
Depuis des décennies l'injustice de la séparation de la Loire Atlantique de son territoire historique questionne la grande majorité des Bretons et mobilise nombre d'entre eux. Jusqu'ici, la réparation de
Depuis des décennies l'injustice de la séparation de la Loire Atlantique de son territoire historique questionne la grande majorité des Bretons et mobilise nombre d'entre eux. Jusqu'ici, la réparation de cette erreur semblait devoir être un projet lointain, tant les blocages étaient importants dans les partis hexagonaux au pouvoir, aussi les évolutions actuelles apparaissent inespérées.
Elles montrent d'abord que le volontarisme en politique peut toujours faire évoluer des situations qui semblent bloquées. L'action persévérante des députés Marc le Fur et François de Rugy vient enfin de faire avancer quelque peu la grande idée de la réunification en la rendant possible par la voie légale si leur proposition aboutit. Elle vient aussi de montrer que les positions des opposants à la réunification deviennent de plus en plus intenables et qu'il y a un moment où on ne peut plus aller contre la simple vérité des choses.
Maintenant que le mouvement semble réellement lancé il faut qu'il aboutisse rapidement, les Bretons ne comprendraient pas que des manœuvres de basse politique, d'où qu'elles viennent, puissent stopper le processus. Les parlementaires bretons ne doivent pas manquer le rendez-vous historique de la réunification et faire tout pour que le dossier avance rapidement. Les dirigeants des partis hexagonaux doivent comprendre que l'on ne peut s'opposer durablement au mouvement de fond d'un peuple et que la seule voie est celle de la réparation de l'injustice historique que représente la division de la Bretagne.
La raison semble enfin pouvoir l'emporter, le Parti Breton n'a jamais demandé que cela. Il continuera à soutenir et à participer à toutes les initiatives qui vont dans ce sens.
Pour le Parti Breton,
le secrétaire général,
Gérard Guillemot
Commentaires (9)
Certes, c'est une condition nécessaire pour faire avancer les choses.
Mais vous en oubliez une autre et non des moindres ...
Il faudrait d'abord que les élus ligériens décident d'un tel référendum, puisque c'est à la Loire Atlantique que revient l'initiative de cet éventuel scénario.
Hors pour l'instant, le président du conseil général de Loire Atlantique, Philippe Grosvalet a clairement donné sa position: c'est NON !
Mais il suffirait, si le texte passe, que 20% des Conseillers généraux le demandent,soit 12 sur les 59, ce n'est pas évident mais c'est un travail de terrain, bien sur ensuite il faudra la pétition de 10% des inscrits , et c'est bien cela qui m'inquiète ! et ensuite le référendum, quelle question.?...
et donc l'organisation d'un front autour de Bretagne Réunie et 44=BREIZH .... et que les gens comprennent qu'il faut voter en priorité pour des partis bretons sans ambiguités sur la question, et les soutenir!
Il y a encore beaucoup d'eau à couler sous le Pont Anne de Bretagne d'ici là!
Vous semblez bien connaître la procédure.
20% des Conseillers généraux OK!
Mais une pétition de 10% des électeurs, cela fait 91000 personnes!
Combien y a t-il eu de pétitions réunissant 10% de la population d'un département en France sur 1 siècle?
Cela me donne l'impression que cette exigence n'a qu'un seul but : Rendre impossible l'application d'un texte que l'on ne souhaite pas voir appliquer!
Le seul moyen de faire avancer n'importe quelle question breton, et cela est valable également pour l'article de Yannig Baron sur la politique de la région, est de voter breton, c'est à dire pour une formation qui ne fait et ne fera aucune concession. Même peu nombreux pour l'heure, les électrices et électeurs bretons influencent le programme des partis vainqueurs. Et c'est par ces derniers que les Bretons sont trompés. Votons pour la Bretagne plutôt que d'infinies plaintes, de la couardise ou des paroles vides de sens. Remuons nos compatriotes, un bon coup de pompe dans le c... pour une dynamique bretonne digne de ce nom. Jusque là, la Bretagne n'a eu que ce qu'elle mérite.
BP 49032, 44090 Nantes / Naoned
Tél. : +33 (0)6 82 67 19 46
Je voulais surtout souligné, l'hypocrysie de ce prétendu système démocratique.
Par contre, je ne suis pas d'accord avec vous quand vous dites : "Jusque là, la Bretagne n'a eu que ce qu'elle mérite."
Face à la force, on ne peut pas grand chose. Hier la force armée, aujourd'hui la main mise sur les médias!
Déjà, il faut commencer par arrêter l'autoflagélation, et faire ce que Sarkosy a dit : "se prendre en main!"
L'artiste "La Fesse" vient de rejoindre le Parti Breton en l'affirmant fort et clair!
Et il faut faire comme lui, c'est à dire rejoindre les partis politiques bretons et se réapproprier la vie publique!
Ce texte est aussi une possibilité de mettre les élus locaux face à leurs responsabilités. La barre est élevée, mais c'est le prix pour éviter certaines dérives (car n'oublions pas que ce texte s'appliquerait à tous les départements et régions de l'hexagone), tout en donnant une possibilité de contourner la barrière d'un Parti monopolistique localement et de donner un pouvoir au peuple.
Si il y a 91 000 électeurs du 44 qui signe une pétition (encore faut-il définir précisément les termes de la question) pour l'organisation d'un référendum sur la réunification bretonne, c'est plutôt bon signe pour le référendum et la participation. Cela oblige surtout les bretons et mouvements bretons favorables à la réunifcation à s'organiser, ce qui serait plutot une bonne chose, voire quelque chose de novateur.
Ne négligeons pas, sur cette question du référendum, le vote en Région Bretagne, car là c'est beaucoup + que 91000 électeurs qu'il faudra mobiliser le jour J...en espérant qu'il n'y aura pas que les électeurs de Rennes et de ses environs qui se sentiront concernés (...).