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Petit dictionnaire du mouvement breton à l'attention de ceux qui racontent n'importe quoi : B
Mardi, jour du dictionnaire du mouvement breton ! Après le succès du premier volet de cette enquête, voici la suite avec les "oubliés" de la lettre A et la lettre B
F. Lécuyer pour ABP le 23/08/11 15:54

Mardi, jour du dictionnaire du mouvement breton ! Après le succès du premier volet de cette enquête, voici la suite avec les "oubliés" de la lettre A et la lettre B.

Pour cette fin d'été, l'ABP vous propose chaque semaine, sous forme de dictionnaire, un tour d'horizon des mouvements, organisations et revues politiques bretons.

En effet, tout article sur le mouvement breton dans la «presse nationale» (c'est-à-dire la presse parisienne) entraîne l'arrivée d'un journaliste venu de Paris en TGV sillonnant durant une semaine (dans le meilleur des cas) la Bretagne dans une voiture de location. L'article résultant de ce périple sera, malheureusement, bien souvent perclus d'erreurs et d'approximations.

Le mouvement breton – “an emsav” – étant complexe et fluctuant, il convient d'en rappeler les réalités actuelles.

Les oubliés du A

– Ai'ta («Allez !»). Collectif de promotion du breton dans l'espace public.

Créé en 2005 dans le Trégor, Ai'ta s'inscrit dans la droite ligne de «propagande par le fait/désobéissance civile» non-violente des Démos basques. Spécialisés dans les actions symboliques et spectaculaires dans des endroits publics (gares, places centrales, etc...), les militants d'Ai'ta se remarquent par leurs tee-shirts de couleur orange.

Apolitique, Ai'ta comprend beaucoup de jeunes nationalistes (autonomistes et indépendantistes) ainsi que des personnes n'ayant aucune affiliation politique. Ai'ta est réputée pour la cohabitation pacifique, dans ses rangs, de toutes les tendances de l'emsav et au-delà (excepté l'extrême-droite).

Ai'tafonctionne sur une grande autonomie des comités locaux. Assez actif, le mouvement séduit un nombre non-négligeable de jeunes notamment ceux issus des écoles bilingues ou des cours de breton pour adultes. Ai'ta peut mobiliser plusieurs centaines de personnes sur une action ponctuelle, notamment dans son bras de fer avec la SNCF pour le bilinguisme dans les gares.

Porte-parole : Mouvement horizontal dans son fonctionnement mais on remarque souvent les interventions de Tristan An Nedeleg, Dewi Siberil, etc... suivant les régions.

– L'Andon dou Galo («la Persistance/Résistance/Tenacité du gallo»). Mouvement de défense et de promotion du gallo.

Président : Mickael Genevée.

L'Andon dou Galo est une association au nombre de membres modeste mais à l'influence certaine en matière de renouveau du gallo. L'Andon dou Galo intervient dans le domaine de l'édition (par le biais de la maison d'édition : les Emoleriy au Sorgarr («les Editions de la Salamandre» en gallo); de romans policiers, de livres pour enfants et de dessins animés en gallo. ADG intervient également dans le domaine des cours et stages de gallo pour adultes, d'initiation au gallo dans les écoles primaires et d'actions contestataires.

Rompant radicalement avec un mouvement gallo centré sur le monde des contes paysans , la culture de Haute-Bretagne (cidre, jeux, danses, musique) et de la confusion «gallo-patois», l'Andon dou Galo puise ses sources dans les mouvements de défense et de promotion du breton, du basque, du corse, du catalan, etc... . ADG a été la première organisation a produire un dessin-animé en gallo (Miston le P'tit Chutiao, «Miston le chiot» en gallo), à publier des romans policiers en gallo et à organiser des manifestations pour le gallo. La journée «dou galo su les paniaos» («du gallo sur les panneaux» en gallo) et la mise en place d'un cortège spécifique pour le gallo lors de la dernière manifestation de Nantes l'ont été à l'initiative de l'Andon dou Galo.

Les réunions et la communication de l'Andon dou Galo sont faites en gallo (avec parfois une traduction en breton et en français également), ce qui est un cas unique dans le mouvement gallo.

