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- Communiqué de presse -
Pour un redécoupage des Régions

L'AFB-EKB partage entièrement les vues du président des Géographes de Bretagne, Jacques Lescoat, telles qu'il les a exprimées dans le Télégramme du 21 janvier. Le découpage en 13 régions imposé

Gwenael Kaodan pour Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh le 22/01/17 19:48
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L'Alliance fédéraliste bretonne / Emglev Kevredel Breizh (AFB / EKB) partage entièrement les vues du président des Géographes de Bretagne, Jacques Lescoat, telles qu'il les a exprimées dans Le Télégramme du 21 janvier. Le découpage en 13 régions, imposé par la présidence Hollande, sans aucune concertation préalable des représentants des territoires concernés, n'a aucun sens ou plutôt n'avait pour seul objectif que de faire perdre leur identité aux régions et donc de les affaiblir face au pouvoir central : l'inverse d'une régionalisation réussie.

Les cas de l'Alsace et de la Bretagne sont particulièrement significatifs. La première se retrouve dorénavant noyée dans un ensemble hétéroclite où son nom ancestral disparaît. La seconde, amputée de son département le plus peuplé et le plus puissant sur le plan économique, se retrouve au dixième rang des nouvelles régions avec un PIB inférieur de moitié à celui de la région parisienne. Décidée par de hauts fonctionnaires et des politiques de l'entourage Hollande, la manoeuvre était limpide : éviter à tout prix l'émergence d'une Bretagne cohérente et unie, manoeuvre devant laquelle Jean-Yves Le Drian, contrairement à la présentation biaisée présentée à l'opinion publique bretonne, s'est prêté : s'opposer à la fusion des 4 départements bretons et des Pays de la Loire n'est pas oeuvrer sérieusement pour une Bretagne réunifiée.

Les prochaines élections présidentielles sont le moment propice pour annuler le découpage Hollande et travailler à une nouvelle carte des régions en accord avec les réalités géographiques et la volonté des populations concernées.

