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Pays Basque - Euskadi, débats sur le futur
Discours de Josu Jon Imaz, président national d'EAJ-PNB, le 2 février dernier, au forum Europe - Bilbao.
Par Benat 0teiza pour EAJ - PNB le 22/02/07 19:22

Discours de Josu Jon Imaz, président national d'EAJ-PNB, le 2 février dernier, au forum Europe - Bilbao.

Bienvenue à tous, bonjour à tous :

Je souhaite remercier le Forum Europa-Bilbao qui sous la présidence de Jose Luis Rodriguez me donne la chance de partager ce colloque avec vous tous. C'est un forum qui a été crée dans l'attente d'une nouvelle période. Zorionak.

Je sais que votre organisation aurait souhaité un forum de débats, d'idées et de projets dans un climat de paix. Pour l'instant , ce n'est pas le cas. Cela nous a perturbé tous très fortement. Mais je suis convaincu que ce forum sera prochainement un de ceux qui contribuera au débat d'Euskadi post-ETA. Nous aurons sans doute l'occasion de le voir prochainement. Même si actuellement, endeuillés par l'assassinat de deux personnes au Terminal T-4 de l'Aéroport de Madrid, ces paroles semblent des voeux pieux. Je souhaite adresser mes plus sincères remerciements à Eduardo Uriarte, modérateur du débat à venir. Il y a encore une information qu'il n'a pas pu nous donner et pourtant, l'heure de la retraite professionnelle a sonné. Je sais comment il la diffuserait. Claire, concise pour que le citoyen anonyme qui vit cette chose à distance, la comprenne et la ressente comme sienne. Et de plus en 20 secondes. Quand il y a 8 ans, lors d'une conférence de presse durant laquelle j'expliquais aux journalistes le Plan Sectoriel de l'Energie Eolienne, un homme à lunettes m'a embroché depuis le fond de la salle, en adressant le microphone en avant : « Pourrais-tu expliquer en 20 secondes tout ce qui a été dit pour que l'on comprenne ? » Je me suis rendu compte que je ne connaissais rien en communication. J'ai appris à admirer et à aimer Eduardo Uriarte. Quand il est sorti satisfait de la salle de presse de la SPRI, j'étais satisfait d'atteindre mon objectif. Peut-être prendras-tu la retraite en pensant que je n'ai pas appris grand chose. De toute façon merci Eduardo pour le fait d'être un bon journaliste et pour ce que tu nous as appris.

Je tenterai dans les minutes qui suivent d'émettre ma réflexion sur la période politique actuelle que vit la société basque, sur les débats que nous devons aborder pour l'avenir. Je souhaite pointer certains des objectifs principaux qui de mon point de vue préocuppent la société basque.

L'objectif de la paix

Le premier objectif est celui de la paix. Je ne souhaite pas être politiquement correct. Je pense que le volontarisme peut être louable mais nous, leaders politiques devons être clairs. Il y a maintenant un mois ETA a rompu le processus de paix. Le final dialogué, comme nous l'avions concédé est rompu. Les conditions ne sont pas réunies à ce jour pour cela. Le processus reposait sur des bases solides, deux courants de fond structurels.

D'une part, un changement de l'environnement international après le 11 septembre 2001, l'avancée vers un espace politique et judiciaire commun européen et l'irruption du terrorisme radical international qui de fait a diminué l'espace d'ETA. Malheureusement, ETA peut encore tuer, mais ses actions seront jour après jour plus difficiles. C'est comme une sinusoide qui à chaque fois aura moins d'amplitude. Cela n'a pas changé après l'attentat de Barajas.

