Depuis quelques jours, la mobilisation de l'ensemble des parties civiles associées dans le « procès Erika » en première instance, puis en appel, et maintenant en cassation, s'organise. Depuis qu'elles ont eu connaissance de l'avis de l'avocat général qui conclut en effet, non seulement à la prééminence du droit maritime international en matière de pollution et de préjudice environnemental - chose plaidée par les avocats des prévenus dès 2007 -, mais aussi à l'annulation pure et simple des jugements antérieurs, sans renvoi.