
Cela s'est passé à Rennes, chez nous, en Bretagne. Ne pas en parler serait pire qu'une erreur, ce serait une faute. La jeunesse bretonne n'échappe pas à la règle dans une société où n'importe lequel de nos enfants peut tuer à répétition, par le biais de consoles et de jeux où le meurtre et le sang sont la règle, pire, dans un monde où internet
Cela s'est passé à Rennes, chez nous, en Bretagne. Ne pas en parler serait pire qu'une erreur, ce serait une faute. La jeunesse bretonne n'échappe pas à la règle : dans une société où n'importe lequel de nos enfants peut tuer à répétition, par le biais de consoles et de jeux où le meurtre et le sang sont la règle, pire, dans un monde devenu aussi fou que pervers où internet permet à chaque gosse esseulé de regarder en boucle des types se faire égorger par ici, des G.I. américains uriner sur des cadavres ennemis par là, et même, assister en "live" au suicide par balle d'un désespéré face à sa webcam, nous pouvons bien, toutes et tous, nous mobiliser pour l'environnement, un territoire, une histoire ou une langue, mais tout ceci sera au final bien vain, si, absorbés par nos luttes au nom d'une identité, nous les laissions ainsi perdre leurs âmes.Killian, élève de cinquième, avait 13 ans, celui qui l'a tué n'en a guère que 16 et était quant à lui en troisième. Aucun incident entre les deux garçons ne les avait opposés précédemment, il s'agit bien de ce qui aurait pu, aurait dû, n'être qu'une dispute de cours de récréation, née de l'usage d'une porte de W.C, dans une société plus saine. La nôtre est malade et qu'importe que nous soyons de gauche ou de droite, bretons ou pas et, si tel est le cas, que nous soyons jacobins, régionalistes ou séparatistes, nous n'avons pas le droit, ce serait indigne, de ne rien faire. En tant que parents, ne pas céder à la facilité, ne pas accepter par exemple l'usage de ces jeux dont on n'oublie toujours de dire qu'ils étaient, à l'origine, des simulateurs pour fantassins créés par la plus puissante armée du monde, afin de désinhiber par leur usage répété les jeunes recrues aux cerveaux encore bien perméables... En tant que citoyens, cette fois, ne laissons pas filer une actualité si douteusement gérée par les médias. Face à des écrans où une catastrophe comme celle de Fukushima a brutalement disparu face à l'affaire " DSK ", où aux tueries de Toulouse s'est substituée l'annonce des sondages électoraux, où la plus grande crise économique mondiale de l'histoire se camoufle en ce moment-même derrière des affiches footballistiques, ne laissons plus nos médias ni surtout nos élus seulement réagir, ou parfois sur-réagir en annonçant comme hier, avec une nuit d'avance, la mort du jeune Killian, avant de laisser les choses refroidir et passer à autre chose de plus " urgent ", voire de plus politiquement gratifiant. Enfin, à l'adresse de ceux qui déjà, la dépouille de cet enfant encore chaude, se vautrent une fois encore dans la boue jusqu'au cou, en faisant circuler par le web le prénom du jeune tueur, Souleymane, afin d'en souligner les origines et la Foi, qu'ils sachent bien à quel point l'écrasante majorité des Bretons les méprise, ne faisant pas la moindre distinction entre leurs enfants et en devinant l'évidente et profonde détresse des parents de celui-ci. Quant à ceux de Killian, il nous appartient désormais de leur porter la plus grande des considérations, par notre sincère compassion et en veillant plus que jamais, à ce que les futurs hommes et femmes de Bretagne soient encore porteurs de ce rapport essentiel à l'humanisme et au respect imprescriptible de la vie.
Commentaires (91)
Vous êtes trés trés loin de la réalité. Il faut remettre de l'ordre et trés vite nous sommes au pas eux galopent... Je ne sais pas votre âge rappeler vous de moi dans 20 ans...
Si vraies malheureusement les raisons de la nécessité d'une prise de conscience...
Et si bien exprimées, du fond de vos tripes de parent je suppose. Merci M. Plunian.
C\'est bien connu, les Tchétchènes ne connaissent pas l\'enfance ni l\'adolescence, naissent d\'ailleurs un couteau entre les dents et ne possèdent ni consoles de jeux débiles ni internet. D\'ailleurs, à partir de quand un Portugais ou un Tchétchène deviennent-ils bretons ? Qui refuse ici justement de voir la vérité en face entre l\'auteur d\'ABP et vous en préférant se cacher derrière un réflexe xénophobe et raciste qui est devenu \"ordinaire\" et interdit toute réflexion ?
La violence scolaire se généralise chez des ados en perte de repères et de valeurs, même parmi nos Le Floch, les Castrec ou les Riou !
Avant de balancer de tels rots, essayez d\'être aussi digne que la famille du jeune gars qui est mort et ayez le minimum de décence d\'attendre au moins qu\'il soit inhumé avant d\'utiliser ce terrible drame pour étayer vos sombres et brillantes \"analyses\" ...
Complice moi aussi ? L\'heure est à la dignité et à l\'observation sans faux fuyants . Pour ceux qui en sont capables en tout cas .
La réaction de ce tchéchène est certainbemebt hors de proportion avec la supposée provocation qu'il a subite sans commune mesure avec les crimes commis par les sbires de Poutine.
Peut-être y a t'il une relation de cause à effet ?
La Bretagne, avec 20 ans de retard, va se prendre dans la gueule une vague d'immigration comme en connait depuis très longtemps la région parisienne, le Nord, l'Est et le Sud de la France. Ca pousse au portillon et il n'y a plus de place chez nos voisins.
Et les Bretons, avec leurs bons sentiments, vont se faire bouffer. Ils sont trop gentils, trop déconnectés des réalités, trop imprégnés de références politiques et morales culpabilisatrices. Sociale-démocratie chrétienne et culture post-68.
Bienvenue dans l'enfer multiracial et multiculturel ! Welcome to hell ! Degemer mat en ifern !
Pour la traduction, voir la version anglaise, vu que les Bretons sont infoutus à 80% d'aligner plus de deux mots dans leur langue : immigration + déculturation = la tombe !
La technique est vieille comme le monde et ne diffère en rien de celle qu'appliquait un Edouard 1er à l'Ecosse au 14ème siècle : implantation massive de colons et interdiction-marginalisation des langues et cultures locales. Certes cela se fait maintenant sous des aspects plus "civilisés", moins "brutaux", mais le principe est le même.
L’on me dit qu’il est Tchéchène, et je sais ce qui s’est passé là-bas, et je me doute qu’aujourd’hui il ne fait pas bon y vivre ! Et je pense que sa façon de voir le monde et d’y agir et de vivre, peut en être la conséquence…Ce qui à plus forte raison, pour moi, n’en fait pas …un gamin ! Mais, encore pour moi, l’Homme n’est pas un être « déterminé » et « dépendant » à jamais, des circonstances qu’il a vécues. Sauf à ne rechercher avocationnellement (obsessionnellement professionnel) des circonstances atténuantes à tous les crimes commis. En cherchant bien on en trouvera toujours…D’une manière ou d’une autre ! Il y a des endroits pour lesquels on a inventé « la raison d’état » et le « secret défense » !
Je sais qu’il s’appelle Souleyman, et qu’il a émigré en France avec ses parents et qu’il est musulman !...
Je ne sais pas si une fois en France, c’est encore _ça ne s’adresse pas qu’à lui_ pour continuer à vivre en Tchéchène, en appliquant les règles et les comportements générés ( ?), programmés( ?) par les évènements qui s’y sont passés et qui se passent encore…Ailleurs!
Mais ce que je sais avec certitude qu’il a tué un enfant de 13 ans. Que cet enfant « avait » une famille sur cette terre, dont la souffrance dans le temps et l’intensité ne sera jamais vécue, « gérée » par qui que se soit d’autre qu’elle même. Ni les fleurs que l’on met aux grilles, ni les mots écrits et dits, n’y changeront pas grand-chose. Je sais que cette famille « avait » un enfant ! Et déjà plus que des « souvenirs » dans lesquels il prend la première place…Et une masse de regrets !...
Ce que Souleyman a pu « éventuellement » vivre en Tchéchènie, les morts, les assassinats, la misère …Brejnev, Gorbatchev, Elsine, Poutine, Medvedev en sont les sinistres responsables ! Mais la mort du « petit » de treize ans, il en est malheureusement le responsable apparent…Sans intention de la donner!
Les français, vous avez réellement un problème. Vous cherchez des excuses à ceux qui vous plument. Dans le futur, les historiens vous regarderont avec une compassion mâtinée de dégoût.
MA GRIT HO TANVAD E VIOT TOUZET !!!
Quel discours lénifiant, entre prêche de curé de canton socialiste et vitrine de SOS Racisme. On en crève, de ce discours, cher monsieur ! Et c'est vous qui faite là hypocritement la récupération de ce fait divers.
