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Point de vue sur le devenir du Pays de Redon
Au moment où le Pays de Redon vient de se doter de nouveaux élus, il est impératif de s'interroger sur le devenir de ce territoire soumis, depuis près de 2000 ans, à des forces centrifuges et centripètes, qui l'ont empêché et l'empêchent encore de s'exprimer pleinement, d'exister véritablement. Constituée, aujourd'hui, de bouts de départements aux confins de régions administratives, avec une ville centre, le cul assis entre trois chaises,
Jean-Bernard Vighetti Par Jean-Bernard VIGHETTI le 24/04/08 18:15

Point de vue sur le devenir du Pays de Redon

Au moment où le Pays de Redon vient de se doter de nouveaux élus, il est impératif de s'interroger sur le devenir de ce territoire soumis, depuis près de 2000 ans, à des forces centrifuges et centripètes, qui l'ont empêché et l'empêchent encore de s'exprimer pleinement, d'exister véritablement. Constituée aujourd'hui de bouts de départements aux confins de régions administratives, avec une ville centre, le cul assis entre trois chaises, cette terre de confluences a l'opportunité, grâce à sa communauté de communes élargie et renouvelée, d'installer une vraie dynamique territoriale.

L'enjeu est d'importance pour ce territoire, si l'on veut, en ce début de siècle et de millénaire, qu'il ait un avenir fort et non qu'il le subisse. Encore faut-il que les élus communautaires fassent un choix clair entre la logique de centralité autour de Redon et celle de frontières administratives, départementales et régionales !

Cette contribution s'appuie sur un rappel indispensable des origines, même lointaines, des dysfonctionnements qui entravent encore ce pays, car il éclaire de façon magistrale les raisons de la situation «abracadabrantesque» du Pays de Redon.


Un territoire tiré à hue et à dia depuis 2000 ans

Géographiquement le Pays de Redon se situe sur la plus grande zone de confluences hydrographiques de Bretagne, avec pas moins de dix rivières, dont huit d'importance, convergeant dans un rayon de 20 kilomètres autour de sa ville centre. Ce sont : Vilaine, Oust, Claie, Arz, Aff, Chère, Canut de Renac, Don, Isac et Trévelo. L'aire de sa communauté de communes, elle-même, est bordée ou traversée par sept de celles ci.

Cette situation exceptionnelle est pourtant contrariée depuis des siècles par deux logiques contradictoires :

I — une logique dite de «frontière naturelle» qui fait des voies d'eau — mais, parfois aussi, des voies routières majeures — des limites de territoires. Une logique à caractère militaire et terrien, d'origine gallo-romaine et reprise par les Francs, la Monarchie et la République.

Sous l'Empire romain, le territoire du pays de Redon se trouve ainsi aux confins des « cités» des Vénètes (capitale Vannes), entre basses vallées de l'Oust et de la Vilaine, des Coriosolites (capitale Corseul au sud-est de Saint-Brieuc), entre basse vallée de l'Oust et moyenne Vilaine et de celle des Namnètes (capitale Nantes), à l'est de la Vilaine. Le point de rencontre entre les trois cités correspond alors à la confluence de l'Oust et de la Vilaine. Cette situation périphérique ne gêne personne, cette terre de confluences se présentant, plutôt et suivant les périodes, soit comme un champ de bataille éloigné des grandes villes, soit comme un havre propice à la méditation, «un désert» mystique, source d'inspiration des ermites et des moines du christianisme naissant. Les seules villes d'importance proches se trouvent sur la voie romaine Nantes-Vannes, à Blain et à Rieux, premier site de passage sur la basse Vilaine.

À la fin de l'Empire romain, les terres, sises au sud de la voie romaine Vannes-Angers, sont cédées aux Vénètes par les Coriosolites, dont la nouvelle capitale, Alet — située sur les bords de la Manche, à l'emplacement de Saint-Servant en Saint-Malo pour mieux se protéger des Saxons — est trop éloignée. De ce fait, les cantons actuels de La Gacilly, Redon, et partiellement Pipriac, se retrouvent, jusqu'à la Révolution, dans l'évêché de Vannes. Le point de rencontre sur la Vilaine entre les évêchés de Vannes et Saint Malo à l'ouest, Nantes, voire Rennes à l'est, se positionne plus au nord, autour du massif boisé de Corbinière.

Avec la Révolution, la pure logique hydrogaphique revient en force. En revanche, la basse vallée de l'Oust n'est limite entre le département de Vannes et celui de Rennes que sur sa partie ultime. La vraie limite administrative est désormais l'Aff, son affluent. Redon est dissociée de son territoire vannetais, la ville abbatiale, en tant que port de Rennes, rentrant pour la première fois dans l'orbite administrative de la capitale bretonne. Ce n'est plus qu'une ville oubliée de cul de département, surtout quand la capitale bretonne se trouve une autre sortie portuaire sur Saint Malo grâce à la création du canal d'Ille et Rance. Le point de rencontre sur la Vilaine, entre les départements d'Ille-et-Vilaine, de Loire inférieure et du Morbihan, revient après 1500 - 1600 ans à la confluence de l'Oust et de la Vilaine !

