes soient unis aux côtés du/d'un Président de notre Pays déjà si injustement découpé (5/5)."
Peu importe qu'il soit de gauche ou droite , celui ci à le mérite d’être déjà en fonction.
Le mieux serait bien sur qu'il ne soit pas encarté ou que son concurrent ne soit pas encarté.
C'est à mes yeux un préalable nécessaire pour être président de notre périmètre administratif.
S'ajoute à cela la volonté et la capacité à rassembler une majorité de mouvements qui œuvre pour une large autonomie (commerciale , fiscale , juridique, financière...)
"A t'il besoin de l'UDB pour gagner ? J'en doute fort."
"Il serait de bonne augure que l'ensemble ou une majorité des mouvements autonomistes soient unis aux côtés du/d'un Président de notre Pays déjà si injustement découpé (5/5)."
"Peu importe qu'il soit de gauche ou droite, celui ci à le mérite d’être déjà en fonction."
Bien, voilà de bons arguments. Alors, qu'il s'exprime ici sur ABP par exemple, et/ou qu'il exige et obtienne un temps de TV pour faire officiellement des propositions et expose ses visions et ses convictions pour une Bretagne au futur, proche.
Non des engagements politiciens, de basse com, mais de ceux qui l'engagent sans possibilité de se désengager ensuite, de se renier et de nous renier "en même temps" !!!
Qu’il s’adresse aux Bretons, à tous, solennellement, voilà qui innoverait.
Mea-culpa.
Je voulais dire "pour mériter cette fonction et afficher une sincérité palpable."
Merci à vous.
Le système politique français joue le rôle du trou noir en astronomie... Il avale et fait disparaitre tout ceux qui s'en approche !
Le problème c'est que le peu d'élites politiques bretonne existantes ou ayant existé s'y précipitent ! Alors qu'elles devraient s'en éloigner au plus vite !
Quand au "milieu culturel breton", il ne fait pas de politique (sic !).
Reprenons la citation de Polig Monjarret : "les BINIOUS ne font pas de politique"
Ce qui dans sa bouche voulait dire que rien n'empêchait les sonneurs d'en faire ! CQFD.