C'est cet angélisme, réel ou feint, qui nous conduit au chaos. Dans 15 ans, c'est bien vous ou vos enfants qui seront les premiers à voter Front National! Vous serez devenus à votre tour les racistes que vous dénonciez tant.
L'immigration débridée que nous vivons remet en cause les structures mêmes de nos sociétés. Nous ne le vivons pas encore tout à fait en Bretagne, ce ne sont que les prémisces.
Mais, ailleurs en France et en Europe, force est de constater que l'intégration de populations aux références culturelles éloignées de nôtres est devenue une gageure. C'est de là que nait le racisme. On ne nait pas raciste, on le devient. A Hénin Beaumont, les wagons de votants ouvriers communistes se sont ainsi progressivement transformés en électeur de l'extrème-droite.
Des solutions régulatrices, assimilationnistes existent pourtant. Adoption obligatoire d'un prénom local à l'Etat Civil, français ou breton. Respect strict de la laïcité, y compris dans le tenue vestimentaire sur la voie publique. Le tout toujours dans le respect de la personne, certes, mais avec fermeté (supressions des allocations en cas de mauvais esprit...).
Est-ce du racisme ? Non. La machine a tranformer en raciste, c'est vous et vos sbires. Inspirons du modèle allemand, qui se rend compte, certes tardivement, de l'échec du modèle multi-culturel.
Je précise je fréquente de nombreux musulmans, contrairement à beaucoup de bien-pendants Bretons. Nombre d'entre eux sont revoltés par le communautarisme de certains de leurs frères de sang.
Ce qui perdra les Bretons, c'est leur naïveté, leur méconnaissance des réalités ! Une photographie d'une école Diwan : le plus souvent 100% de petits blancs. Elle est où, la diversité que certains appellent de leurs voeux ?
Pour moi Awelmor n'étant pas suffisant!Je lis bien sûr Avel Mor ( Vent de Mer ou le Vent de la Mer)
Et comme il me semble que je suis le seul à avoir cité Poutine ...
Le Breton que je suis a aussi vécu et travaillé à Marseille et Paris, il portait il y a 25 ans l\'uniforme d\'une unité parachutiste où il s\'était engagé dès 17 ans et à vous suivre aurait pu devenir raciste depuis bien longtemps... Et bien non .
Je ne suis en rien angéliste ou naïf. Où ce drame est-il lié à l\'immigration ou au communautarisme ?! votre colère vous aveugle .
On parle ici d\'un quartier tranquille, sans barre HLM ni cours des miracles et dans lequel se trouvait un collège sans histoire.
Votre \" guerrier sanguinaire \" a passé la journée d\'hier à pleurer en réclamant sa mère après être redescendu sur terre et avoir réalisé la mesure de son geste !
Oui, un gosse. Mais si les gosses vous font trembler, alors oui, vous en ferez des dingues en refusant de vous attaquer aux vraies racines du problème.
Bonne journée à tous
Quant à la diaspora bretonne, j'en fais partie. Et je n'ai jamais eu la moindre difficulté à m'intégrer... et pourtant je me sens plus Breton que jamais, hag e c'hallfen el lavarout deoc'h koulz e galleg hag e brezhoneg. Na c'hwi ?
Seulement, pas de BZH à ma voiture, pas de triskell géant autour du cou, pas de Gwenn-ha-Du au balcon de l'appartement : je ne fais chier personne avec ma bretonnité qui ne regarde que moi, bien que mes potes d'origine portugaise, algérienne (vous vous rendez compte !), espagnole connaissent parfaitement mes origines et me les rappellent souvent. Ha! au fait... Je parle breton à mes enfants à la maison. Ou plutôt, je parlais, car je me sens maintenant en complet décalage avec l'esprit qui règne dans le groupe de copains de l'Emsav que je fréquente au pays. Nous n'avons pas vécu les mêmes choses. Vous ne faites que me confirmer dans cette attitude.
@Sébastien. Effectivement, ce n'est pas ce triste fait-divers en lui même et ce pauvre gosse qui me font réagir, ce sont les bien leçons bien pensantes que vous en tirez (je pensais avoir été assez clair, mais bon). Et sachez qu'en 25 ANS (!), les choses ont bien changé. En 5 ans, même, je ne reconnais plus l'endroit où je réside !
Oui, nous ne vivons pas les mêmes chose, mais attention ! Vous allez vous prendre tout cela en pleine gueule et votre impréparation me fait peur, car je sens que dans 10 ans, notre "peuple réputé pour son hospitalité et son ouverture aux autres", pour paraphraser le donneur de leçons, votera FN comme dans le Nord. Et nous n'aurons plus que nos yeux pour pleurer.
Quand et où a t'il appris un français lui permettant d'être en classe de 3 ème ? Plus breton et marqué par les déviances de notre société à mes yeux qu'autre chose ...
Merci d'en prendre acte .
Je n\'ai pas la prétention de connaître l\'état des banlieues dans les années 70 et de balancer des affirmation à l\'emporte pièce.
Néanmois, je constate que la violence des jeunes n\'est plus l\'apanage de ces territoires urbains défavorisés mais se généralisé à des endroits dits \"normaux\".
Mais qu\'est ce qu\'un endroit \"normal\", ou \"tranquille\", pour reprendre le mot de Sébastien ?
Les frontières comme les principes tendent en effet à devenir des concepts de plus en plus flous à notre époque. On cherche à brouiller les cartes et toute personne instruite des notions de l\'urbanisme moderne vous entretiendra de notions telles \"la mixité en milieu urbain\", on mélange dans le tissu urbain les classes moyennes et les classes dites \"populaires\", comprenez récemment \"immigrées\" en novlangue...
J\'ai testé pour vous : une classe en banlieue, 30 élèves dont la moitié n\'entendent pas un mot de français à la maison. La conséquence de ces classes est certes un abaissement parfois abyssal du niveau scolaire général pour l\'ensemble des jeunes (j\'ai aussi testé pour vous cette forme particulière de l\'Egalité républicaine !).
Mais surtout, et de l\'aveu de membres de l\'Education Nationale et de sociologues, cette situation est génératrice d\'une énorme frustration des jeunes immigrés due à l\'absence de maîtrise de la langue dominante, la langue d\'enseignement.
Cette frustration, dans ce cas de figure, est particulièrement génératrice de violence car ce qu\'il ne peut bien exprimer par les mots, le jeune l\'exprime par les coups.
Et cette situation, 12 mois de commando de Marine n\'y prépare pas vraiment... car généralement ce sont vos gosses et pas vous qui en prenez plein la tronche.
http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20120624.AFP0560/collegien-rennais-l-adolescent-mis-en-examen-pour-homicide-volontaire-et-ecroue.html
A mon sens, l\'abandon du service militaire fut d\'ailleurs une erreur, car il avait ce rôle de creuset qui nous manque tant, et qui manque tant aujourd\'hui à nos quartiers et nos grandes villes.
Je m\'explique : on a favorisé ces dernières années le communautarisme à outrance de populations qui n\'ont déjà pas, à la base, les armes pour bien s\'intégrer à nos sociétés occidentales : cette politique est suicidaire et génératrice d\'un phénomène de ghettoïsation comme jamais notre pays n\'en avait connu. Nous sommes effectivement assis sur une poudrière et les ghetthos sont déjà là. Les modalités de sa répartition géographique n\'en sont que l\'un des aspects.
Breton francisé, entre autres par l\'Education Nationale, je me suis re-bretonnisé par la suite. Aujourd\'hui, je suis a peu près en paix avec moi-même sur ces questions d\'identité. Mais c\'est l\'éducation et l\'encadrement qui, paradoxalement, m\'ont donné les armes pour comprendre qui j\'étais, pour pouvoir l\'analyser et me construire en conséquence. Rien de rédhibitoire, donc, à passer par le moule.
Cela ne m\'a pas empêcher plus tard d\'élever mes enfants en langue bretonne en terre étrangère et de me considérer aujourd\'hui, en conscience et sans ostentation, comme plus Breton que jamais.
Ce syncrétisme personnel s\'est fait sans gros dégats ni heurts violents. Pourquoi ? Sans doute par ce que j\'avais, dès le départ, les armes pour m\'intégrer : sens des valeurs, des codes (en particulier linguistiques mais aussi culturels). le chemin n\'a pas pour moi été très difficile. Hélas, ce n\'est pas le cas de tout le monde. Lorsque l\'on vient de certains pays, la perte de repère est quasiment totale à l\'arrivée en France. Il est criminel de favoriser le communautarisme dans ces conditions et sans un remède de cheval, ce sera très difficile de faire de tout le monde un citoyen responsable.
Bien sur, cela choque lorsque cette mort est brutale et incomprehensible, et surtout si elle se passe dans le cadre scolaire.