ADG promeut le projet d'une Bretagne bilingue (breton-gallo) et, partant, entretient de bonnes relations avec les mouvements de défense du breton, notamment ceux proches des nationalistes. Kuzul ar Brezhoneg a parfois représenté ADG lors des réunions de l'Institut Culturel de Bretagne (duquel ADG est membre).

L'Andon dou Galo édite le journal satirique Druj («joue !/baise !» en gallo) et projette de créer une revue littéraire en gallo.

Bemdez («Tous les jours»). Association culturelle et politique vannetaise.

Implantée uniquement à Vannes mais intervenant sur l'ensemble de l'Est du département du Morbihan, Bemdez est une association atypique. Malgré son sous-titre «d'association culturelle», Bemdez intervient aussi dans les domaines politiques et sociaux. Bemdez fut à l'origine d'une liste «bretonne» lors des municipales de 2001 à Vannes. Cette liste fut un succès en dépassant les 5% au premier tour dans une ville réputée peu acquise aux idées bretonnes et progressistes.

Multipliant les collaborations et les collectifs sur divers sujets (défense des prisonniers politiques bretons, cours de breton et de gallo, lutte contre la spéculation immobilière, contre le projet de menhirland à Carnac, pour la défense de l'Ibis Sacré, pour la signalisation bilingue, etc...), Bemdez a fini par s'épuiser et l'association est aujourd'hui en sommeil. La personnalité et le dynamisme de son président Beltram Deléon ont permis de maintenir une activité militante bretonne sur Vannes autour de Bemdez. Malheureusement, la multiplication des projets (voir des noms de structures regroupant en fait les mêmes personnes) rend difficile la gestion et la pérenité de l'association.

Dernier avatar en date de la «mouvance Bemdez» : l'antenne de la liste «En avant Bretagne/War-raok Breizh» sur Vannes qui a présenté deux candidats aux dernières cantonales dont Beltram Deléon lui-même (scores inférieurs à 3%).

Bemdez n'entretient aucune publication.

Bertaèyn Galeizz («Bretagne Gallèse» en gallo). Association de défense et de promotion du gallo.

Malgré le sous-titre de l'association, Bertaèyn Galeizz est plus proche de la promotion des contes paysans en patois mi-gallo mi-français que de la promotion de la langue gallèse stricto-sensu.

BG a été créée en 1976 (sous le nom des «amis du parler gallo»). La quasi-totalité des acteurs du mouvement gallo sont passés par l'association même ceux qui animent désormais des organisations concurrentes. BG s'est fait depuis des années le promoteur de l'écriture ELG (Ecrire Le Gallo), écriture aux multiples difficultés d'apprentissage et d'utilisation, qui est rejettée par la totalité des écrivains gallos actuels (au profit de l'ABCD).

Bertaèyn Galeizz organise chaque année, au mois de septembre, la fête «Mill-Goull», est membre du Conseil Culturel et représente la Bretagne au sein de DPLG (Défense et Promotion des Langues d'Oïl), sensé représenter au niveau français les langues d'Oïl.

Bertaèyn Galeizz a édité de nombreux ouvrages et entretient une revue devenue bulletin interne : «Le Liaun» dont la particularité est d'être la seule revue en gallo écrite en français.

Le gallo n'est pratiquement jamais utilisé au sein de Bertaèyn Galeizz et la plupart de ses dirigeants ne le parle que difficilement.

Le président de Bertaèyn Galeizz est Jean-Luc Ramel, défenseur sincère et opiniâtre du gallo et de la Bretagne. Il était auparavant président de Maézoe («maintenant, désormais»

en gallo).

Breiz Atao («Bretagne Toujours»). Site internet raciste

Le site internet «Breiz Atao», même s'il le revendique, n'entretient aucune véritable filiation avec le journal éponyme organe du PNB (Parti National Breton) d'avant-guerre.

