Perros-Guirec : un projet reconnu vertueux qui est bloqué

- Communiqué de presse -

Le projet de réaménagement de l’ancienne colonie de vacances du Quinquis à Perros-Guirec répond à de nombreuses préoccupations fortes de la population et des élus. Rappelons que ces anciens bâtiments peuvent être acquis pour un tarif très inférieur au prix du marché et qu’un projet rend possible l’hébergement de saisonniers l’été en accueillant un collège […]

L’article Perros-Guirec : un projet reconnu vertueux qui est bloqué est apparu en premier sur UDB.

Par UDB le 15/01/23 23:16

Le projet de réaménagement de l’ancienne colonie de vacances du Quinquis à Perros-Guirec répond à de nombreuses préoccupations fortes de la population et des élus.

Rappelons que ces anciens bâtiments peuvent être acquis pour un tarif très inférieur au prix du marché et qu’un projet rend possible l’hébergement de saisonniers l’été en accueillant un collège Diwan l’hiver.

La location à l’association Diwan permettrait enfin à la population nombreuse du Nord du Trégor de scolariser sur place ses enfants en immersion en breton, contribuant ainsi à une valorisation d’un patrimoine culturel et à la création de 20 emplois. En effet, le collège Diwan à Plésidy, unique collège immersif du département, est trop éloigné et donc inaccessible pour la très grande majorité des familles du secteur. Rappelons que dans notre département, historiquement le deuxième en nombre de locuteurs en breton, a pris ces 20 dernières années un tel retard dans l’enseignement bilingue qu’il est aujourd’hui pratiquement au même niveau que l’Ille-et-Vilaine !

L’innovation est de rendre possible la location aux travailleurs saisonniers en équilibrant les comptes par la présence d’un collège Diwan hors-saison.

Le site pourrait sans problème accueillir une centaine de saisonniers, sauvant autant d'emplois qui ne trouvent plus preneur, faute de logement à proximité et compatibles avec des horaires de travail souvent décalés.

Un tel projet est évidemment éligible aux aides publiques pour l’achat et la réhabilitation des bâtiments. Mais le plus important est que le coût total du projet est inférieur au prix du terrain, ce qui en fait un projet à risque financier nul pour les collectivités.

L’enjeu dépasse très largement la culture bretonne. L’accueil des saisonniers et l’activité saisonnière qui en résultent sont indispensables à la survie des commerces à l’année, seule garantie contre le fléau des “volets clos” et de la spéculation immobilière qui en découle.

C’est donc un projet économique, social et culturel vertueux, une opportunité qui se présente rarement.

Mais alors que le projet est prêt pour passer en phase de réalisation depuis plus d’un an, les discussions s’éternisent. Comment se fait-il qu’il soit si difficile de lancer un tel projet, sans doute l’un des meilleurs projets présentés depuis longtemps sur la Côte de granit rose ? Tous les professionnels et élus rencontrés disent que le projet est au cœur des besoins actuels, à l’exception notable de l’exécutif départemental, seule voix dissonante parmi les collectivités territoriales.

Pourquoi ?

Fédération du Trégor-Goëlo de l’Union démocratique bretonne

Voir aussi :