Mais encore une fois, ce n\'est pas la premiere fois, ni helas la derniere.
Et oui, a la suite de faits similaires, on nous parlait de mettre des policiers dans les ecoles, d\'avoir des detecteurs de metaux a l\'entree des ecoles... mais je ne crois pas que c\'est ce choix de vie en societe que nous voulons.
Mais il est illusoire de croire que l\'ecole est un lieu ou la violence est absente, les drogues ne circulent pas, mais j\'en suis sur que vous meme vous n\'y croyez pas.
Un ministre est passe par compassion, pour comprendre, mais heureusement pas trop de reactions a chaud (malgre certaines que je peux lire ci-dessus), ni de projet de loi comme dans un passe recent pour remedier a qui, a quoi...pointer du doigt qui, quoi...
Alors qu\'est ce qui ferait que nous nous sentirions plus sereins d\'amener nos enfants a l\'ecole, la ou ils doivent seulement apprendre, apprendre un metier, apprendre a vivre, travailler un jour ensemble... qu\'est ce qu\'on pourrait faire de mieux en bretagne qu\'ailleurs puisque c\'est un peu l\'objectif de cette plateforme...
pour rappel, les colleges et les lycees sont du ressort des departements et de la region Bretagne...
alors qu\'est ce qu\'on peut faire Ensemble ?
il faudrait le demander a ces professeurs qui travaillent au quotidien dans cette Ecole.
du respect ? je trouve ce terme aujourd\'hui galvode, ecrit en grand alors que dans les faits, par exemple cette equipe de foot fait plus preuve d\'individualisme exacerbe et de violence verbale que n\'importe quelle autre... quelle belle exemple pour nos enfants. Et oui le sport est la deuxieme occupation apres l\'ecole qui soit sur le terrain ou sur les jeux videos... du respect, alors que tous les jours, nos enfants, voyent des gens se faire insulter ou montrer du doigt de par leurs origines, de par nos actes, ce c** qui ne demarre pas assez vite au feu rouge, cette fille qu\'on traite de p*** parcequ\'elle a une jupe haut dessus des genous...
des vieux remedes ? l\'uniforme pour tous... pour plus d\'egalite. Plus d\'education civique, des activites peri-scolaires concretes en faveur d\'autres personnes defavorises, seules, agees pour leur donner plus de reperes... leur apprendre a aider l\'autre, les gestes de secours... qui pourraient sauver des vies...
Des remedes plus novateurs ? comme le parrainage, et oui pourquoi pas un eleve de 4 ou 3 eme qui \'parraine\' un eleve de 5/6eme. Ou un lyceen de 1ere qui epaule un tout nouveau qui rentre en seconde.
Et pourquoi pas \'evaluer\' cet eleve parrain (ce grand frere, cette grande soeur d\'ecole) en fonction de sa capacite a faire progresser ce plus jeune, ce plus faible.
Ou tout simplement faire travailler plus souvent nos enfants en petit groupes pour qu\'ils apprennent a exprimer leurs idees en ecoutant les autres, arriver a un consensus, a un travail commun... au lieu de les faire passer des heures, a pousser au travail individuel qui ne conduit qu\'a une hierarchie de la reconnaisance au meilleur, au plus fort qui ne se transforme qu\'en une desaffection pour l\'ecole voire de la colere pour ceux que notre systeme scolaire rejette de maniere volontaire ou non, ou que notre societe, leur vie familiale ne les aide pas a se developper en adulte, a leur donner une place, des envies de faire des choses ensemble et surtout de maniere egalitaire, voire je dirai de discrimination positive, donner ce coup de pouce au plus petit par un plus grand, au nouveau difficilement accepte par un plus reconnu.
Je ne suis pas un idealiste mais la oui je me dirai que la societe bretonne donne plus de chance de par ses valeurs de tolerance, de comprehension, d\'ouverture, modelees par son propre passe a l\'exil, par les moqueries sur ses prejuges, modele par son identite forte marquee par le droit a l\'experimentation et au refus des reponses toute faites et trop faciles... a un autre modele de vie en societe... mais cela n\'empechera pas ces faits divers, mais les reduiront au quotidien, et surtout plus importants dans quelques annees dans leurs vie d\'adultes.
Cette histoire est terrible : pour l'enfant, pour l'agresseur, pour les deux familles. Inutile d'utiliser ce fait divers (car aussi terrible qu'il soit, il n'est "que" cela. Il sera chassé des mémoires par le prochain, et ainsi de suite) pour justifier de grandes "théories" fascisantes.
La Bretagne n'en sort pas grandie ("plutôt la mort que la souillure").
"une classe en banlieue, 30 élèves dont la moitié n'entendent pas un mot de français à la maison"... C'était il me semble la situation en basse Bretagne il y a peu de temps encore... Même si la situation vécue en dehors de l'école était fort différente, l'argumentaire me semble bien faible et réducteur...
Certains commentaires sont fort intéressants mais sont malheureusement ici hors sujet.
Merci d'en prendre acte et de votre compréhension.
Mais le problème, c'est que les parents ne rêvaient que d'une chose : que leurs gamins apprennent le français. De plus, les petits Bretons étaient chez eux, sur leur territoire... Comparaison n'est absolument pas raison. Vous mélangez tout.
Il me paraît évident que permettre l'apologie du racisme, réduire le débat à des échanges agressifs à connotations racistes, de plus si, en se servant ou en élaborant des interprétations sur les commentaires des uns et des autres, l'on cherche à déprécier et stigmatiser la pensée d'autrui, cela n'est pas acceptable! Ne doit pas passer!
Par contre émettre une opinion sur des causes possibles, religieuses, économiques, culturelles, historiques, ethno-sociologiques, ou autres ne peut qu'enrichir le débat. Non seulement le débat , mais la réflexion sur les solutions, les remèdes et les exigences nécessaires, afin qu'il y ait une évolution positive de comportements qui prévalent ailleurs, mais inacceptables chez nous qui avons eu tant de mal à initier une " civilisation" , qui du fait de certains "phénomènes" , régresse dangereusement.
Prétentieux, je sais mais à mon échelle c'est une participation à cette élaboration.
Bien évidemment , il est nécessaire <
Je crains que l'on réduise ce qui peut-être un débat-réflexion à des exposés d'infos distribués par les médias...qui enfonceront "les clous" entre lesquels nous resterons sagement, inutiles et récitants des "mantras" apaisants...De nos Lamas qui délayent et imposent leurs "méditations"
Je force à peine le trait, afin de susciter et d'alimenter entre nous d'abord ce débat...Débarrassés "si possible' des influences et conditionnements qui malgré nous, peuvent nous infecter.
Je fréquente un couple de Portuguais d\'immigration très récente. Des gens formidables. Ces derniers ont fait franciser leurs propres prénoms et ont donné des prénoms français à leurs enfants. Ils ont fait le choix de ne s\'exprimer qu\'en français à la maison (mais portugais lors de leurs séjours au Portugal).
L\'intégration commence au sein du foyer familial et l\'école fait ce qu\'elle peut pour parfaire cette intégration, mais ne peut tout faire ! Conforter des petits Mohamed ou Babacar dans leurs cultures d\'origine n\'est qu\'un leurre qui les conduits souvent à l\'exclusion, donc au mal-être et à la violence, à l\'école et ailleurs. Non pas que leurs cultures soient mauvaises on inférieures, mais c\'est en acquérant les codes du pays d\'accueil, et à ce seul prix, qu\'ils pourront réellement s\'intégrer dans leur environnement réel, la France (mais cela resterait vrai au sein d\'un Etat breton, je dirais exactement la même chose) et non pas leur pays d\'origine, dans lequel ils ne retourneront qu\'à l\'occasion des vacances, dans le meilleur des cas ! Et oui, ce serait beau beau, un petit Arzhel Ben Mabrouk ou une petite Erell Diallo. Mais combien y en a t\'il réellement ?
Et c\'est dans les premières années de la vie que cela se fait, que la fierté d\'appartenir pays d\'accueil, doit être valorisée.
C\'est le prix d\'une unité nationale, de la stabilité et de la paix sociale. Le moyen d\'y parvenir est une politique volontariste. Des droits, certes, l\'Egalité, oui, mes aussi des contreparties... des \"devoirs\".
Par ailleurs, transposer ma phrase sur les \"30 élèves\" à la Bretagne est par ailleurs de mauvaise foi : on avait pas affaire à des populations qui choisissaient de s\'installer dans un pays : en o bro e oa ar vugale-se ! C\'est une nuance d\'extrême importance. Il n\'avaient donc pas, eux, à s\'adapter et le fait de les y obliger était un acte de repression parallèle à une annexion politique.