Cette logique de limites attachées à des voies structurantes se retrouve aussi dans les paroisses mères gallo-romaines, proches, du Vannetais comme Malansac (qui englobait alors Saint-Jacut), entre voie romaine Nantes-Vannes et Arz navigable, Peillac (qui intégrait Saint-Vincent, Saint-Perreux et sans doute Saint-Gravé), entre Arz et Oust navigables, Ruffiac (qui incluait Saint-Martin, Missiriac, Saint-Laurent, Saint-Nicolas, Tréal...) entre Oust navigable et voie romaine Angers-Vannes.


II — Une logique dite de centralité, autour des échanges et de la dynamique que créent naturellement les grandes rivières et confluences. Une logique urbaine, de rencontres entre gens de la mer, de la rivière et de la terre, liée à l'arrivée des Bretons, «derniers défenseurs» de l'Empire romain d'Occident, venus de Grande-Bretagne au Ve siècle et surtout au VIe siècle, après la paix civile négociée par Saint Melaine autour de 500 entre Francs nouvellement christianisés, gallo-romains et Bretons, transformant l'Armorique en «petite Bretagne».

Le pays de Redon, vaste golfe marin linéaire, aux multiples confluences de grandes rivières, était un des rares territoires de Bretagne intérieure aisément remontables en bateaux venus de la mer. Les implantations de communautés bretonnes s'y sont faites souvent et logiquement autour des voies d'eau. Ainsi les paroisses-mères bretonnes, proches, du Vannetais, telles Pleucadeuc et Pluherlin, établies de part et d'autre de la Claie ou de l'Arz navigables ; ainsi celles du Nantais comme Guéméné-Penfao, installée de part et d'autre du Don ; ainsi et surtout l'implantation plus tardive de l'abbaye bénédictine Saint-Sauveur de Redon au cœur de cette terre de confluences, là où fusionnent l'Oust et la Vilaine, ses deux cours d'eau majeurs.

La puissance de cette abbaye génère la naissance, au même titre qu'à Nantes, d'une des rares villes fluvio-maritimes de Bretagne, entre estuaire et fleuve, une ville portuaire et de rupture de charge pour Rennes et, bien entendu, une ville religieuse d'importance qui rayonne fortement sur ses environs, comme l'atteste, dès le IXe siècle, le Cartulaire de Redon, créant de facto le pays de Redon.


Ces deux logiques contradictoires ont relativement eu peu d'impact sur la vie au quotidien des habitants du Pays de Redon, tant que ces derniers vivaient et travaillaient à l'ombre du clocher, de ou pour l'agriculture, et se déplaçaient pour l'essentiel à pied et au mieux à cheval.

Avec l'impressionnante déprise agricole, avec l'essor des transports en commun rapides et de l'auto-mobilité dans tous les ménages, les pays à dominante rurale de Bretagne intérieure, et notamment le pays de Redon, ont vu leurs populations actives passer en 40 ans de l'agriculture à l'industrie, du statut de travailleurs indépendants à celui de salariés et devenir ainsi plus mobiles que celles des pays à dominante urbaine et a fortiori des grandes métropoles ; n'hésitant pas à aller travailler par leurs propres moyens loin de leur domicile, dans leur bassin de vie et même souvent bien au delà. La plupart des ruraux, désormais, ne naissent plus, ne meurent plus, ne travaillent plus, n'achètent plus, ne se forment, ne se distraient et ne se soignent pratiquement plus sur leurs communes de résidence ! Le découpage administratif vieux de 220 ans apparaît de ce fait totalement obsolète et inadapté aux pratiques quotidiennes et aux besoins d'aujourd'hui des populations rurales. Pire, avec l'enjeu majeur que représente l'ardente nécessité de requalification des pays à dominante rurale pour leur éviter de devenir à terme des déserts, le maintien de ce découpage ne peut que pénaliser encore un peu plus le Pays de Redon !


L'affirmation progressive de la nécessité de l'unité administrative du Pays de Redon

Forte de ces constats, et depuis près de 50 ans, l'idée de dépasser les niveaux administratifs se développe, tant à l'échelon local que régional et national. La création d'une jeune chambre économique et d'un comité agricole du Pays de Redon en témoigne, tout comme les actions des élus de Redon qui essaient, à la fin des années 1960, de susciter la création d'un Sivom, d'un centre culturel et d'un syndicat d'initiatives du Pays de Redon. Parallèlement, le projet, lancé par l'aristocratie locale au XIXe siècle, d'assécher les marais de Redon débouche sur la constitution de l'Institution interdépartementale pour l'aménagement du bassin de la Vilaine, réunissant les conseillers généraux du secteur d'Ille-et-Vilaine, de Loire-Atlantique et du Morbihan.

