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La direction de PSA n'ayant pas anticipé les crises pourtant annoncées, le site de production PSA et le bassin d'emplois industriels de la région Rennaise risquent d'être durement affectés.
L'Union Démocratique Bretonne est extrêmement préoccupée par l'avenir des employés et de leurs familles, ainsi que par celui des entreprises de la filière, tous déjà durement éprouvés par la crise financière.
Au-delà des difficultés économiques actuelles, seule une politique volontaire, sous la responsabilité des collectivités locales, pourra apporter une réponse durable aux défis énergétiques et climatiques, et assurer les nécessaires mutations de l'appareil industriel vers la production de véhicules plus économes, plus propres, plus petits et moins coûteux.
Le gouvernement autonome et les forces vives du Pays Basque (dont le président Ibarretxe conte le dynamisme économique ce samedi à Saint-malo) ont montré que, dans des secteurs d'activité comparables à celui de l'automobile, de telles initiatives pouvaient être couronnées de succès et ce, sans aide massive de l'Etat.
Face à l'urgence du moment, l'Union Démocratique Bretonne soutient les efforts actuellement menés par la ville de Rennes, Rennes Métropole, le Conseil Général d'Ille-et-Vilaine, la Région Bretagne, et apprécie leur cohérence politique. Sans surprise, elle constate que l'Etat est incapable de répondre concrètement aux problèmes des travailleurs français en général et du bassin de Rennes en particulier.
Pour la fédération d'Ille & Vilaine de l'Union démocratique bretonne, Pierrick Brihaye, responsable fédéral
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