@JBB: Certes, mais les ghettos style \"juiveries\" ou même \"bretonneries\" ne concernaient, en France, que moins de 500 000 personnes (à tout casser !). Le flux migratoire actuel et sa nature ne sont absolument pas comparables avec ces exemples historiques certes intéressants, mais néanmoins aujourd\'hui décalés. Comme vous, je ne suis pas allergiques aux échanges culturels, mais ils doivent être partagés et mesurés. A quand une petite Goulwenna Sissoko ? Vous en connaissez beaucoup ? Pas moi.
J\'espère que mon message passera à la modé\', car j\'ai essayé de ma circonscrire à l\'environnement socio-culturel qui est pour moi une des explications de l\'explosion de la violence des jeunes récemment installés chez nous. Merci
Et puis la violence scolaire est loin d\\\'être l\\\'apanage des enfants d\\\'immigrés en Bretagne (c\'est la raison d\'être d\'ABP d\'en parler et pour rappel, le \"9.3\" ne s\'y trouve pas!) puisque même beaucoup des \"nôtres\" se sont mis sur le mode \\\"Rap\\\" de cette sous-culture des sous-prolétaires urbains et nord-américains où le cul, le pognon et l\'extrême violence sont les piliers de la religion de référence !
Internet et certains de nos médias \"bien de chez nous\", Skyrock et d\'autres, en sont même les plus puissants relais : Filles nues, vulgaires et à forte poitrine, jeunes mecs \\\"plus viril que moi tu meurs\\\" sirotant leur whisky avec grosses bagnoles et énormes flingues à utiliser au moindre \"manque de respect\" ...
Et pardon, mais ce mode de vie, de culture et de comportement n\\\'a rien à voir avec ceux des pays d\\\'origine des enfants d\\\'immigrés et encore moins avec leur religion !!!
C\'est nos sociétés occidentales qui leur proposent ce type d\'identité d\'emprunt et factice aux conséquences souvent désastreuses ... Nous sommes nous aussi porteurs d\'une grande responsabilité en ayant laissé tout ceci s\'installer devant nos écrans ou sur nos radios, au point d\'en devenir même banal !
Une seule chose concernant le jeune de Rennes: une soit disante tentative de vol de bicyclette ...
Est-ce que dans la tête d\'un gosse de 16 ans il peut y avoir l\'envie de tuer ?
C\'est ceux qui l\'inculpent qui sont racistes...
Et si c\'était dans l\'autre sens comme disent plein de commentaires presse nationale ?
On lui trouverait plein d\'excuses...
Là on le charge d\'emblée
Je suis horrifiée
http://youtu.be/GoXvrJo07gQ
En effet, je suis 100% d'accord avec vous concernant la sous-culture que vous mentionnez, autre élément essentiel du mélange explosif qu'il convient de dénoncer vigoureusement !
J'estime donc qu'il y a convergence de vue sur ce point. @JBB : c'était toi le chouchou du "chauve" dans les commandos (lol, m'enfin bon... un peu fayot ton message, non ?).
Gourc'hemennoù deoc'h.
Le communautarisme est une invention de l\'état jacobin .Le français lambda qui exclu la culture des autres dont celle des bretons est un communautariste . Chaque immigrant doit pouvoir garder des liens avec sa langue et sa culture d\'origine et même son prénom moins ridicule que certains prénoms dus à l\'acculturation qui sont donnés actuellement . Chaque immigrant doit être fier de sa culture d\'origine tout en respectant celle du pays d\'accueil même si c\'est la Bretagne et qu\'il vienne de Paris, de Berlin ou d\'Alger . Ce n\'est pas seulement quand on vient de \" certains pays \" qu\'il y a manque de repère mais le breton exprime sa perte d\'identité souvent différemment par l\'alcoolisme, le suicide, la drogue . Beaucoup d\'émigrés bretons en France se sont retrouvés clochards ou à l\'asile et pour les femmes au trottoir et combien de breton restés au pays ne se sont pas sentis étrangers dans leur propre pays . Une seule solution : L\'arrêt des suprématies sur les autres nations (Bretagne comprise ),le respect des diversités et l\'enrichissement mutuel des cultures .
Il est aussi là, le problème de la violence des jeunes : outre la sous-culture dont ils sont abreuvés, la perte des repères culturels pour certains, c'est la culture de l'excuse permanente qui contribue à déresponsabiliser ces gamins, qui n'ont pas vraiment besoin de cela en sus de la virtualité violente des jeux vidéo ! La coupe est pleine !
En plus je vois qu\'il est inculpé pour homicide volontaire
Est-ce que dans la tête d\'un gosse de 16 ans il peut y avoir l\'envie de tuer ?
C\'est ceux qui l\'inculpent qui sont racistes...
Et si c\'était dans l\'autre sens comme disent plein de commentaires presse nationale ?
On lui trouverait plein d\'excuses...
Là on le charge d\'emblée
Je suis horrifiée\"
Pour un Breivik Breton!
Pathos et culture de l'excuse, disais-je. Oui, car si l'origine du jeune auteur des violences ne doit surtout pas jouer de prime abord, les mêmes bien-pensants vous la renvoie à la figure dans l'hypothèse où cela semble pouvoir lui être favorable. Allez comprendre ! Cela doit être une variante de la fameuse (fumeuse) "discrimination positive". On en crève, de ce discours, madame le Douarin, on en crève, car elle alimente les wagons de votants de l'Extrême-Droite.
Mais comment on a pu en arriver là ????
Mais alors peut-être que c'est moi le monstre. Mea culpa.
Ce qui me gène, c'est le réflexe que vous avez eu. Une espèce de réflexe conditionné, le même réflexe, sans doute, qui animait cette enseignante (!) de Rouen au moment de l'affaire Mehra (un autre jeune violent, si vous voulez, j'essaie de rester dans le sujet...).
Cette attitude singulière qui consiste à vouloir absolument présenter l'auteur comme une victime, soit une inversion absolument perverse et ravageuse des valeurs sociétales les plus fondamentales.
La victime, c'est la victime de l'infraction, pas son auteur. Le fait de devoir le rappeler dénote de l'état de dégradation morale de nos concitoyens. C'est dramatique. C'est le blanc-seing au délinquant, et si ce dernier est noir ou arabe, c'est encore mieux ! Le pauvre, "c'est de la faute de la société, de la colonisation" ha me a oar-me ! Là, les origines peuvent enfin jouer, c'est à son avantage !
Dans le mois qui a suivi l'affaire Mehra, le Service de protection de la communauté juive a recensé 140 actes anti-juifs, soit le tiers des actes comptabilisés pour l’année 2011. La barbarie s’installe en France, dans l’indifférence des belles âmes et autres "humanistes" de salons. C'est par la culture de l'excuse que l'on crée des monstres, madame Le Douarin.
Je renvoie ce commentaire en fermant la balise gras et complété.
Oui c’est vrai je n’ai vu qu’un côté de la question, braquée comme j’étais par le terme homicide volontaire pour un gamin de 16 ans.
Bien sûr que je pense aux parents de la victime... pour qui les mots ne changeront rien...
J'ai pris ce terme comme du racisme a priori du côté de la Justice.
Mais autour de moi on dit ceci : Il y a aussi sans doute une raison juridique : l'homicide volontaire est passible des Assises et l'instruction est très complète, comparée à un délit. Cela permettra au juge d'y voir plus clair et il pourra requalifier les faits plus tard si l'homicide involontaire est avéré...
Je veux bien, mais ça fait quand même drôle ou plutôt froid dans le dos.
Pour les nouveaux commentaires sachez que je ne suis aucunement raciste sinon je n’habiterais pas mon quartier, sinon je n'aurais pas vécu deux ans en Afrique noire... et que je me suis juste placée du côté d’un enfant qui se trouve chargé d'emblée je l'ai dit, par cet adjectif...
Je n'apprécie pas cet acharnement contre ce que j'ai dit en l'interprétant de travers. Je n'ai pas dit qui je pense être la victime. Vous me fatiguez...
Ha bremañ awalc’h gant an dra-se !
Et puis, je me suis posé cette question: "Mais au fait, nous à l'école, et en vacances, nous nous bagarrions presque tout le temps dans les années 50 et 60, et il n'y avait pas de mort et même pas de blessés, ou si peu."
Même nos parents se frittaient physiquement dans la rue ou au bistrot, et mon père n'en était pas le dernier.
Quand il y avait quelques bobos, on ne faisait pas appel aux urgences, et encore moins aux gendarmes, quand aux psychologues et avocats, on ne savait pas ce que c'était.
Comment était-ce possible ?
Il y avait les bagarres "pour s'amuser" et j'en faisais tous les jours à la récré en primaire malgré ma chétive constitution à l'époque, les "petites guerres" de quartier où la "tribu d'en bas" affrontait la "tribu d'en haut" "armée" de frondes, d'arcs rudimentaires, de lances et de boucliers improvisés.
Il arrivait même que l'on dévalise un verger pour se bombarder de pommes pendant des heures.