Le second facteur, plus important encore à mon avis est constitué par les changements de l'environnement politique et sociologique qui ont appuyé ETA durant tant d'années. Il acceptait en silence le discours du groupe terroriste, selon lequel, la violence est un instrument valide pour l'action politique. Ce monde souhaite la fin de la violence, une partie importante de l'environnement de Batasuna ne souhaite plus qu'ETA poursuive la violence. Même si ce n'est pas pour des raisons éthiques, il y a une perception généralisée que le terrorisme d'ETA est un obstacle à son projet politique. Si ETA poursuit cette spirale de la violence, une part importante du monde de Batasuna s'en éloignera. Le chemin serait la grapization, celui du terrorisme résiduel qui ne bénéficie que d'un faible appui social et à moyen terme, c'est la fin. Mais en route, le monde de l'autoproclamée gauche abertzale implosera. Quelque chose de semblable au mur de Berlin. Lors de sa chute il semblait impossible qu'une telle incongruité se maintienne durant quatre décennies, mais un an avant, le “socialisme réel” semblait un monde solide et consistant.

Que personne n'interprète mes paroles comme une marque d'optimisme vers la fin définitive. La réaction d'ETA face à cette situation peut être celle de la fuite en avant. Cela accélérerait sa fin même si une période dure nous attendrait. Peut-être décideront-ils de maintenir le statu quo pour retrouver des interlocuteurs. Parce qu'il ne reste que la parole, comme nous le rappelle Blas de Otero. Mais le dialogue avec une ETA qui n'accomplit ni de près ni de loin la condition que nous lui avions assignée, c'est-à-dire, la volonté inéquivoque de vouloir mettre fin à la violence, non. Si ETA pense que négocier est compatible avec l'explosion de bombes, nous nous éloignons de la fin d'ETA, parce que nous facilitons les décisions que seule elle peut et doit prendre. Le dialogue est nécessaire avec Batasuna. Mais le dialogue politique compris comme le fait de débattre, de partager des stratégies, dans la perspective d'éventuels accords, cela est impossible aujourd'hui car l'exigence de la société basque est d'élever la voix une fois pour toute face à la violence. Ces règles du jeu sont celles que nous ne pouvons admettre pour avancer vers la construction de la paix qui est bien plus que l'arrêt de la violence mais qui commence avec elle.

Il faut sortir le thème du débat partisan. Un attentat d'ETA ne doit pas leur montrer que les ponts sont rompus, parce que nous lancerions un signal à ETA montrant sa capacité, même avec un appui social réduit, d'affronter la société et les représentants politiques. Ce sont les bases minimum pour un accord entre les partis sur le rejet ... du terrorisme, le soutien à des mécanismes policiers pour y faire face, la solidarité et l'appui aux victimes sans utilisation partisane, le discours de délégitimation du terrorisme en disant clairement que le recours à la violence n'est pas la dérivée naturelle de problèmes politiques existant et que le futur politique de ce pays ne peut se négocier avec ETA, l'application des mécanismes de l'Etat de droit sans politique d'exception et dans le respect scrupuleux des droits humains et le fait d'aborder une fin dialoguée lorsque les conditions seront réunies lorsqu'il y aura une volonté inéquivoque de mettre fin de façon définitive à la violence. Il s'agit de mon point de vue du chemin le plus solide vers la solution, même avec des incertitudes. Mais les stratégies sont claires, avec une volonté affirmée mais sans volontarisme.

Il faut dépasser cette fois ce vieux débat entre l'alternative de vaincre ETA ou de chercher une fin dialoguée. ETA a déjà été vaincu depuis longtemps. La société basque l'a vaincu. Son projet de déligitimation politique et social des institutions démocratiques basques a échoué. Maintenant, il s'agit de mettre fin à la violence. Il faut générer les conditions de la fin dialoguée. Et même si nous n'y renonçons pas, aujourd'hui, 2 février, honnêtement, c'est impossible.

