- Communiqué de presse -
Procès du navigateur Eugène Riguidel à Cherbourg
Les membres de l'association culturelle bretonne Bemdez appellent à soutenir leur camarade Eugène Riguidel ainsi que deux militants de Greenpeace, John Castel et Pernilla Svenberg, qui seront jugés mardi 30 novembre à 17 h au Tribunal de Grande Instance de Cherbourg. Ils sont prévenus d'avoir pénétré d'une centaine de mètres
Par Bertrand Deléon pour Bemdez le 27/11/04 2:16

Les membres de l'association culturelle bretonne Bemdez appellent à soutenir leur camarade Eugène Riguidel ainsi que deux militants de Greenpeace, John Castel et Pernilla Svenberg, qui seront jugés mardi 30 novembre à 17 h au Tribunal de Grande Instance de Cherbourg.


Ils sont prévenus d'avoir pénétré d'une centaine de mètres la zone militaire maritime du port de Cherbourg. Ils entendaient protester contre le transport à hauts risques de matières radioactives alors que le débarquement de 140 kg de plutonium militaire américain était annoncé avant d'être acheminé encore à travers un large territoire terrestre.

Ainsi, il a été imposé que le plutonium transite en Bretagne par Rennes et Nantes, en dépit de l'opposition historique des Breton-ne-s face au nucléaire. Eugène est parti depuis le 20 novembre en bateau afin de se rendre à son procès et a pu constater les marques de soutien de la population à chacune de ses escales.

Toujours présent à nos côtés, Eugène se bat pour les générations à venir et pour un monde juste dans lequel chaque peuple a le droit de s'épanouir librement. C'est à ce titre qu'il participe aux manifestations en faveur des prisonniers politiques bretons retenus en otage dans les geôles françaises. La lutte contre le nucléaire comme chaque combat écologiste rejoint ces principes de liberté et de respect de la condition humaine.

L'association Bemdez estime qu'aucune poursuite en justice n'est recevable sur ce point de la part de l'État le plus nucléarisé au monde et de ses lobbies politico-économiques, exposant des millions d'êtres à la mort. La notion de justice à la française est de toute façon de nature à inquiéter lorsque l'on sait que la France, autoproclamée "Patrie des Droits de l'Homme", a été condamnée 76 fois pour violation de la Convention Européenne des Droits de l'Homme en 2003, se plaçant deuxième ex-aequo avec la Turquie, derrière l'Italie qui caracole en tête avec 104 condamnations.


Pour Bemdez, le président, Bertrand Deléon.

Voir aussi sur le même sujet : Eugène Riguidel,nucléaire,procès
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