On jouait avec le feu et j'ai souvent fait les pompiers pour l'éteindre.
Au collège et au lycée, c'était plus rare, mais aussi plus sérieux, mais jamais, on a eu à déplorer des dégâts physiques visibles chez les protagonistes; Pourquoi ? Parce qu'il existait des règles tacites d'honneur et de loyauté dans le combat.
On ne s'attaquait pas à plus faible que soit, on ne se battait pas à plusieurs contre un seul, on ne sortait pas les couteaux et même en cas de bagarre sérieuse, on évitait de blesser son adversaire.
Je n’étais pas le dernier dans cet exercice et les profs de gym du lycée qui me savaient casse-cou me réquisitionnaient là-bas à Kérichen (Brest) pour faire des exercices casse-gueule et des séances de boxe ou de judo avec mes camarades de classe.
Jamais, un "accident" comme celui de Cleunay n'aurait été possible ou même envisageable à l'époque: on immobilisait, on frappait, mais on prenait soin de ne pas blesser.
Par exemple, en boxe, j'aimais utiliser mon punch du gauche pour adresser des swings aux conséquences beaucoup plus spectaculaires (l'adversaire fait un tour sur lui-même avant de s'affaler à terre) que le direct de face qui vous casse le nez ou les dents et vous cloue sur place...On savait se battre et doser nos coups.
C'est pour cela que je ne trouve dès lors aucune excuse au jeune "Vladimir" qui:
-S'est attaqué à bien plus jeune que lui apparemment sans sommations.
-Lui a asséné 2 coups de poings (dangereux ?).
-Et l'a achevé en l'étranglant.
C'est IMPARDONNABLE et même maintenant, je ne ferais pas cela à mon ennemi.
Dissuader, neutraliser certes, mais abuser de son avantage pour tuer, c'est inexcusable.
Tout a fait d'accord avec vous sur l'évolution dramatique de l'usage de la violence et du passage de la "bagarre" à la "guerre" ...
En revanche, pour être précis dans cette affaire, il y a eu échange de coups et la jeune victime était un sportif accompli repéré par le Stade Rennais .
Mais attention, je ne veux pas me faire l'avocat du diable !
Seulement, depuis que j'ai lu sur un site d'extrême droite français, samedi soir, que " l'assassin, de type nord-africain, a été vu sautant à pieds joints sur la gorge de la petite victime à plusieurs reprises " , je me dis que certains, abrutis et racistes, en font leurs choux gras en hésitant pas la moindre seconde à raconter n'importe quoi !!! Une tentative d'assassinat judiciaire !
Tout le monde devrait prendre la peine d'être le plus précis possible quand il intervient sur le sujet !
Le symbole de la Justice, c'est LA BALANCE ...
La question principale, c'est d'où vient cette ultra violence sans borne chez beaucoup de jeunes ?
Je recommande à tous la vidéo que j'ai trouvée sur ABP, dans la rubrique " dans la presse " en bas de page. J'ai cliqué et y ai trouvé ensuite beaucoup de choses éclairantes .
A force d'imposer le vivre ensemble, nous aurons demain le Brésil. Mais les bonnes consciences qui se gargarisent de "mixité" "métissage" "tolérance" et tous ces concepts creux et hypocrites seront sans doute trop vieux pour voir le monde qu'ils ont enfanté et qu'ils nous laisseront ...Ils seront, aux yeux de l'histoire, les fossoyeurs de notre civilisation.
Bonjour,
Je suis parent d’élève où ma fille est scolarisée dans cet établissement de Rennes, mon cadet y était 2 ans auparavant, dans la même classe que Kilian.
Mon fils aîné a été aussi scolarisé dans cet établissement. Ma même et la future mère de nos enfants avons fréquentés ce collège quelques années.
Ce matin, ma fille est partie au collège vêtue en blanc, avec écrit sur son tee-shirt : »R.I.P. Kilian » (Rest In Peace). Kilian a deux autres frères. J’ai une pensée pour eux.
Nous avons beaucoup échangé avec d’autres parents d’élève.
Je vie dans ce quartier depuis 40 ans. Je l’ai vu grandir.
Il y a trente ans, au collège, une « tête colorée » était rare. Aujourd’hui, c’est quasiment l’inverse. Lorsque je vais à la sortie du collège chercher ma fille, je suis ahurie par le nombre d’élève issue de l’immigration. Je n’ai aucun mal à distinguer ma fille.
Ainsi à ce jour, force est de constater que quelque chose ne va pas, ne va plus.
Exemple vécu : il y a 2 ans, nous avons assisté à une chute vertigineuse des résultats scolaires de notre fils cadet. Malgré nos RDV avec la direction, les enseignants, les demandes de mise en place de suivi, d’individualisation, etc… « Il y a d’autres situations plus difficiles à gérer, il ne faut pas vous inquiéter, votre fils s’en sortira ». Malgré une dyslexie sévère avérée, notre fils a été largué, seul, au prétexte qu’il y fallait passé plus du temps à l’intégration des primo-arrivants. Soit, aujourd’hui, après 2 années « de massacre » scolaire, nous avons opté pour un enseignement privé, avec une équipe formée, et un véritable Plan d’Accompagnement Individualisé…
Ce qui s’est passé au collège était largement prévisible, voire même inévitable.
J’avais moi-même alerté le prodesseur pricipal de mon cadet, ce qui m’a valu d’être fustigé et mon fils abandonné.
Nous avons à faire à une concentration explosive d’enfants primo-arrivants, réfugiés politiques, issus du rapprochement familial (enfants et parents qui, pour exemple, sont même logés dans l’appartement de fonction du directeur de l’école primaire ; alors qu’il faut 5 à 7 ans pour avoir un logement HLM à Rennes).
Les équipements de quartiers (MJC, centre social, Maisons des familles…) sont submergés par ces mêmes enfants et familles. Le Rennais « de souche », n’étant pas dans le besoin, ne peut accéder à rien.
A Rennes, il y a des priorités pour toutes les minorités, sauf pour la majorité. Hors le cumul additionnel des minorités vaut plus que la majorité, tant et si bien, que l’individu n’existe plus si vous n’êtes pas dans une des minorités prioritaires.
Voilà ce que j’observe depuis plus de 40 ans dans mon quartier. Voilà la réalité : notre famille ne fait parti d’aucune minorité, nous n’avons le droit à rien, pas même à l’écoute ; ne parlons même pas de considération, ni même de respect.
Ce qui est inquiétant, c’est l’augmentation exponentiel du nombre de ces enfants à problème, avec des parents bien trop souvent venu chercher un confort social en France ; confort social vendu aujourd’hui contre des bulletins de votes, en gage de deal, envers une nomenclature toute puissante, au pouvoir depuis plus 40, 50 ans.
Dans quel pays du monde voit-on le même pouvoir en place depuis plus de 30, 40, 50 ans ?
Ce drame au collège de Rennes masque la réalité d’une dictature en col blanc, qui sous couvert d’humanisme, oppose les peuples entre eux au travers de la culpabilité si jamais vous osez penser ou dire autre chose que la parole et la pensée unique qui règne sur notre territoire.
Que l’on soit bien d’accord : moi-même hospitalier, je soigne les personnes sans distinction avec le même amour, le même sens du devoir, dans l’esprit et l’attachement au service public qui est le mien. J’aime l’humanité profondément. Mon propos se veut factuel tant que faire se peut. Qu’il soit bien entendu et compris que mon propos n’a rien de raciste, mais il dénonce un pouvoir en place qui génère, favorise et alimente ce genre de situation et d’évènements ; son seul but : diviser pour mieux régner, culpabiliser pour mieux manipuler.
Il y a 6 ans, c’est mon fils aîné qui a été victime de racket, de harcèlement et de coups et blessures (avérés puisque l’agresseur a été exclu du collège et condamné par la justice à ne pas s’en approcher à moins de 2 Km). L’agresseur s’appelait Malik, 14 ans. Il a cependant bénéficier d’un nouvel établissement scolaire et d’un accompagnement individualisé.
Il y a 4 ans, ma conjointe s’est fait volé son auto, devant notre immeuble. Les voleurs s’appelaient Mamadou, 15 ans et Rafik, 17 ans. Rafik a été aussi interpellé avec 2kg de résine de canabis. Nous avons croisé Rafik dans les couloirs de l’immeuble 2 jours plus tard. Nous sommes voisins de palier.
Pas plus tard qu’il y a 2 mois, je me suis volé mes enjoliveurs et les essuis glace de mon auto.
Bref, la liste d’exemples est sans fin.
Et pour terminer en beauté, c’est un élu en personne qui nous a dit que si nous ne nous sentions pas bien dans ce quartier où nous vivons depuis plus de 40 ans, où les grands parents y vivent depuis plus de 70 ans, nous n’avons qu’à déménager. Ce qui est le fait de beaucoup d’habitants du quartier que nous connaissions de longue date.