L'objectif de l'autogouvernement

Le second objectif est celui de l'autogouvernement qui nous procure la stabilité. Basé sur des accords politiques larges, il nous permet de centrer le débat politique sur d'autres matières qui sont vitales pour le futur de la génération des Basques. Un accord politique qui définit un modèle du vivre-ensemble, ainsi qu'un cadre de relations avec l'Etat dans lequel il y ait une billatéralité effective, des garanties et des conditions de loyauté. Le pacte et la non-imposition est la procédure par laquelle se constituent les règles du jeu dans les sociétés avancées. Il s'agit en définitive d'atteindre un accord par le respect du cadre institutionnel actuel, en favorisant l'usage du potentiel réel d'évolution lorsqu'il existe des majorités sociales et politiques. Tout cela par le respect démocratique de la volonté de la société basque, mais dans le respect scrupuleux de sa pluralité. Respecter la volonté des Basques inclut le respect des différents sentiments identitaires, en essayant de les intégrer dans un schéma de pacte et d'engagement.

Une solution qui en terme politique d'intégration doit être basée sur un double engagement. Un accord très large en Euskadi et l'approbation politique dans les termes prévus dans les Cortes Générales. En définitive, l'engagement d'un accord étendu en Euskadi qui égale en adhésion l'existant, l'engagement de la part des partis signataires de défendre cela, dans les termes prévus, dans toute la procédure institutionnelle pour finalement, être approuvé par les citoyens basques même si cela limite la majorité nationaliste. Mais, cela suppose également la voie ouverte à la reconnaissance juridique et politique des décisions adoptées, en limitant également les majorités des partis de niveau étatique aux Cortes Générales.

Nous continuons en maintenant notre volonté de pacte et d'accord parce que nous ne comprenons pas que l'autogouvernement puisse se baser sur des principes distincts à celui du libre choix de notre futur collectif et la volonté de pacte au sein de la société basque et de l'Etat. Nous continuons en considérant que le pacte et la non-imposition sont les règles par lesquelles les sociétés avancées sont constituées. Et la société basque, Euskadi est dans ce cas.

Beaucoup d'entre vous viennent du monde économique. Il s'agit en définitive d'appliquer la formule conceptuelle du Concierto Economico au niveau politique. Un Concierto Politico qui réunit culturellement non seulement le nationalisme de ce pays, mais également le droit de tradition carliste-fueriste et des gens de gauche de tradition libéral-fueriste. Il s'agit en définitive d'un modèle politique de relation au sein duquel nous sentons représentés les principaux courants de pensée de la société basque, un modèle qui respecte notre idiosyncrasie, notre identité, qui permette que l'expression de notre volonté démocratique soit respectée, que les différentes sensibilités soient réunies dans une articulation de relation à l'intérieur d'un Etat pluriel à travers le pacte, l'accord afin d'éviter les tentations d'unilatéralisme de toute part. Cela nous oblige à pacter, à nous entendre, même si la prise de décision est plus complexe. Il existe des mécanismes juridico-constitutionnels qui interprétés avec flexibilité permettent une formule de ce type.

Un autogouvernement pour la nouvelle Europe qui apparaît. Un autogouvernement qui détermine pour les institutions basques le niveau de compétence nécessaire pour développer l'identité dans le monde ouvert qui apparaît dans les champs de l'éducation, de la langue et de la culture. Un Concierto Economico consolidé qui permette la prise de décision normative, qui ait un caractère fiscal propre. Les ressources à n'importe quel niveau, judiciaire ou européen doivent être interrogées dans les mêmes termes que ceux d'un autre système général. Compétence en matière économique, environnemental pour développer un environnement compétitif durable dans un monde ouvert. Un système social et de sécurité sociale, complété par une politique fiscale solidaire, nécessaire au maintien d'un cadre de solidarité dans un environnement large de compétence globale, avec un engagement clair en faveur de mécanismes necessaires de solidarité vers le reste de l'Etat.

