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Yves Sutter, PDG du groupe CINEVILLE, ce mardi 17 décembre, dans l'une des 4 salles de Pont-l'abbé qui ouvrira demain
Yves Sutter, PDG du groupe CINEVILLE, ce mardi 17 décembre, dans l'une des 4 salles de Pont-l'abbé qui ouvrira demain
Le nouveau complexe CINEVILLE de Pont-l'Abbé
Le nouveau complexe CINEVILLE de Pont-l'Abbé
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Ouverture du 16e complexe CINEVILLE à Pont-l’Abbé le 18 décembre 2019
Nous avons rencontré Yves Sutter, PDG de CINEVILLE, ce mardi 17 décembre 2019, entre les aspirateurs et les derniers câbles posés sur les écrans à l’accueil, dans une salle sentant bon le neuf, assis au premier rang, nous avons évoqué ce nouveau pari pour le groupe, filiale de la Sorédic. Ce complexe ouvre enfin après un feuilleton long de plus de dix ans, avec des rebondissements dignes de la saga Star Wars et l’on peut dire sans se tromper que cette issue positive est due à la ténacité du Jedi bigouden Bernard le Floch, l’adjoint à la culture de Pont-l’Abbé.
Eric Léost pour ABP le 17/12/19 17:55

Nous avons rencontré Yves Sutter, PDG de CINEVILLE, ce mardi 17 décembre 2019, entre les aspirateurs et les derniers câbles posés sur les écrans à l’accueil, dans une salle sentant bon le neuf, assis au premier rang, nous avons évoqué ce nouveau pari pour le groupe, filiale de la Sorédic. Ce complexe ouvre enfin après un feuilleton long de plus de dix ans, avec des rebondissements dignes de la saga Star Wars et l’on peut dire sans se tromper que cette issue positive est due à la ténacité du Jedi bigouden Bernard le Floch, l’adjoint à la culture de Pont-l’Abbé.

C’est demain que s’ouvre donc ce complexe Cinéville de quatre salles de cinéma à Pont-l’Abbé. Cinéville est une société constituée en 2004, filiale de la Sorédic, créée elle-même en 1965, dont le but était de développer un maillage de salles pour les sauver, suite à la baisse dramatique des salles de cinéma dans les années soixante, principalement due à l’essor de la télévision. Le Gradlon, futur Bretagne à Quimper, ou la Garenne de Vannes, ont été des salles précurseurs de cette stratégie. Présent principalement dans l’Ouest de la France et particulièrement en Bretagne, le groupe Cinéville qui a sauvé les Arcades de Quimper dernièrement, montre un intérêt tant vers le cinéma Art et Essai que les productions grand public. Aussi le Cinéville de Pont-l’Abbé présentera les deux genres dans sa programmation.

Il sort en moyenne 15 films par semaine en France. Ainsi dans sa première semaine de programmation qui s’ouvre demain, treize films seront à l’affiche, selon les jours et l’heure, dont quatre destinés aux scolaires. Les 4 salles d’une capacité totale de 610 places, tourneront 7 jours sur 7, dont le dimanche matin. Certains films bénéficieront de séances en VO, certains jours creux les séances démarreront à 18h. Les salles sont équipées en numérique évidemment puisque le groupe avait été l’un des premiers à s’en équiper. Le son dernier cri 7.1 est aussi de la partie. Aucune association constituée ne s’est encore manifestée pour animer ou développer des actions spécifiques ou un Festival en partenariat avec le complexe mais les exemples sont nombreux ailleurs partout ou le groupe est présent. Il sera encore possible de construire plus tard une 5e salle sur le site, selon les besoins.

Avec 5,4 millions de spectateurs en 2019 à ce jour, 122 salles et environ 20 000 fauteuils de cinéma, Cinéville, qui se verrait bien détenir une vingtaine de complexes en 2030 en France, n’a pas de stratégie de développement en Europe pour le moment. Toutes les principales sociétés de distribution sont et veulent être présentes chez cet acteur majeur en France de l’exploitation cinématographique, qui « n’a jamais été inquiet » et pour qui le développement de Netflix n’a rien changé.

Ce complexe a été financé par les 2 intercommunalités Sud et haut pays Bigouden. 200 000 € pour le Haut-Pays, 800 000 pour la Communauté Sud. Pont-l’Abbé a financé les aménagements extérieurs, et Cinéville le reste, soit 2 millions et demi d’euros. Le parking sera gratuit. Le groupe compte environ 155 employés. Le choix de l'implantation, intégré dans l’ancienne Halle à marée, a été porté et défendu depuis le début par Bernard le Floch, adjoint à la culture, dans le méli mélo des propositions retenues puis annulées, puis revenues sur la place de la capitale bigoudène depuis trop longtemps. C'est très judicieux puis qu’il remet à l’honneur un patrimoine bigouden qui était en désuétude auprès de la salle de spectacles du Triskell. C’est un choix unique depuis la création des Cinéville que de réhabiliter un bâti ancien avec du nouveau. La pierre et les briques rouges sont remises en valeur, entre les moquettes, les affiches promotionnelles des sorties à venir et l’odeur du pop-corn. Nul doute qu’il va redynamiser le quartier.

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Vos 1 commentaires
p cosquer Le Mercredi 18 décembre 2019 21:51
C'est très judicieux puis qu’il remet à l’honneur un patrimoine bigouden qui était en désuétude auprès de la salle de spectacles du Triskell... Mont da sevel glad gwirion ar vro en dro 'vefe kalzh gwelloc'h ... Ar brezhoneg an hini eo!
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