Ce fait de société est un signal d’alarme parmi des milliers d’autres que l’ont veut nous faire passer comme des cas isolés, marginaux.
C’est une terrible erreur que de ne pas voir la réalité en face : le pouvoir en place oppose à notre solidarité, la culpabilité d’être intolérant, raciste si jamais nous osons dire : stop !
Voilà, Mesdames Messieurs, ce cri d’alerte, cet appel au secours d’un citoyen lambda qui s’exprime par son bulletin de vote silencieux et des mots liés à la liberté d’expression. J’en profite, avant que celle-ci ne soit prochainement censurée, au titre qu’elle ne rentrera pas la ligne de la pensée, de la Vérité Unique du Pouvoir.
Ce jeune Suliman, assassin des temps modernes, est le symptome d’une société en dérive totale, d’une jeunesse manipulée et corrompue, de parents absents et compromis, d’un pouvoir fantoche, idéologique et grand dealeur de rêves sociaux.
Au secours, il faut se réveiller ! Car demain, ce sera le tour de votre enfant, de votre emploi, de votre famille, de votre vie.
Un parent-citoyen dépité.
A Quimper dans les années 80, les jeunes issus de l'immigration était rare.
Au début des années 90, un ministre parisien avait évoqué la nécessité d'équilibrer les populations immigrés en favorisant les installations dans les régions à faible taux : L'Auvergne et la Bretagne.
Mr.Poignant alors nouveau maire du Quimper semblait avoir reçu le message. Et en quelques mois, une migration s'est faîtes entre les zones sensibles parisiennes et les quartiers populaires quimpérois.
Cette augmentation n'a pas été sans problème, tant cette nouvelle population avait ses habitudes!
Les mauvaises langues disaient que M.Poigant devait son poste de député européen à sa politique volontariste...!
De retour sur Brest après quelques années, j'ai également été surpris par la présence de femmes voilées dans une proportition surprennante pour être le résultat d'une immigration normale (lente).
Les bretons sont naturellement des gens ouverts et accueillants!
Mais à tord ou a raison, je me pose la question d'une politique de l'ETAT français de déplacement vers notre Bretagne certaines populations de Paris...!
(Populations nombreuses, ghéttoisées et peu désirées)!
A savoir si l'Insee à des statistiques sur le sujet!
Moi j\'entends bien ce que vous dites, vous êtes sûrement une personne pleine de bonnes intentions. Mais comme le dit seth, si on ne réagit pas , Bientôt, c\'est le fn qui prendra le pouvoir. Moi, je m\'en fout qu\'il ait eu un enfance malheureuse Sulyvane, C\'est qu\'un sale assassin. Qu\'il pourrisse en prison.
Concernant votre vision de la culture celte, je serais plus dubitatif. Ni vous, ni moi n'étions nés pour pouvoir en témoigner et les termes que vous employez pour la caractériser sont désormais trop connotés pour que leur application à cette civilisation soit plus pertinente que l'interprétation que vous fustigez par ailleurs.
Mais les Celtes n'étaient certainement pas des babas-cool et votre remarque les concernant sont par trop tributaires d'une grille de lecture par trop idéologique. Et puis, de quels Celtes parlez vous ? Ceux du 5ème siècle avant J.C où ceux du 5ème siècles après J.C ? Qu'est ce la "vraie culture celte". Trop d'approximations, trop d'affirmation de votre part pour être réellement pertinent.
Ces statistiques permettaient de poser des débats, d'analyser etc...elles permettraient également de pointer du doigt des problèmes et -peut-être- amèneraient des prises de conscience et des remises en cause.
Or, je connais bien les communautés musulmanes, surtout maghrébines ou turques, dont je fréquente occasionnellement certains membres, dont des amis.
Pour eux, il est impensable de "donner" leurs filles à une autre personne qu'un autre musulman. Tu devras donc, si tu veux la fille, au minima embrasser sa religion. Parce qu'en islam, c'est le père qui transmet la religion aux enfants ( et il ne faut pas perdre la religion !).
Mais généralement, dans peut-être 90% des familles que je connais, on trouve à la jeune fille, pourtant née en France et scolarisée toute sa jeunesse en France, un conjoint au pays, souvent un cousin (le mariage - consanguin- entre cousin est apparemment toléré chez eux). Il n'y a donc pas, ou alors très peu, de métissage et TOUS le pouvoirs publics sont PARFAITEMENT au courant de cette situation, car chaque mariage de la sorte fait l'objet d'une enquête en Préfecture.
Le métissage est donc DE FACTO réservé aux français dits "de souche" et cela tous les décideurs de ce pays le savent peu ou prou, tandis que les communautés exogènes croissent quasiment en cercle fermé, avec un taux de natalité bien souvent supérieur au nôtre (au moins 3 enfants, parfois 6 et davantage dans le familles que je connais).
Alors, le métissage ? C'est un leurre intolérable, car les dés sont pipés à notre détriment, "petits-blancs".
De là à penser que l'on veut la disparition de notre "race" (gros mot, pardon !), de notre société et de nos cultures locales, il n'a qu'un pas... que beaucoup aujourd'hui franchissent... devant l'évidence.
\"«mixité, métissage et tolérance» faisaient partie des «basiques» de la culture celte... \"
Ha bon moi je croiais que ça appartenait
seulement aux bigots du socialisme de province ^^
C'est faux la région Française la plus pauvre c'est le cantale, et c'est les zones rurale qui sont les plus touchés par la pauvreté.
J'habitais à Cleunay en 1970, et déjà les barres d'HLM à R+7 ou 8 étaient en place sur la rive gauche de la Vilaine. Ce brassage de populations ne me surprend pas d'autant plus qu’effectivement le pouvoir politique avait décidé depuis longtemps d'"éparpiller" les néo-entrants trop concentrés dans le 9-3 notamment.
J'ai tenté de faire passer un commentaire explicitant l'évolution de la démographie mondiale jusqu'en
2100...Le modérateur l'a jugé hors propos.
Mon constat est que le contrôle de l'immigration vers l'Europe, notamment en provenance d'Afrique, dont la population va représenter en 2100 entre 35% et 55% de la population mondiale (Nigéria: 730M d'hab., Congo:212 M) est incontrôlable et irréversible, et l'on peut estimer qu'en 2050 les populations extra européennes immigrées depuis 80 ans seront à parité avec les "français souchiens" (c'est le cas aux USA), et qu'il faudra faire avec, sauf à instaurer le fascisme en Europe.
Quant à l'affirmation péremptoire (c'est son mode de raisonnement) de Naunnt estimant que la pauvreté est la seule cause de la violence, je ne vais pas m'aventurer à la discuter (surtout en l'absence de statistiques "ethniques").
Ce que j'ai pu lire dans diverses sources d'information ne sont guère rassurantes: L'Afrique du Sud et le Brésil, pays de melting-pot, sont les 2 pays les plus criminogènes au Monde: Brésil, 180Md'hab.: 50 000 meurtres par an dont 35 000 par arme à feu, soit près de 10 fois plus qu'en Allemagne ou en France/hab.
Dans une Europe condamnée à se paupériser, ce taux va certainement augmenter rapidement au moins pour cette raison.
Je suis très étonné de lire ça, car dans mon entourage (proche même), je connais des hommes convertis pour épouser des maghrébines. Mais je ne peux parler que de mon expérience personnelle, je ne connais pas les statistiques.
Vous êtes en train de parler de l\'extinction de votre peuple, mais c\'est vous qui refusez de faire des enfants. C\'est le même problème avec les militants breton. Pour manifester, ils sont très forts, mais quand il s\'agit de faire des enfants et de leur transmettent l\'héritage culturel de leurs ancêtres, là, il n\'y a plus personne. Vous sciez la branche sur laquelle vous êtes assis. Si on les fait venir les immigrés, c\'est pour faire votre boulot.Gouennañ.
Et franchement, la religion n\'a rien à voir la dedans.
ABP qu'est ce que vous foutez??
Nous devrions nous rassembler tous ce samedi apresmidi place de La mairie de rennes pour dénoncer la violence et la racaille ! un sitin silencieux ! sans slogans ! sans revendications ! juste pour marquer les esprits ! Juste pour faire réagir les adultes qui sont censé nous éduqués ! les profs censés nous surveiller ! les politiques de tous bords censés nous protéger !
Qu'en pensez vous ?
A qui la faute ? Vaste question. On pourrait en débattre pendant des heures sans que cela fasse avancer quoi que ce soit...
Tout ce que je sais, c'est qu'en raison de l'explosion démographique humaine et l'appauvrissement des ressources "au Sud", les troubles politiques, les courants migratoires vers l'Europe et autres pays développés ne pourront que grandir (à moins de se refuser à voir la réalité ou à promouvoir une vaste campagne non-éthique de castration des populations du sud!)