De plus, un autogouvernement qui bénéficie de garanties juridiques entières et de systèmes d'arbitrage bilatéraux sur la réalisation de ce pacte. Une participation au sein d' instances européennes dans les niveaux de compétence propre de la Communauté d'Euskadi dans le cadre prévu par les Traités actuels. Une politique ouverte de coopération transfrontalière sur les plans culturel, économique, social, environnemental, des infrastructures qui constitue une eurorégion basque, de l'Adour à l'Ebre, des Encartaciones à la Soule, qui développe un tissu urbain pour une bonne qualité de vie dans lequel le trajet le plus long, Baiona-Bilbao sera réalisé en 45 minutes grâce à l'Y basque. Un système de transport qui unira le tissu urbain Donostia-Vitoria-Bilbao-Pampelune-Bayonne entre 30 et 45 minutes. La cité basque, Euskal Hiria comme le dirait Bernardo Atxaga. Ceci est notre modèle d'autogouvernement pour les prochaines années : la capacité de décision, l'engagement en faveur d'un pacte et d'une corresponsabilité, une participation à tous les niveaux de décision et une ouverture vers l'extérieur.

Ceux qui aujourd'hui disent non à l'Y basque sont les mêmes qui il y a 10 ans disaient non au Guggenheim ; les mêmes qui disaient non au Métro de Bilbao, les mêmes qui s'opposaient à l'autoroute de Leizaran. Il conviendrait de ressortir les archives de ceux qui à la fin des années 80, affimaient que l'autoroute de Pampelune permettrait le transfert des tanks de l'OTAN du continent vers la péninsule en la qualifiant d'infrastructure militaire. Ceux-ci passent sans doute désormais par la vieille voie d'Azpiroz, une infrastructure incontestablement civile et non militaire. Que serait ce pays si nous en avions tenu compte et s'il ny avait pas eu EAJ-PNB pour défendre ces projets avec conviction et courage !

Je suis conscient que l'espoir avorté après le 30 décembre rend difficile ce débat. Je ne suis pas ingénu. Mais je refuse qu'ETA nous empêche de faire de la politique. Cette organisation ne nous empêchera pas non plus de permettre aux Basques de trouver l'autogouvernement dont ce pays a besoin.

La construction européenne

La société basque doit participer à tous les débats, à tous les niveaux de décision. Nous devons être également actifs dans la politique européenne et internationale. Je souhaite souligner l'engagement d'EAJ-PNB, comme membre fondateur du Parti Démocrate Européen, en faveur de la construction européenne et du processus de constitutionnalisation en Europe. Ce n'est pas seulement une chimère, ce n'est pas uniquement le fruit de la volonté de paix qui a animé la construction européenne. Cela n'est pas dû uniquement à un projet économique d'un marché et d'une monnaie unique qui favorise la croissance et le bien-être que nous vivons depuis au moins une décennie et demi. C'est une Europe indispensable à notre survie sur le plan de la sécurité, de la liberté et du bien-être. Lorsque nous voyons le débat géostratégique autour de l'énergie, notre conviction européiste nous incite à accélérer le projet politique d'intégration. Le semestre de présidence allemande lié aux élections présidentielles françaises doit être un point d'inflexion pour relancer le débat qui nous permette de reprendre des parties substantielles du projet constitutionnel européen. Nous militons pour une Europe unie, forte qui travaille au coude à coude dans la coopération transatlantique avec les Etats-Unis, en donnant de la stabilité à un monde multipolaire, dans lequel l'axe atlantique doit continuer à demeurer un espace de coopération privilégié.

De plus, pour un petit pays comme le nôtre, nous vivons une période d'opportunité sans précédent. Des opportunités qui ne peuvent être mises en valeur que grâce à un leadership politique clair, une stabilité politique et institutionnelle qui détermine une ambition dans l'agenda politique. Le défi de notre génération. Faire de la société basque une référence dans la créativité, l'innovation, le développement des universités comme pôle de talent et de tolérance, la définition d'une politique intégrale des personnes comme priorité majeure de la construction nationale, faire de l'ensemble d'Euskadi un modèle urbain compétitif, basé sur notre bien-être futur et notre modèle social dans une communauté intégrée avec une identité propre et définie qui mise sur les personnes. C'est notre meilleur actif. Ce leadership pour situer Euskadi en position d'avant-garde dans ce monde différent qui se construit est le grand défi de la société basque qu'EAJ-PNB est disposé à assumer dans sa responsabilité institutionnelle : le Gouvernement basque, les Diputacions Forales et les mairies qui seront choisis en mai.

