Le Parti Breton souligne le fait que c'est la première fois qu'un président de la République pose publiquement la question de l'unité administrative de la Bretagne en parlant de Nantes comme capitale de la Bretagne. Deux autres points sont aussi importants dans la position du président : " toutes les régions ne doivent pas nécessairement être organisées de la même manière" avec la possibilité d'adopter de nouvelles compétences pourvu qu'elles soient " plus lisibles, plus efficaces et moins coûteuses".
Pour le Parti Breton, cette prise de position s'applique directement à la Bretagne. La Bretagne a besoin, au minimum, d'un Statut particulier. Par contre, la création d'un Grand Ouest serait tout autant artificielle et la suppression des départements sans la réunification administrative de la Bretagne serait préjudiciable à la Loire-Atlantique et à l'ensemble de la Bretagne. La Bretagne a tous les critères de cohérence culturels, historiques, géographiques et économiques. Son unité n'empêchera en rien les coopérations pour des infrastructures d'intérêt général sur un espace géographique plus vaste français ou européen.
Dans une première étape, pour remettre la Bretagne en marche au niveau européen, le Parti Breton soutient la Bretagne à 5 départements et les transferts des compétences de la culture, de l'audiovisuel, de l'éducation, de l'environnement, de l'agriculture et de la pêche. Les élus ne peuvent pas demander la simplification des structures administratives et repousser éternellement les réformes nécessaires. Pour le Parti Breton, il est indispensable que la réunification administrative de la Bretagne soit effective pour les élections régionales de 2010.
Pour le Parti Breton,
Emile Granville
membre du Bureau national du Parti Breton
Maire-Adjoint de Redon