Cette double dynamique favorise l'émergence, en 1968, du COCAPAR (Comité de Coordination pour l'Aménagement du Pays de Redon), premier comité d'expansion sur un pays à dominante rurale de France et première expérimentation des Pays loi Voynet, 30 ans avant la lettre.

Cette initiative trouve un écho auprès de la Rénovation Rurale, service de la Délégation pour l'Aménagement du Territoire et l'Action Régionale (DATAR), administration de mission nouvellement créée pour secouer les inerties et favoriser un développement harmonieux du territoire français. Son commissaire pour l'ouest de la France se rend vite compte qu'elle répond à son souci de dynamiser la Bretagne intérieure, la Bretagne pauvre, où les bassins de vie sont souvent éclatés entre plusieurs départements. Il rejoint ainsi les préoccupations du CELIB (Comité d'Expansion et de Liaison des Intérêts Bretons) qui, après avoir fait reconnaître, à l'État, la pertinence du niveau territorial régional, entend expérimenter son nouvel espace à vivre : le pays, l'aire de solidarité ville-campagne, susceptible de se substituer à terme aux communes et aux départements.

L'action du Comité est forte, stimule les énergies, débouche sur des actions innovantes et conforte l'idée de pays grâce à la constitution de structures «transfrontalières» : Pays touristique de Vilaine (1970), Fédération des foyers de jeunes de Pays de Vilaine (1971), Groupement culturel breton des Pays de Vilaine (1975), Mutualité des Pays de Vilaine qui perdurent encore... Elle favorise la concertation, la coordination inter-départementale et inter-régionale, mais cela ne débouche pas vraiment sur l'unité administrative, d'autant qu'au début des années 1980, les forces jacobines et départementalistes reprennent du poil de la bête, viennent à bout du COCAPAR et menacent fortement les autres structures de pays. «Il ne faut plus désormais parler du Pays de Redon, mais du sud de l'Ille-et-Vilaine, du nord de la Loire Atlantique et de l'est du Morbihan» déclare alors un conseiller général du secteur !

Pour maintenir la logique de centralité, l'idée d'un territoire, d'un département (le 96e) à un arrondissement, comme celui de Belfort, est lancée au début des années 1980, mais, si une bonne partie de la population y adhère, son faible écho auprès des élus amène les tenants de l'unité administrative du territoire à repenser l'action autour de l'intercommunalité, d'abord en proposant la constitution d'un parc naturel sur le Pays de Redon sous forme de syndicat mixte, puis, après la loi de 1992, celle d'une communauté de communes avec taxe professionnelle unique. Ces propositions ne suscitent pas non plus immédiatement l'enthousiasme : les communes ne sont pas toutes prêtes à partager leurs richesses ! Il faut attendre 1996 pour voir finalement la Communauté de communes du Pays de Redon se créer sous cette forme. Après plus de 10 ans de fonctionnement, on ne peut que prendre acte que, grâce à l'intégration fiscale, aux dotations de solidarité aux communes membres, aux nouvelles compétences prises, l'intercommunalité bien comprise a contribué à redonner au pays de Redon des couleurs.


L'enjeu de demain: la création d'un Grand Redon

L'évocation de l'histoire territoriale ancienne et récente du pays de Redon le montre : les suggestions de modification des limites administratives, aussi obsolètes, aussi coupées des réalités vécues soient-elles, ne constituent pas forcément et finalement les voies les plus rapides, à faire reconnaître les réalités du pays de Redon, ses besoins en matière économique, sociale et sanitaire, culturelle et sportive, d'habitat et d'environnement, de transports et de qualité de vie. La prégnance encore vivace de la Première République, chez nombre de politiques, et d'un découpage administratif de la France de 1790 relevant plus de l'abstraction et du fantasme que des réalités de terrain, fait souvent confondre conservatisme territorial et valeurs républicaines. À cela s'ajoutent les différents corporatismes attachés à ce découpage. Tout changement en ce domaine semble encore être un crime de «lèse-République» !

Si l'on veut s'appuyer sur les collectivités locales pour créer une nouvelle dynamique territoriale, on ne peut que constater que les aides publiques, rapportées par habitant, vont prioritairement aux concentrations urbaines, aux grandes agglomérations, aux métropoles. Force est aussi de constater qu'en matière d'intercommunalité les communautés d'agglomération sont privilégiées au détriment des communautés de communes, tant en termes de dotation globale de fonctionnement de l'État que de forme des transferts de compétences ou de reconnaissance des fonctions de centralité. Force est de constater que, de ce fait, le rôle joué par les villes centres des communautés de communes du type Redon pèse peu et est même minoré ; et que ces petites villes sont les premières victimes des restructurations territoriales de l'État : justice, santé, finances...