Site internet raciste et proche des idées nazies, Breiz Atao s'est fait tristement connaître du grand public pour avoir dénoncé le fait «qu'un homme de couleur joue de la bombarde» (sic !). Breiz Atao est dirigé par Boris Le Lay. Originaire de Rosporden, Boris Le Lay fut crêpier au Japon mais est revenu depuis quelques mois en Bretagne. Raciste, antisémite, admirateur d'Adolf Hitler, a qui il souhaitait chaque année un «bon anniversaire» sur l'un de ses sites «le projet juif», Boris Le Lay a un cheminement idéologique assez confus. Il a, par exemple, été l'un des fondateurs de l'association Breizh Israël (le siège était fixé chez sa mère) dont l'objet était «la promotion des liens entre l'Etat d'Israël, la communauté juive et les Bretons». Quelques mois plus tard, il deviendra un antisémite au discours proche du délire.

Après avoir été membre d'Adsav, Boris Le Lay finira par en être exclu par l'actuel président du mouvement : Ronan Le Gall. Pour se venger, Boris Le Lay aurait fait parvenir à la journaliste Elisabeth Levy des renseignements sur Ronan Le Gall, Patrick Montauzier et leurs familles en indiquant que ceux-ci étaient "antisémites", espérant ainsi des représailles à l'encontre de son ancien camarade de la part d'une organisation extrémiste juive (!)

Breiz Atao ne bénéficie d'aucun soutien dans l'Emsav ou dans la société et ses idées sont totalement réprouvées par l'immense majorité des bretons. Plusieurs plaintes ont été déposées à son encontre.

Breizhistance ou Breizhistance PPB (parti Socialiste de Bretagne). Indépendantiste d'

extrême-gauche.

Scission d'Emgann (au cours de laquelle la plupart des cadres et militants sont partis pour fonder Breizhistance), Breizhistance a gardé la culture militante d'Emgann tout en s'inscrivant désormais clairement dans le processus électoral. Présent lors des dernières municipales et cantonales, le mouvement, allié au NPA, a fait, dans l'ensemble, des scores modestes. Le mouvement compte tout de même un élu à Saint-Herblain (44. Troisième ville du département) grâce au système d'alternance de la liste Saint-Herblain Autrement.

La section rennaise de Breizhistance (une des plus importante) mène depuis quelques mois une politique d'alliance sur des bases anti-fascistes avec des formations d'extrême-gauche et/ou anti-fascistes.

Effectifs : entre 70 et 100 membres.

Breizhistance entretient des relations internationales avec l'ex-parti indépendantiste basque Batasuna, Corsica Libera, le Republican Sinn Fein irlandais, le Scottish Socialist Party écossais.

Breizhistance n'entretient aucune publication papier.

Bremañ («Maintenant» en breton). Mensuel en breton.

Journaliste et secrétaire de rédaction : Milio Latimier

Directeur de publication : Olier ar Mogn

Créé en 1980, longtemps dirigé par l'actuelle élue chargée des affaires linguistiques au conseil régional de Bretagne (4 départements) Lena Louarn, Bremañ affiche une longévité et une qualité exceptionnelles.

Bremañ n'est pas à proprement parler une publication politique, ses thèmes touchants la culture, la politique, l'économie, l'international, etc.... sont ceux d'un news magazine lambda. Les thèmes bretons et nationalistes sont, par contre, abordés sans a priori négatifs ni volonté de caricaturer.

Bremañ entretient un hebdomadaire d'informations sur internet baptisé «Bremaik» («d'ici peu» en breton)

Bretagne Football Association (BFA). Association gérant l'équipe de Bretagne de Football.

Même si BFA ne fait pas partie stricto-sensu de l'Emsav, il en est à la lisière proche. Créée officiellement en 1997 (mais prenant la suite de divers projets et associations antérieurs notamment au niveau du football en salle), BFA s'occupe de l'équipe de Football de Bretagne, équipe habilitée à disputer des rencontres internationales amicales.

L'équipe de Bretagne dispute régulièrement des matchs internationaux, les derniers en date ont eu lieu en Corse face au Togo et à la Corse et plus récemment un match a opposé la Bretagne à la Guinée-Equatoriale (à Saint-Nazaire). BFA a pour ambition de créer, un jour, une équipe nationale de Bretagne sur le modèle des équipes galloises et écossaises.

Le président de BFA est Gérard Russo, de Saint-Sébastien (44), actuel manager général de l'équipe nationale du Congo.