J.-L. Le Mée, président de l'AFB-EKB

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Construire une Bretagne harmonieuse, réunifiée. Favoriser la prise de conscience identitaire et politique de la population.
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Vos 6 commentaires
  André Corlay
  le Lundi 23 janvier 2017 18:45
Quelqu'un pourrait-il trouver les mots pour expliquer à notre candidat Brestois, Benoit Hamon, vainqueur du premier tour de la primaire de gauche que, vu les ennemis héréditaires de la réunification bretonne que sont ses futurs adversaires, aussi bien "de gôche" que "de droite",...
... il lui suffit de se prononcer clairement (et les promettre par écrit) pour le rétablissement des régions voulues par les électeurs plutôt que des régions dessinées par des politicaillons carriéristes avides de bons postes sans danger et destructeurs de l'Histoire...
... pour être assuré d'une élection sans problème à la présidence française grâce aux Bretons, mais aussi aux Alsaciens, Catalans, Basques, Savoisiens, Limousins, Flamands... et j'en passe, notamment tous les Parisiens issus de ces vraies régions ????
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  Léon-Paul Creton
  le Mardi 24 janvier 2017 12:06
Jacques Lescoat déplore le manque " …de concertation préalable des représentants… ". Déjà oubliée la comédie à l’Assemblée Nationale ? Un bon nombre de députés ou sénateurs bretons (?) sont parfaitement au courant du cheminement qui a conduit au charcutage généralisé et idéologique ! Je fais partie de ceux qui ont "courageusement" suivi pendant trois jours et tard la nuit les débats, ainsi que le vote final d’un dixième plus ou moins variable, des 577 députés lors de monologues sur ce qu’ils osent appeler Régionalisation ! Leurs votes directs ou délégués, les refus, sur tous les amendements présentés en témoignent donc ! Même les plus absents en ont certainement entendu parler.
Par contre ceux qui n’ont pas été sollicités sur le sujet, ce sont bien les Peuples de France.
Alors depuis, je fais remarquer que personnellement je n’ai entendu, pratiquement, aucune réclamation, désolation, colère de la part de ces élus qui sont complices et co-responsables de ce crime contre les peuples concernés et la Démocratie. Sans doute pas contre celle dont ces « marmitons » qui en compilent les recettes de cuisine, de gargote politique, réactualisées au gré des goûts et intérêts, les leurs bien sûr!
Au-delà de ces remarques, dans cet article la prise de position : « s'opposer à la fusion des 4 départements bretons et des Pays de la Loire n'est pas oeuvrer sérieusement pour une Bretagne réunifiée. », doit être débattue sur la place publique et non se faire _éventuellement_ de la manière que vous et moi dénonçons ! C’est-à-dire entre élus déjà compromis dans le charcutage en cause et des géographes, historiens et toute une kyrielle de personnages qui ne procéderaient que de la même façon que ceux qu’ils prétendent dénoncer, persuadés de détenir les bonnes réponses et la vérité sur le quand, comment, pourquoi, sur quoi, par qui, etc… Et pour quel projet ambitieux, à l'occasion!
Quelqu’un disait, du moins c’est l’idée proche, qu’un pays, une nation n’existe pas seulement en raison des quelques millions d’individus qui vivent sur son sol dans l’instant, mais surtout par les dizaines ou centaines de millions qui y ont vécu et l’ont façonné durant des siècles. Pour la BRETAGNE l’on se contentera de considérer 17 siècles du 4ième au 21ième . Quoique durant les quatre ou cinq derniers le façonnage est d’une grande tristesse, et pas le fait de…tous les Bretons !
Pour les Pays de la Loire, en empruntant seulement à ce qui justifie sa composition et dénomination actuelles, qu’a- t-elle à mettre en face, dans une association sans le faire uniquement dans l’économique et le financier (domaines nécessaires) ? Mais dans aussi des domaines, lesquelles ne seraient pas éventuellement partagés ? Pour diverses raisons et lesquelles il serait aussi important de connaître !
Puisqu’il y a des défenseurs de ce projet…, qu’ils tirent les premiers ! Perso j’aurai hâte de lire de tels débats !
Quant à Benoît Hamon, lui demander, et pas seulement à lui, des promesses et des écrits en leur accordant un crédit quelconque, ne devrait même plus être imaginé, ni émerger dans un cerveau de plus de vingt cinq à trente ans d’âge , je fais large. L’on peut très bien entrevoir pour quelles "raisons ", ils veulent déplacer le curseur du droit de vote à seize ans…tout comme celui des immigrés.
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  spered dieub
  le Mardi 24 janvier 2017 13:12
Le gros problème des revendications bretonnes ,c'est que malgré que beaucoup de nos compatriotes y adhèrent ,ils ,elles , n'en font pas une priorité ,d'autre thématiques passent bien avant dans leurs choix électoraux notamment ,au point de voter parfois pour des tendances ultra jacobine ,si celles ci mettent en avant des propositions qui vont dans le sens de leurs intérêt et de leur idéologie .J'irai même jusqu'à dire que ce constat n'épargne même pas les mouvements bretons ,à gauche point de la salut hors d'une Bretagne socialiste voir communiste ,donc on préfère soutenir un candidat d'un parti hexagonal que un du centre ou de la droite bretonne .Quoi que l'on pourrait penser c'est également vrai à droite ,quand un candidat critique le libéralisme il est rapidement assimilé à tort à un vilain jacobin .Les thématiques de la défense de la langue bretonne et de la réunification sont heureusement un épargnées par ces tentations idéologiques.
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  Saint-Colm
  le Mardi 24 janvier 2017 19:04
« Ils n'en font pas une priorité ». C'est la base du problème de la réunification : tous les Bretons ont conscience du but à atteindre, sans voir de solution ni rapide ni pratique. Tous les adversaires ont donc la part belle à promettre et procrastiner un avenir radieux !!
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  Loïc. L
  le Dimanche 29 janvier 2017 00:59
@spered dieub @saint colm
Oui, les Bretons ont une certaine conscience de cette.main.mise sur la Bretagne qui ne leur plaît pas. Comme vous dites, elle n'est pas.leur priorité. Parce qu'il y a une chappe de plomb dans les esprits qui ressemble au syndrome de Stockholm. Il y a un melange.
Mais j'ai le sentiment que le processus de guérison de ce syndrome a déjà commencé. Deja, il n'y a plus de honte à etre breton, comme ce fut le cas au XXieme. C'est même le contraire. La machine s'est inversée. ça, c'est absolument Capital.
Les effets réels se feront sentir plus tard. C'est l'effet hystérésis (le plateau avant une transformation). Pour nous c'est lent, à l'échelle de l'Histoire sans doute rapide.
Emichans.
A galon.
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  Lucien Le Mahre
  le Lundi 30 janvier 2017 12:14
Pour s'en tenir aux faits vérifiables, le fameux article d'OF de sinistre mémoire, illustré d'une photo de Le Foll et Le Drian, dans lequel les deux ministres expliquaient doctement que la solution d'une fusion B4+PdL n'était pas au fond une mauvaise solution, ne prêche vraiment pas en leur faveur concernant la thèse d'une hypothétique défense de la Bretagne par leurs soins.
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