Face à cette priorité donnée à la concentration concentrique, au toujours plus grand, toujours plus gros, la solution serait certainement, plutôt que de subir, de passer à l'offensive en proposant :

— la création, sur le territoire de la communauté de communes, d'un grand Redon, d'une ville d'un type nouveau, forte de plus de 50 000 habitants ; par exemple par fusion association : formule employée à Lamballe et permettant à chaque commune d'origine d'avoir un collège électoral séparé, un maire délégué pour les affaires particulières de celle ci, une commission consultative, une autonomie de l'état civil, une section du CCAS et une mairie annexe. La commune conserve ainsi des prérogatives de proximité, tout en faisant partie d'un ensemble urbain reconnu comme une seule et même ville. Dans les grands centres urbains, du reste, on sent bien que la loi sur les communautés d'agglomération autour de l'an 2000 est une forme tacite de validation de la ville d'aujourd'hui et d'accélération objective de sa reconnaissance officielle. Pourquoi n'en serait il pas de même pour les communautés de communes organisées autour des petites villes( moins de 15 000 habitants) ?

— une conception originale et novatrice de la ville, paysagère et polynucléaire, mariant harmonieusement le minéral et le végétal, l'agriculture et les autres activités productives, valorisant la qualité de la vie et la fluidité de circulation et susceptible d'attirer nouveaux résidents et investisseurs.

— une réponse adaptée et originale aux attentes d'une population qui ne présente plus de différence avec celle des villes, que ce soit en termes de comportements ou de besoins, et qui circule aujourd'hui au quotidien indifféremment sur l'ensemble du territoire concerné, tant pour le travail, les écoles et les achats que pour les services à la personne, les loisirs sportifs et culturels.


Cette proposition présenterait de nombreux avantages :

— pouvoir discuter, négocier et agir, dans de bonnes conditions, avec les Pouvoirs Publics et les acteurs de la couronne urbaine environnante (Rennes, Nantes, Saint-Nazaire, Vannes, voire Châteaubriant et Ploërmel), tout particulièrement en matière d'infrastructures et de services, de diversification et requalification économiques, d'enseignement supérieur et de recherche, de transports en commun et d'environnement, d'urbanisme et d'habitat.

— amener l'État, les Régions et les Départements à résoudre de façon pragmatique, concrète les problèmes posés par le découpage administratif du Pays de Redon, ne serait-ce qu'en les obligeant à se déterminer sur l'appartenance de cette ville nouvelle aux échelons supérieurs. Le même effet pourrait, du reste, être produit par une demande de fusion des communes de Saint-Nicolas-de-Redon et Saint-Jean-la-Poterie avec Redon pour que celle-ci puisse atteindre les 15 000 habitants nécessaires à la transformation de la communauté de communes en communauté d'agglomération.

— communiquer de façon positive sur le Pays de Redon en avançant des idées et approches nouvelles en matière de conception et forme de la ville, de réflexion sur les espaces à vivre de demain, de proposition sur le devenir de la ruralité, d'aménagement et de réorganisation administrative du territoire. Ce type de promotion du Redonnais aurait en outre comme avantage de trouver un écho régional et national fort, autrement que par les catastrophes et faits divers et de rompre avec la communication institutionnelle, convenue et souvent affligeante de notre territoire.

— permettre à la population d'élire au suffrage universel ses représentants sur l'aire communautaire.


Pour le moins, il conviendrait, pendant tout ce prochain mandat, que les délégués à la communauté de communes raisonnent comme s'ils étaient membres d'un conseil d'une telle ville et pensent en permanence à l'intérêt de l'ensemble du territoire communautaire : l'espace à vivre d'aujourd'hui.

Il y a près de 1200 ans, des moines bretons décidaient sans grands moyens de construire, entre mer et terre, eau douce et eau salée, territoire franc et territoire breton, un monastère au point de rencontre de l'Oust et de la Vilaine, au cœur d'un vaste ensemble de marais et de confluences. Ils surent en faire la principale abbaye du duché, le sanctuaire préféré de ses ducs, fédérant les ermitages et les prieurés environnants préexistants en une sorte de Mont Athos. Ils générèrent ainsi une ville, un pays en harmonie et cohérent avec son environnement naturel, en phase avec son époque.

En ce début de nouveau mandat, de nouveau siècle, les élus de la communauté de communes sauront-ils retrouver l'esprit pionnier et prospectif des fondateurs de la ville de Redon pour imaginer et se donner les moyens de façonner la cité et le pays de Redon des temps à venir, pour le plus grand bénéfice de ceux qui auront choisi d'y vivre ?

Jean Bernard Vighetti
Maire de Peillac
le 23 avril 2008

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