Bretagne Réunie. Association pour la Réunification de la Bretagne (Loire-Atlantique en Bretagne)

Président : Paul Loret.

Créée en 1980 sous le nom de CUAB (Comité pour l'Unification Administrative de la Bretagne. Prenant la suite de deux associations poursuivant les mêmes buts), Bretagne Réunie a toujours agi en tant que «groupe de pression et de sensibilisation» sur le problème de la séparation de la Loire-Atlantique du reste de la Bretagne. Groupe de pression et de sensibilisation à destination de la population de Loire-Atlantique et des 4 autres départements bretons mais également à destination des décideurs politiques et économiques.

(Début d'un passage tiré de Wikipedia) «Cette association agit en animant un collectif d'élus locaux, des comités locaux d'adhérents, un réseau de socio-professionnels et des chercheurs, en se dotant d'une expertise citoyenne, en réalisant de l'éducation populaire sur la découverte de l'identité bretonne du Pays nantais et sur les intérêts à une réorganisation régionale permettant la réunification du territoire breton. Elle organise des actions revendicatives (manifestation de 5 000 à 10 000 manifestants à Nantes depuis plusieurs décennies, notamment en 1998, 1999, 2001, 2003 et 2004), des actions de sensibilisation. Elle élabore des propositions concrètes et lutte contre l'éradication de l'identité bretonne du Pays nantais, contre l'image d'une région Bretagne omettant la Loire-Atlantique, contre la création d'une identité « paysdeloirienne » et contre une éventuelle région « Grand Ouest » rampante. L'association est unitaire, apolitique et dialogue avec les élus locaux et nationaux de tous bords, à l'exception des partis extrémistes, elle agit dans le respect des lois républicaines.» (Fin du passage extrait de Wikipedia).

Dans les faits, le CUAB, notamment dans la fin des années 90 et 2000, a entretenu des rapports contrastés et ambigües avec, d'une part les organisations plus revendicatives (notamment autour d'Emgann) et d'autres part avec les élus de Loire-Atlantique, notamment avec Jean-Marc Ayrault maire PS de Nantes; calmant les ardeurs de certains en espérant, en vain, un déblocage des autres par la voie du lobbying. L'accession à la présidence du département 44 du fondateur du CUAB Patrick Maréschal en 2004 a constitué le point d'orgue de cette stratégie qui sera ponctuée de nombreux faux-bonds de la part des élus et notamment de Jean-Marc Ayrault (attente déçue d'une motion pour la réunification en conseil municipal de Nantes, ridiculisation de BR lors d'une assemblée d'élus, attente d'avancées plus importantes du duo Mareschal/Le Drian, etc...).

Après une longue fâcherie avec les organisations nationalistes, Bretagne Réunie a fini par infléchir la stratégie «notable et institutionnelle» pour revenir à une stratégie de complémentarité et de collaboration avec des organisations plus offensives telles 44=BZH.

L'arrivée de Paul Loret, personnalité respectée, à la tête de Bretagne Réunie a marqué la pérénisation de cette nouvelle donne. Notons que Paul Loret est issu d'une famille originaire de Loire-Atlantique, ce qui dans le contexte particulier du pays nantais est un atout supplémentaire pour Bretagne Réunie.

Bretagne Réunie a réussi, au fil des années, à accumuler, grâce à sa bonne implantation dans les secteurs sociaux-économiques de Loire-Atlantique, une expertise certaine et écoutée en matière de développement socio-économique de la Loire-Atlantique (affaire des vins du vignoble, du classement du châteaux des Ducs de Bretagne dans les châteaux de la Loire, etc...).

Bretagne Réunie entretient un bulletin interne de bonne facture : le courrier de l'Unité.

Brud Nevez («Nouvelle Renommée» en breton). Bimensuel littéraire régionaliste en breton.

Directeur de publication : Fañch Broudig (ancien présentateur des émissions en breton sur France 3)

Même si Brud Nevez, créé en 1957, est une revue strictement littéraire, elle participe au débat sur la place de la langue bretonne en Bretagne et, partant, sur les enjeux de celle-ci.