Donc il est évident que la Bretagne, tout comme les autres territoires dits développés, va accueillir de plus en plus des populations allogènes. Pour cela, il faut s'y préparer et surtout faire en sorte à ce que ces nouvelles populations se sentent bretonnes et non pas soumises à une quelconque influence extérieure ou française.
comme je l'avais déjà écrit, je préférais avoir des bretons parfaitement brittophones qui soient bouddhistes, musulmans ou autres mais qui mettent en avant leur bretonnitude sincère (de sang ou acquise peut importe)que d'avoir des bretons dits de sang qui ne se conçoivent que Français et crachent sur la Bretagne.
Je sais que cela peut choquer mais cette démarche est la plus logique qu'y soit car quand on décide d'habiter dans un pays différent de celui où on est né, on se doit d'être intégré (attention cela ne veut pas dire oublier sa culture d'origine mais cela doit rester dans la sphère privée). D'ailleurs j'attend le même comportement des dits Français ethniques qui s'installent en Bretagne et refusent de reconnaître les particularités de la Bretagne.
Je n\\\'écris jamais sous un pseudonyme et donc, le cas échéant, j\\\'assumerais tout propos qui paraitrait choquant.
Cordialement.
Ce fait-divers est un fait-divers malheureux dont on ne peut tirer aucune conclusion ni aucun constat sur l' "état de la réalité", puisque par définition un fait-divers est quelque chose de particulier et d'exceptionnel.
Le problème le plus urgent en Bretagne n'est pas l'immigration mais la politique d'assimilation et de francisation des Bretons, qui dure depuis des siècles.
Le problème principal est donc de désassimiler, de combattre et de supprimer une bonne fois pour toute cette politique assimilationniste et de faire en sorte que la Bretagne retrouve la maîtrise pleine et entière de son destin, maîtrise qu'elle a perdu il y a maintenant plus de 500 ans.
Il y a toujours eu des étrangers en Bretagne, qui sont devenus ou non Bretons, et qui ont participé à sa construction, qui ont parfois davantage apporté à la Bretagne que les Bretons, dont une partie, dans la "haute" "noblesse" (?) en particuler, s'est comporté en traite et en allié de la france.
Les "étrangers" qui posent problème en Bretagne, ce sont les français qui occupent les hauts postes de l'administration et qui sont les agents du pouvoir jacobin parisien et s'opposent par exemple au dévelopement du breton.
Une Bretagne libre et forte culturellement sera capable d'accueillir sa part d'immigration et d'imaginer un modèle d'intégration qui sache respecter la culture d'origine des immigrants.
Je suis en grande partie d'accord avec vous!
Mais sur un point, je pense que vous avez un train de retard :
"Une Bretagne libre et forte culturellement sera capable d'accueillir sa part d'immigration et d'imaginer un modèle d'intégration qui sache respecter la culture d'origine des immigrants."
Actuellement, l'ensemble des pays européens font le constat de l'échec.
Voir les hollandais qui n'ont pourtant aucune leçon à recevoir en terme d'accueil des étrangers!
Croire que les bretons inventeront la potion magique parce que bretons et redevenu indépendants, ce n'est pas sérieux.
D'autant plus que l'immigration en Bretagne est probablement une immigration ORGANISEE avec une forte provenance des GHETTOS FRANCAIS (donc des personnes souvent blessés et déculturés) et NON une immigration normale et directe (comme pour le célèbre Kofi Yamgnane).
Je me trompe peut-être, mais être rêveur revient à militer pour le FN! C'est un choix!
Ce serait peut-être instructif qu'ABP puisse à l'occasion reccueillir l'avis de M.Yamgnane sur le sujet!
Je suis très étonné de lire ça, car dans mon entourage (proche même), je connais des hommes convertis pour épouser des maghrébines. Mais je ne peux parler que de mon expérience personnelle, je ne connais pas les statistiques."
Justement, ils doivent se convertir pour transmettre l'Islam à leurs enfants. Sinon, pas de mariage
L'immigration de masse est organisée depuis Paris et concourre, comme je l'ai déjà indiqué, à la francisation de la Bretagne. Vous manquez de réalisme ! Par ailleurs, culturellement, je me sens A PRIORI autant de points communs avec un "pt'it blanc" de Normandie ou du Berry qu'avec un immigrant d'Afrique noire. Vous m'excuserez pour cette hérésie, mais c'est pourtant comme cela. Après, c'est une question de feeling (et je dois bien reconnaître que je m'entends à merveille avec certains africain(es), l'un n'empêchant pas l'autre, bien entendu. Mais enfin, il ne faudrait pas tomber dans le racisme anti-français sous l'effet d'un tropisme avec les "autres victimes de la colonisation".
Ce qui a tout de suite interpellé nombre d'entre nous, et ce qui explique que Le Monde a honteusement falsifié la vérité c'est que le meurtrier a un prénom musulman.
Pourquoi cela nous interpelle t-il ? Pour nombre d'européens cette religion est synonyme d'expansionnisme, de violence, de radicalisme, et d'intolérance. Chose que l'on en retrouve absolument pas avec d'autres migrants.
Je parlais de statistiques. Celles-ci permettraient de ne pas occulter la réalité, d'ouvrir des débats, d'entrainer éventuellement des remises en cause, ou le cas échéant d'empêcher des amalgames.
Les prisons sont surpeuplées, et certaines communautés y sont surreprésentées par rapport à leur poids démographique (y compris dans les couches dites populaires), c'est même tellement caricatural, que même sans statistiques c'est difficilement contestable. Pourquoi ?
un vieil article du Monde (enfin, repris d'un journal américain...) sur la question :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/04/29/en-france-les-detenus-musulmans-sont-surrepresentes-selon-le-washington-post_1039616_3224.html
"Actuellement, l'ensemble des pays européens font le constat de l'échec."
Ca, il faudrait étudier la question dans le détail, ce que je n'ai pas fait. Les Hollandais n'ont pas forcément le bon modèle, si ils ont des problèmes.
La Bretagne ne peut de toute façon pas être un pays qui ne recevrait aucun étranger, donc trouver son propre modèle d'intégration est une obligation. Il ne s'agit pas de chercher une "potion magique". Au Pays Basque sud, c'est ce qu'ils font, ils ont cherché leur propre modèle.
La question de l'immigration est une question d'équilibre, autant avoir le pouvoir entre les mains pour pouvoir maîtriser cet équilibre.
Je suis favorable aux statistiques ethniques, qui existent je crois dans les pays anglo-saxons, avoir des chiffres permet d'étudier les problèmes.
Si "actuellement, l'ensemble des pays européens font le constat de l'échec.", j'aimerais avoir les références qui le démontre, sachant que ceux qui sont allergiques à toute forme d'immigration et qui sont en particulier anti-islam et anti-musulman propage facilement ce genre de généralisation hâtive.
De toute façon, une Bretagne sans pouvoirs n'a aucun "pouvoir" non plus sur la question de l'immigration, sinon celui de subir, donc, ... pour l'instant c'est discuter dans le vide.
http://www.operationteafortwo.com/
Tout ça pour dire que si vous voulez conserver la culture de vos ancêtres, c'est pour la transmettre à qui ? à votre lignage, aux personnes que ça intéresse.
Vous n'avez pas à l'imposer aux autres. Les militants bretons pourraient changer la donne si ils le voulaient...
à part des emmerdes
la Bretagne actuelle, elle même, est la résultante de l'immigration des "Britons" en Armorique.
Le problème est qu'un apport massif de population tel que nous le connaissons actuellement, sans pareil dans notre Histoire, doit être pouvoir être compris et analysé, au moyen par exemple des statistiques ethniques qui permettraient une transparence totale sur la question et sa régulation éventuelle par le pays d'accueil, en fonction de critères qui lui sont propres et qui seraient déterminés par une population de souche ayant tous les éléments de réflexion à sa disposition.
L'immigration, voire le métissage, peuvent aussi constituer un enrichissement et j'ai beaucoup apprécié certains contacts avec des Maghrébins, Africains ou autres.
Hélas en Bretagne, c'est Paris qui décide, dans le discrétionnaire le plus absolu et un manque de transparence total... et avec la complicité de locaux ayant trahi leur pays au profit de leurs carrières personnelles ou gagnés à l'idéologie culpabilisatrice post-68.
L'immigration, par contre, devient un danger lorsqu'elle menace l'identité même du pays d'accueil où lorsque l'on cache la vérité à la population. Alors, l'indigène doit savoir réagir pour sa survie.
Nous sommes d'accord.
Mais ce que je voulais souligner, c'est la différence à faire entre une immigration normale et un délestage des banlieux parisiennes chez nous.
Car la Bretagne n'est pas le Pays Basques du Sud, elle n'a actuellement aucune possibilité légale de s'opposer à une telle démarche de la part de l'Etat français.
