Put your name here

connexionS'accréditer | S'abonner | Se connecter | Faire un don
> Logo ABP
ABP e brezhoneg | ABP in English |
- Communiqué de presse -
Relocaliser l'énergie en Bretagne : des centaines de millions d'économie et des milliers d'emplois !
Il souffle un vent d'optimisme sur le dossier 16 de construirelabretagne.bzh consacré à la maîtrise énergétique sur notre territoire. Si la Bretagne ne produit encore que 11% de son énergie,
comité de rédaction Par Construire la Bretagne le 11/11/15 9:40
38860_1.jpg
energie

Il souffle un vent d'optimisme sur le dossier 16 de construirelabretagne.bzh consacré à la maîtrise énergétique sur notre territoire. Si la Bretagne ne produit encore que 11% de son énergie, pour l'essentiel une énergie durable et propre, le potentiel de développement est considérable et des porteurs de projets l'ont déjà démontré dans les faits. Les marées, la houle, le vent, le soleil, le bois… nos alliés naturels ne manquent pas, d'armor en argoat ! Les réalisations pionnières du Mené, de Béganne ou de l'île d'Ouessant montrent la voie. Nous sommes tellement formatés par une vision énergétique française hyper-centralisée que nous avons parfois du mal à y croire. Et si c'était par le bas, par un foisonnement de projets décentralisés portés par les populations locales que l'autonomie énergétique de la Bretagne se dessinait ? La Bretagne a tout à y gagner : économies, emplois, qualité environnementale, image, solidarité…

Lire le dossier complet sur (voir le site)

Retrouvez l'ensemble des dossiers sur (voir le site)

Voir aussi :
Construire la Bretagne Pour des régions citoyennes La Bretagne reconstituée avec ses 5 départements et le développement de coopérations avec les régions voisines, sont au c½ur de notre préoccupation. (voir le site)
Voir tous les articles de Construire la Bretagne
Vos 4 commentaires
Erwan Lescop Le Mercredi 11 novembre 2015 12:05
11 % ? J'en déduis que quand vous dites Bretagne, vous pensez à la Région Croupion !
(0) 

Paul Chérel Le Mercredi 11 novembre 2015 12:06
Y a-t-il un physicien/électricien pour construire VOTRE Bretagne. On a du mal à le croire en lisant votre communiqué anonyme. Paul Chérel
(0) 

Gwenael Kaodan Le Mercredi 11 novembre 2015 13:45
L'énergie est un sujet délicat à aborder, d'une part parce que très peu en connaisse les lois et il est difficile de sortir de l'image dominante qu'en a la plupart, de l'autre pour une raison particulière à la France on confond énergie et électricité comme dans votre article où vous mélangez les 12% d'électricité produite (B4) et énergie.

La dure réalité des lois de la thermodynamique, de la physique et de la compétition économique


La tansition on entend remplacer une source d'énergie par une autre. Ce qui sera inédit dans l'histoire puisqu'aucune n'a jamais supplanté une autre, elles se sont toujours superposées et la grande majorité est d'origine fossile.
Notre économie pour croître a besoin toujours plus de ressources, faire des économies dans un système de flux et de volumes disponibles n'a pas de résultat, toute ressource économisée dans un secteur est utilisée pour en développer un autre.
Ce n'est pas tout. L'EROEI* ou TRE** est le rapport de l'énergie utilisable sur l'énergie investie. Bien qu'il ne permet de comprendre ce qui en train de se passer de façon globale, il constitue une bonne porte d'entrée.
EROEI du pétrole
en 1900 EROEI=100,
en 1990 EROEI=35,
aujourd'hui EROEI estimé entre 10 et 20.
EROEI Sables Bitumineux entre 2 et 4
EROEI Eolien 3.8
EROEI Solaire 1.6 à 2.5
EROEI Charbon 50
EROEI Gaz "naturel" environ 10
EROEI Nucléaire 10 (réservé aux pays déjà riches)
EROEI Agrocarburants entre 1 et 1.6
EROEI Pétrole de Schiste 5
Selon une étude — EROI of Global Energy Resources, College of Envirennemental, Science and Forestry, 2012 , l'EROEI permettant la pérennité des sociétés bénéficiant du plus grand confort (nous) est estimé entre 12 et 14. Il est donc illusoire de compter sur le nucléaire ou sur les renouvelables pour maintenir la stabilité de notre mode de vie.
Le charbon a un EROEI élevé mais on ne fait pas avec du charbon ce que l'on fait avec du pétrole qui est indéniablement le mur porteur de l'économie mondiale.
En 2006-2008 la production de pétrole conventionnel a atteint son maximum, avec les pétroles de schiste et les sables bitumineux le maximum tout pétrole est estimé en 2015-2020.
Je remets en lien une animation de 30 min, chaque sécance est importante : https://www.youtube.com/watch?v=a0J2gj80EVI
*Energy Return On Energy Invested
** Taux de Retour Energétique
(0) 

Damien Kern Le Mercredi 11 novembre 2015 21:12
Si votre démarche est purement politique et consiste à piquer des voix aux PS et associés écologistes politiques ou autres FdG. J'applaudis et je vais dormir.
---
Maintenant si on parle technique et fondamentaux. Comme Paul Cherel, Gwenael Kadoan. Voici quelques remarques :
Consommation énergétique en KWh ne vaut pas consommation en valeur ¤. Le KWh d'un litre de pétrole disponible n'importe où et n'importe quand ne vaudra jamais le KWh solaire intermittent.
Ainsi l'EROEI ( ration KWh/kWh ) serait encore plus défavorable pour l'intermittent en ratio valeur $ facturable.
"Nous sommes tellement formatés par une vision énergétique française hyper-centralisée que nous avons parfois du mal à y croire."
Je n'aime pas la centralisation et pourtant je suis obligé de faire avec la réalité de 2 points :
- les améliorations technologiques du transport électrique.
https://en.wikipedia.org/wiki/High-voltage_direct_current
High voltage signifie moins de perte en ligne ( RI^2, 1 ou 2 % ) et des plus longues distances.
- Plus une machine à vapeur est grosse et meilleur est le rendement. 20% de gain comparé aux 1 ou 2% de perte en ligne.
Une bonne stratégie serait de connecter la Bretagne avec un pays étranger producteur de gaz (ex Irelande - intéressant la ligne entre les 2 catalognes ). L'un des moyens de combattre la centralisation française est de multiplier les fournisseurs étrangers et d'avoir soi même une grosse machine. En sus les connexions sont un moyen statistique de favoriser l'intermittent.
---
Maintenant je vois que votre association se mobilise pour l'abandon de la centrale à gaz de Landivisiau. Une source indispensable pour l'éolien. Vous êtes tout simplement en train de rendre la Bretagne toujours plus dépendante. Pourquoi ne pas laisser la France dépenser son argent ?
Vos foisonnement de projets, il va falloir les connecter. La "houle marine" ne se connecte pas à un village isolé.
Je suis bien conscient du peak oil. Le documentaire rappelle aussi que le pétrole économisé, les meilleures machines, vous fait gagner de l'argent mais hélas n'empêche pas les autres de le consommer.
(0) 

Commenter :
Votre email est optionnel et restera confidentiel. Il ne sera utilisé que si vous voulez une réponse d'un lecteur via email. Par exemple si vous cherchez un co-voiturage pour cet évènement ou autre chose.
ANTI-SPAM : Combien font 4 multiplié par 8 ?

ABP

Publier

Nous suivre

2003-2024 © Agence Bretagne Presse, sauf Creative Commons