Représentant le courant régionaliste (et opposé au nationalisme breton) sensé continuer l'esprit de la «Résistance», Brud puis Brud Nevez est une revue où affleure les querelles sur l'orthographe (BN est la dernière revue à ne pas être rédigée en écriture «Peurunvan», l'écriture utilisée par 99% des écoles, associations et publications), la question de la pertinence des néologismes et du «breton littéraire», la critique des idées nationalistes, l'attachement à la république française, etc...

BN est une émanation des éditions Emgleo Breiz («Entente Bretonne» en breton) qui affichent, depuis quelques années une vitalité et une modernité étonnante (édition en E-books, site internet dynamique, édition régulière de nouveaux livres, etc...

Voir aussi :
Cet article a fait l'objet de 2679 lectures.
Fabien Lécuyer est spécialisé dans l'enquête journalistique, les mouvements "en marge" du bipartisme et les mouvements indépendantistes .
Voir tous les articles de de F. Lécuyer
Vos 6 commentaires
Fulup Emery Le Mardi 23 août 2011 20:43
Dreist !
dedenus kenañ eo ar pennadig-mañ ! mersi dit
(0) 

ex site bretagne unie Le Mardi 23 août 2011 23:00
justement en comptant emgleo breiz , je ne pense pas qu'on arrive pour le peurunvan à 99%des publications !
(0) 

breton sceptique Le Mercredi 24 août 2011 10:49
Sur Breiz atao :
je ne pense pas que ce site dénonçait qu'"un homme de couleur jouait de la bombarde" mais
ce site déniait à cet homme le droit d'être Breton car noir.
pas tout à fait la même chose.
cela n'excuse pas les relents nauséabonds des dérives de leur ideologie.
(0) 

Yann Saïg Karadeg Le Jeudi 25 août 2011 14:50
B
Comme BN
Biscuiterie Nantaise
Bretonne 100%
LU breizhon evel just
(0) 

Fulup Hosking Le Vendredi 26 août 2011 18:05
You could add my blog - The Breton Connection - to your list: http://thebretonconnection.blogspot.com/
Equally an English version of your little dictionary would be most welcome.
(0) 

Brud Nevez Le Jeudi 29 septembre 2011 11:42
Il n'est que temps, sans doute, que nous réagissions au texte de Fabien Lécuyer concernant Brud Nevez. Si nous nous félicitons que soient reconnues la vitalité et la modernité étonnantes tant de Brud Nevez que des éditions Emgleo Breiz – pourquoi "étonnantes" d'ailleurs ? – il nous importe de rectifier quelques inexactitudes et d'apporter les précisions suivantes sur la revue.
Le directeur de la publication est Mari Kermarec. Elle est secondée par une équipe rédactionnelle qui se réunit tous les mois.
C'est Brud qui a été créé en 1957. Le titre n'est devenu Brud Nevez qu'en 1977.
Utiliser le terme "querelle" paraît désuet et quelque peu péjoratif. Si divergences il y a, ne s'agit-il pas tout simplement de débat ? A supposer qu'il y en ait…
Ecrire que dans Brud Nevez affleurent les querelles sur l'orthographe du breton n'est pas exact : il n'en est que très rarement question dans la revue, et guère davantage ailleurs. Le fait qu'elle soit publiée en orthographe universitaire ne manifeste que deux choses. D'une part, que les bretonnants ont le choix depuis plus de cinquante ans en matière d'orthographe : pour le lecteur, les différences ne sont pas insurmontables, et le breton n'est pas la seule langue qui soit dans ce cas de figure. D'autre part, qu'un accord serait bien évidemment souhaitable : mais peut-il être imposé ?
Brud Nevez n'est pas la seule publication en breton à ne pas être rédigée en écriture "unifiée". Vous ne connaissez pas Minihi Levenez ?
Enfin Brud Nevez n'est pas aujourd'hui une revue strictement littéraire. Elle continue de publier de la poésie, du théâtre, des nouvelles, des traductions… Mais elle propose aussi des dossiers sur des questions de société et une partie magazine consistante, qui aborde les sujets les plus divers. Seuls ceux qui ne la lisent pas ne se rendent pas compte de son ouverture d'esprit et de l'intérêt qu'elle présente. On peut même la télécharger en pdf sur internet !
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