" Au moment où les citoyens sont légitimement en droit d'attendre, dans le cadre de la campagne des régionales, un débat de fond… ils n'ont de servi que le triste spectacle du déballage d'affaires en tous genres « dignes » d'un vide-ordure nauséabond ".
On ne peut vraiment pas dire aujourd'hui « que le fond de l'air est Frêche » !
Pour autant, il est intéressant de constater que la dernière affaire dite « Soumaré » a été l'occasion pour certains, en voulant trop prouver…, d'apporter ingénument des arguments à ceux qui militent pour redonner une respectabilité, une légitimité, une crédibilité aux élus.
Il en va ainsi de l'ineffable « porte-voix » (pas forcément de suffrages) Frédéric Lefebvre.
Alors que les principaux responsables de l'UMP conscients de la « bévue » (un minimum…) se confondaient en excuses, ce « second couteau « en a rajouté » une couche » en prenant des positions « hardies » . Il a déclaré que "Pas un candidat à une élection ne peut aller devant les citoyens sans fournir, sans rendre public son casier judiciaire". Mais, ce faisant, Frédéric Lefebvre a oublié d'ajouter, au moment où l'on parle du respect des symboles de la République, bien mis à mal par un trop grand nombre de ceux qui la représentent dans les Institutions de l'État, la phrase qui pourtant s'impose « et les mesures d'auto-amnistie dont a bénéficié le dit candidat » …
Il a également parlé d'inéligibilité. Il n'était pas député lorsque l'association Blanc c'est exprimé a présenté à tous les parlementaires une «proposition de loi tendant à rendre inéligible à vie tout élu ayant été impliqué et condamné dans le cadre de la gestion de fonds publics avec recherche de profit personnel direct ou indirect » . Il ne figure donc pas au nombre des 4 représentants du Peuple qui sur les plus de 900 que comptent les deux Chambres ont répondu. Pas plus d'ailleurs que Claude Goasguen qui lui a emboîté le pas et qui, lui, était bien destinataire de cette proposition. Les mystères de Paris sans doute…
Tout comme Vincent Peillon, récidiviste dans l'outrance s'il en est. En évoquant des faits datant de 1965, il oublie tout simplement comme ses deux autres collègues qu'en ayant accepté les dites lois d'auto amnistie et en refusant de soutenir une loi concernant… l'inéligibilité, il accepte, lui, de siéger auprès de collègues « peu ragoûtants » dont il serait bien inspiré de vérifier les casiers judiciaires.
Cela ne serait-ce que par respect, pour le mandat qu'il détient et pour la Démocratie.
Au fait c'est quand le début de la campagne pour les régionales ?
Il n'est pas inutile de rappeler qu'en 2004 il y a eu 34,22 % d'abstentions !