Pour les références sur le constat d'échec... Je vais inverver votre question.
Trouvez-moi un seul pays qui soit en situation de succès!
(Allemagne? Hollande? Suède? Italie? Espagne, Belgique ou la championne la France?)
Alors, tous des racistes et des incapables???
Vous même avez donné ce qui me semble être la réponse la plus sage : "La question de l'immigration est une question d'équilibre".
Je pense que M. Kofi Yamgnane serait d'accord avec cela, il faudrait lui poser la question!
A galon!
Ouais j\'en connais un qui a vachement été enrichie par la Tchétchénie.
Sinon ma vidéo préférer d\'Aldo Sterone c\'est sa dérnière. http://youtu.be/b_o9jWYg4mg
Ne nous méprenons pas.
Quand j\'ai écris \"je préférais avoir des bretons parfaitement brittophones qui soient bouddhistes, musulmans ou autres mais qui mettent en avant leur bretonnitude sincère (de sang ou acquise peut importe)que d\'avoir des bretons dits de sang qui ne se conçoivent que Français et crachent sur la Bretagne.\"
j\'ai utilisé le conditionnel à raison. (J\'espère que vous faites la différence entre ce mode et l\'indicatif futur)
Pour votre information, sachez qu\'il a existé des \"bisounours\" venant du Maghreb qui se sont mis à parler le breton en Bretagne et pour certains sont même devenus des spécialistes. (Je me rappelle déjà en avoir parlé sur ABP mais je n\'arrive plus à trouver le lien ,si quelqu\'un pouvait m\'aider) (autrement vous avez cet exemple : http://www.letelegramme.com/spered-ar-vro/e-galleg-en-francais-26-04-2012-1682120.php?utm_source=rss_telegramme&utm_medium=rss&utm_campaign=rss&xtor= ou celui-là : http://www.ina.fr/fresques/ouest-en-memoire/fiche-media/Region00510/rafa-un-aljerian-brezhoneger-rafa-algerien-bretonnant.html). donc oui les bisounours existent et continueront d\'exister du moment où la langue d\'accueil est toujours la langue de la communauté !!!
Votre exemple de la situation du Québec est mal choisi. En effet au Québec jusqu\'en dans les années 80-90, la langue majoritaire exclusive était le français. tout le monde se devait de parler le français. A cette époque les immigrés fraîchement arrivés se mettaient \"au français\" sans problème (c\'était la langue de la communauté et de l\'état québécois !)
Dans les années 90, changement de contexte : les partisans de l\'indépendance du Québec perdent de peu le référendum (cela s\'est joué à quelques pourcentages près) à cause justement de certains québécois \"bien- pensants\" qui considéraient que parler uniquement français était une impasse. Le problème c\'est que cela a entraîné une dévalorisation du français car le Québec est resté un territoire canadien et donc noyé dans un océan anglophone. Donc bien sûr les nouveaux immigrants se sont mis à l\'anglais (on ne peut pas leur en vouloir car statistiquement quand vous parlez la langue majoritaire d\'un pays, vous avez plus de chance de trouver du travail...) et en réaction la politique migratoire du gouvernement québécois a changé car maintenant ils privilégient la venue des immigrés francophones au Québec. Mais face à cet océan anglophone, cela correspond plutôt à une goutte d\'eau...
De là à dire que dans 50 ans, le français va disparaître du Québec, (cf Awelmor), je ne m\'y aventurerai pas (On n\'en sait rien et aux soit-disant experts, je tiens à leur signaler que l\'espérance de vie d\'un être humain étant actuellement voisine de 85 ans dans les pays développés et que des bébés francophones naissent en ce moment au Québec, je doute donc fortement de cette affirmation, qui à mon avis est là plus pour faire peur que autre chose...)
Quant à la Bretagne, il est faux d\'insinuer que ce sont les immigrés qui ont \"francisé\" la Bretagne. Cela est due d\'une part à la volonté farouche de la France pour éradiquer toute langue régionale et de la décision (volontaire ou forcée) des Bretons de Basse-Bretagne d\'abandonner leur langue dans les années 50-60; donc bien avant l\'apparition des flux migratoires (post années 70).
Certes l\'arrivée d\'immigrés francophones n\'est pas là pour arranger les choses mais cela ne veut pas dire que la langue bretonne n\'a plus lieu d\'être.
Au contraire, il faut faire en sorte que cette dernière retrouve sa place de langue de communauté chez les Bretons eux-mêmes à côté du français, comme cela a d\'ailleurs été toujours le cas en Bretagne( pourquoi ? n\'oubliez pas qu\'il a toujours existé une partie de la Bretagne qui s\'est d\'abord exprimée en langue romane pour être francophone...)et cela se traduirait par un pouvoir d\'attraction de la langue bretonne auprès des nouveaux immigrés...
Enfin, pour vous rassurer ce n\'est par ce que un pays ou un territoire se met à parler progressivement la langue du voisin qu\'il devient comme le voisin. Si vous pensez cela, allez discuter avec les Ecossais ou les Irlandais(qu\'ils soient d\'origine écossaise ou étrangère), je ne pense pas qu\'ils se sentent Anglais.
De même avec les Canadiens, qui ne sentent aucunement américains...
Alors pourquoi pas les Bretons, ce n\'est pas parce que le français est devenu la langue majoritaire en Bretagne que l\'on est (ou on se sent) français... Bref, cela m\'amène à devenir hors sujet...
Donc comme je l\'ai signalé plus haut, je maintiens ma phrase : \"je préférais avoir des bretons parfaitement brittophones qui soient bouddhistes, musulmans ou autres mais qui mettent en avant leur bretonnitude sincère (de sang ou acquise peut importe)que d\'avoir des bretons dits de sang qui ne se conçoivent que Français et crachent sur la Bretagne.\"
P.S. tout à fait d\'accord avec vous sur l\'apparition de patronyme du type Arzhel Ben Mabrouk ou Erell Diallo, mais pour cela c\'est aux bretons d\'y travailler sans faire appel aux sirènes et sornettes des partis extrémistes...
L'exemple du Québec n'est évidemment pas transposable in extenso à la Bretagne. Il s'agit juste de montrer l'effet pervers que peut avoir l'immigration sur les usages locaux, furent-ils linguistiques. Il n'en reste pas moins intéressant, à mon goût, de s'y pencher.
Je connais les exemples que vous citez. Si la télé s'est déplacée, c'est qu'ils relèvent (hélas) avant tout de l'exception, tout comme les Erell Di Allo.
De plus, un des exemples date me semble t'il et si j'ai bonne mémoire des années 80 dans un environnement rural et brittophone... La situation actuelle concerne majoritairement les villes dans un contexte majoritairement francophone.
On peut survivre à l'amputation des bras ou des jambes, voire aux deux. Mais il nous manque quand même un morceau du nous même. Un Breton exclusivement francophone n'est plus tout à fait un Breton entier. il est infirme.
"mais pour cela c'est aux bretons d'y travailler sans faire appel aux sirènes et sornettes des partis extrémistes...". Certes. Mais la nature a horreur du vide et je ne me reconnais pas dans les discours de la "Gôche" "bretonne" et vous ne m'en voudrez pas, je l'espère, de trouver par trop extrémiste le délire "breizhour" de l'autre côté de l'échiquier. A nous de créer autre chose ? Chiche ?
Moi, je ne comprends pas pourquoi imposer tel ou tel patronyme aux enfants, ou même telle ou telle langue. Il va de toute façon falloir que demain on parle tous anglais, que l'on soit bilingue si vous voulez. Si les bretons veulent conserver leurs prénoms et leur langues , ils n'ont qu'a s'organiser. Le breton ne sera jamais officiel si il ne reste que cinq kikis pour le parler et le défendre.
"A nous de créer autre chose ? Chiche ?"
Effectivement "y a pas que la Goche bretonne", il y a la constitution d'un front breton en cours qui pourrait regrouper non seulement les breizhour mais les politiques bretons (de droite comme de gauche) qui se reconnaissent d'abord comme Bretons (cf les récentes discussions à ce sujet à l'occasion des élections législatives...) Mais nous sommes hors sujet
Ken tuch
Dommage que tu n'aies pas songé à enterrer ta connerie d'analphabète haineux par la même occasion ...
Hélas, après le temps des larmes plus ou moins sincères et des belles paroles émouvantes on ne voit généralement rien venir en la matière, sinon un fataliste "c'est la faute à pas'd'chance"... jusqu'à la prochaine victime.
Ainsi, nos vaillants décideurs, une fois promptement releguée la poussière sous le tapis, nous apporterons une nouvelle fois la preuve que leur seul rôle se limite désormais à l'accompagnement thérapeutique d'une société en pleine décomposition et en plein marasme. 1936, "Tout va très bien, madame la marquise...". 1936, trois ans avant le grand chaos.