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- Communiqué de presse -
PMA: Seconde lettre ouverte au chef d'Etat
Le 3 avril 2013 Monsieur le Président de la République française, Par courrier du 22 janvier 2013, je vous soumettais les raisons constitutionnelles pour lesquelles un référendum s'imposerait avant de légiférer au
Pascal Dazin pour alphabet du respect des enfants le 3/04/13 10:08

Le 3 avril 2013

Monsieur le Président de la République française,

Par courrier du 22 janvier 2013, je vous soumettais les raisons constitutionnelles pour lesquelles un référendum s'imposerait avant de légiférer au bénéfice de femmes aptes à la procréation et souhaitant porter un enfant légalement privé de père naturel.

En effet, comme je le détaillais, le respect de la CIDE ratifiée par notre pays s'impose en application de l'article 55 de notre Constitution, et l'application du principe de précaution s'impose tout autant dans le cadre de la prévention primaire de troubles des enfants à naître et subissant une telle amputation psychoaffective, sous prétexte exclusif de droits nouveaux pour la population féminine.

Garant du respect de notre Constitution commune, et ce en application de l'article 5 de cette même Constitution, vous n'avez nullement contredit mon analyse dans votre courrier du 13 février (PDR/SCP/E&AB020665).

Cependant, vous nous avez répondu vous en remettre à ce sujet à l'avis du Comité Consultatif National d'Éthique.

Aux termes de la loi du 6 août 2004, ce comité a pour mission de donner des avis consultatifs sur les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé.

Le CNCE a d'ailleurs émis un avis consultatif en toute indépendance et en pleine légitimité au sujet de l'AMP, assistance médicale à la procréation, dans le but de servir la cause des couples médicalement stériles.

Force est pourtant de noter que les techniques de fécondation n'ont fait aucun progrès récent dans le domaine de la fécondation de femmes non stériles souhaitant qu'un enfant à concevoir serait privé de père.

Dans votre récente participation à une interview télévisée, vous avez confirmé vous en remettre pour la PMA à l'avis consultatif du CNCE, et avez également confirmé un des propos que je vous avais soumis : dans le projet de certains membres du gouvernement, la PMA serait offerte à très court terme aux femmes qui souhaitent mettre au monde un enfant sans père, quelle que soit ce que l'on appelle «leur  orientation sexuelle ».

Outre que le CNCE n'est, comme son titre l'indique, que consultatif, nous estimons qu'il n'est pas compétent pour apporter une réponse à une problématique hors champ médical, et hors champ de progrès techniques récents, ce qui est le cas de la « PMA » pour toutes.

Nous maintenons que c'est en respect de la Constitution française que ce qui peut se passer légalement dans d'autres pays européens en la matière ne doit pas être un prétexte pour tirer notre société française vers le bas. Nous avons plutôt un devoir historique d'exemplarité sociale à soumettre aux partenaires européens.

Cette PMA n'est d'ailleurs pas souhaitée par des couples homosexuels, mais est en pratique ardemment désirée par une petite nébuleuse de lobbies hyper féministes passionnels qui souhaitent légaliser la « Paternité Maternellement Asphyxiée ».

Elle concerne des femmes en bonne santé, que rien ni personne n'empêche de procréer, mais qui sont fascinées par l'élevage d'enfants sans père, au même titre que des groupuscules d'hommes imaginent pouvoir un jour s'accaparer l'élevage d'enfants sans mère sous prétexte qu'ils vivraient en couples...

Dans un pays dont les citoyens sont en souffrance identitaire plus cruelle chaque jour, où tant d'enfants sont privés de père efficace par discrimination judiciaire banalisée, n'avons-nous pas mieux à faire que de satisfaire des besoins adultes passionnels et immatures, en autorisant la venue au monde d'enfants légalement monoparentaux biologiques, et ce au mépris de leurs besoins fondamentaux, et je le répète, des fondements de notre Constitution actuelle?

Dans un pays où la discrimination judiciaire familiale entraine tant de souffrances affectives et de carences éducatives, doit-on aggraver irrémédiablement les pertes de repères en éliminant légalement le sexe parental haï par une poignée d'activistes?

Notre réponse est catégoriquement négative, et nous ne doutons pas qu'en tant que Président actuel de notre République, vous serez quant à vous attaché à respecter notre Constitution ou à soumettre au préalable son involution au peuple souverain.

Vous aurez le courage d'affirmer nos valeurs sociales communes, plutôt que de laisser faire ou favoriser la légalisation anticonstitutionnelle de telles dérives où les enfants à naître ne sont plus que caution passionnelle et incarnation projective d'un féminisme dénaturé.

Au demeurant, une telle atteinte aux besoins fondamentaux de repères équilibrés des enfants nous rendrait inéluctablement encore plus fragiles et plus perméables à d'autres extrémismes du bout du monde, comme d'atroces faits divers commis par des jeunes désaxés par discrimination parentale judiciaire nous l'ont récemment rappelé à Toulouse ou à Oslo.

Je vous remercie pour votre attention à la présente, et vous adresse, Monsieur le Président de la République française, mes salutations respectueuses.

P. DAZIN, président de l'Alphabet du Respect des Enfants

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