- Communiqué de presse -
Pollution du MSC Napoli : ras le bol du laisser-faire et de la complaisance des autorités
Pour l’Union démocratique les marées noires ne sont pas une fatalité. Elles sont la conséquence d’un laisser-faire au niveau de la réglementation et de l’application des règles de navigation. Les conventions internationales qui encadrent le droit maritime privilégient clairement le profit au détriment de la sécurité.

Par Nil Caouissin pour UDB le 3/02/07 14:14

Pour l’Union démocratique les marées noires ne sont pas une fatalité. Elles sont la conséquence d’un laisser-faire au niveau de la réglementation et de l’application des règles de navigation. Les conventions internationales qui encadrent le droit maritime privilégient clairement le profit au détriment de la sécurité.

Les conséquences directes de ce laisser-aller sont connues :
- Des navires poubelles continuent à naviguer.
- Les règles élémentaires de sécurité en mer sont régulièrement bafouées.
- Les armateurs emploient allègrement des équipages mal formés et sous-payés.
- Les moyens de contrôle des bateaux et de navigation sont nettement insuffisants…
Cette nouvelle catastrophe montre à nouveau la nécessité d’installer à Brest une antenne de l’Agence européenne de sécurité maritime… en face d’une des routes maritimes les plus fréquentées au monde.

La pollution engendrée par le MSC Napoli était évitable… elle démontre de toute évidence que la prévention des risques n’est pas à la hauteur des enjeux !
On ignore toujours ce que sont devenus une partie des conteneurs et surtout ceux contenant de produits toxiques.

A nouveau la Bretagne est souillée, des dizaines de kilomètres de côtes sont pollués, des centaines d’oiseaux mazoutés… et les communes doivent assumer le nettoyage des plages et rochers, car l’Etat estime que l’ampleur de la pollution ne justifie pas la mise en œuvre du plan POLMAR.
Pour l’UDB c’est inadmissible… il faut que l’Etat prenne ses responsabilités car c’est de sa compétence. A ce jour aucun financement n’est prévu pour aider les communes dans leurs travaux de nettoyage… ce qui est particulièrement révoltant !

En complément, la solidarité bretonne doit s’organiser pour aider les mairies, encadrer et accompagner les bénévoles… car il s’agit aussi de limiter les dégâts et les effets secondaires de cette pollution.
Le pollueur, devra, quant à lui, répondre de ses actes devant la justice. Le principe du pollueur-payeur doit s’appliquer.

Pour l’Union démocratique bretonne,
La porte-parole, Mona Bras (tél. 06 64 63 85 82)

Contact : Union démocratique bretonne 9 rue Pinot-Duclos 22 000 Saint-Brieuc
Tél. 06 75 59 15 15

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