Le monde évolue. Aujourd'hui, de nombreux produits réalisés ici le sont également en Chine et en Pologne. Notre industrie est et a été à la base de notre force économique et de notre bien-être actuel. Dans 5 ou 6 ans, notre industrie ne pourra plus réaliser les produits réalisés aujourd'hui. Si nous ne bougeons pas, si nous ne nous mobilisons pas à l'échelle du pays, de mauvais jours nous attendront sans doute demain. Notre bien-être actuel n'est pas assuré pour toujours. Nous avons besoin d'une grande mobilisation sociale pour la recherche, la technologie, la science, l'université, la créativité et l'innovation. Grâce à cela, nous pourrons réaliser dans 6 ou 7 ans ce que les Chinois et les Indiens ne peuvent réaliser encore. Nous aurons du travail pour tous. Pour réaliser ces objectifs, il n'y a qu'une recette, miser sur nos personnes et leur créativité.

Une société de valeur

Pour faire face à ce défi, nous avons besoin d'incorporer notre identité, notre manière d'être, nos vertus traditionnelles, à incorporer nos valeurs dans le monde actuel.

Faire face à ce défi suppose de nous impliquer à construire une société basque innovatrice, capable d'anticiper les changements, basée sur des personnes formées qui reconnaissent l'importance du travail bien fait, avec un fort sentiment d'identité qui nous est propre, en appartenance à une communauté qui s'implique dans la solidarité active de tous les membres qui partage un projet à long terme. Une Euskadi cohésionnée dont le projet est partagé par des gens de différentes sensibilités ; des personnes ouvertes au monde, ouvertes à la différence créative, capables d'attirer des personnes d'ailleurs qui souhaitent développer leur talent et leur créativité avec nous. Qu'elles se sentent attirer par le fait d'être Basque avec nous. Garantir la survie et le développement d'Euskadi au XXIème siècle suppose d'être attractif par les valeurs, le comportement que nous développons pour donner envie de vivre avec nous. C'est la garantie du succès de notre projet.

Une Euskadi avec des personnes formées, qui donne la priorité à l'éducation durant toutes les étapes de la vie, dans un monde dans lequel le capital humain constitue l'unique garantie de générer la connaissance, le développement et le bien-être. Une éducation basée sur les valeurs qui ait pour objectif de créer un réseau de professionnels défini par les valeurs du travail bien fait.

En définitive, nous souhaitons promouvoir un grand accord social. Le “contrat social basque” pour un engagement partagé. Celui de faire d'Euskadi un référent leader dans la créativité, l'innovation, à travers un grand projet mobilisateur qui s'engage pour l'éducation intégrale des personnes comme la plus grande priorité de la construction nationale, pour l'innovation comme grand défi social. Miser sur les personnes est notre plus grand actif. C'est la voie unique qui permette aux fils et filles de ce pays de profiter de standards de vie supérieurs aux standards actuels.

Je souhaite achever mon intervention par un vers du poète Orixe qui évoque précisément la vocation de permanence d'un peuple, le nôtre et du nécessaire engagement de la génération actuelle pour le futur :

GEROAK ESAN BEZA “HERRI BAT IZAN ZAN”

EDOTA TA HATS EMAIOGUN HONTAN IRAUN DEZAN

Que l'avenir dise “c'était un peuple”

ou bien donnons à ce peuple le souffle pour qu'il perdure !

Voir aussi :
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Euzko Alderdi Jeltzalea - Parti Nationaliste Basque se définit aujourd'hui comme un Parti basque, démocratique, participatif, pluriel, non confessionnel et humaniste, ouvert au progrès de civilisation pour le plus grand bénéfice des êtres humains. Notre formation politique possède une double identité : des valeurs humanistes de respect de la personne et le Pays basque en tant que nation européenne ouverte.
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