Primaires socialistes : un tiercé Hollande - Aubry - Montebourg

Premier tour des primaires socialistes, 2 millions de votants. Hollande devant Aubry ?

A l'heure où les bureaux de vote ferment en France et en Bretagne, les résultats approximatifs des primaires peuvent être ébauchés. Les primaires ont eu un certain succès surtout dans les villes et les régions de gauche. Cela dit, dans les départements de droite, le scrutin a été suivi aussi. Tel ce bureau de vote en plein centre d'Orléans (Loire) qui espérait à peine 100 votants et qui en a eu plus de 300. Il y aurait plus de 2 millions de votants, dont la majorité dans les villes, évidemment mieux couvertes et dont les habitants sont à la fois plus ancrés à gauche et plus au fait des enjeux des primaires. En France, le tiercé gagnant est Hollande – Aubry – Montebourg, ce dernier échouant au pied du podium , Ségolène Royal et Valls ne parviennent pas à décoller. Les votes pour M. Baylet, président du parti radical de gauche, sont quasi inexistants. Il y a très peu de bulletins nuls ou blancs, ce qui semble démontrer que le scrutin a suscité une adhésion massive parmi les votants et a réussi à attirer de nombreux sympathisants de gauche non encartés. En Bretagne, d'après les résultats provisoires publiés sur http://resultats.lesprimairescitoyennes.fr/ Martine Aubry, malgré sa promesse de généraliser l'enseignement du breton

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Martine Aubry : pour l’enseignement obligatoire du breton…?

Après Eva Joly qui s'était prononcée de façon forte en faveur de l'enseignement des langues régionales au point de faire s'étrangler quelques pontes jacobins, voici Martine Aubry qui se prononcerait pour l'enseignement obligatoire du breton, sous forme d'enseignement bilingue,

ne parvient pas à distancer François Hollande qui obtient 40 % des votes en moyenne, contre 30 % à sa rivale. Montebourg voisine avec les 20 %, Ségolène Royal ne dépasse pas les 5 % et ne fait pas beaucoup mieux que Valls. Les estimations les plus englobantes seront disponibles après 20 h 45. Un deuxième tour sera sans doute nécessaire pour départager Martine Aubry et François Hollande.
Louis Bouveron