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colloque perpignan islrf 2016
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- Communiqué de presse -
Quarante ans d'immersion et toujours une "situation misérable" !
Des représentants des Calandretas, des Diwan, des Ikastolas, des Bressola et de Zweisprachigkeit (ABCM) étaient présents deux jours pour réfléchir à l'immersion
Fanny Chauffin Par FC le 20/03/16 17:23
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Des représentants des Calandretas, des Diwan, des Ikastolas, des Bressola et de Zweisprachigkeit (ABCM) étaient présents deux jours pour réfléchir à l'immersion.

L'ouverture du colloque à Perpignan ce jeudi a été particulièrement intéressante : 150 enfants ne pourront pas prendre le chemin de l'école catalane (système en immersion,qui scolarise un millier d'élèves quand Diwan en scolarise 4000) à la rentrée prochaine, faute de municipalités prêtes à offrir des locaux.

Joan-Lois Blenet, président des Calendrettes, parle de deux périodes récentes catastrophiques : la charte des langues minoritaires et la loi Molac. Il dit même que "en France,les langues historiques, autochtones sont en régime d'interdit".

Le budget de l'Institut Supérieur des Langues de la République a vu son budget diminuer par deux en dix ans, c'est une "continuité dans l'aggravation".

L'immersion en France représente 1% de la population scolaire, 13 000 enfants scolarisés, 160 établissements. Malgré une grande demande sociale des parents, une efficacité pédagogique incontestée, "nos responsables éducatifs français sont toujours dans la grotte, et n'ont pas trouvé le silex..."

Pour le jeune élu de Perpignan, Brice Lafontaine : "l'État s'oppose au développement des langues." Les écoles représentent "la base de la récupération de la langue catalane", l'objectif de la municipalité de Perpignan, c'est que "chaque élève qui veut apprendre le catalan puisse le faire".

80% de la population résidant en Catalogne française est favorable à un enseignement primaire et maternelle en catalan automatique.

A Perpignan, ils ont une école et un collège en catalan, la mise à disposition des locaux est gratuite, les ATSEM, les charges, le nettoyage... sont à la charge de la mairie, comme pour n'importe quelle école publique.

Quand à Paris, les choses se cristallisent et ne bougent pas, les communes innovent, trouvent des solutions, s'adaptent à la demande sociale. Le congrès montrait le foisonnement d'expériences, des recherches basques, bretonnes, des enseignants qui, tous les jours, dans leurs classes, vivent l'immersion et voient des enfants, devenir progressivement bilingues, puis multilingues dès le primaire.

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