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- Communiqué de presse -
On veut nous donner le coup de grâce
L'association Bemdez a bien entendu l'appel du Collectif Parents-Enseignants pour le Breton et appelle à son tour à participer à ses actions. Le Rectorat de Rennes donne toujours son actif concours à la politique de génocide culturel menée par l'État. Pas moins d'une dizaine de collèges et lycées vont supprimer des des cours de breton
Bertrand Deléon Par BEMDEZ le 14/01/04 22:55

L'association Bemdez a bien entendu l'appel du Collectif Parents-Enseignants pour le Breton et appelle à son tour à participer à ses actions.

Le Rectorat de Rennes donne toujours son actif concours à la politique de génocide culturel menée par l'État. Pas moins d'une dizaine de collèges et lycées vont supprimer des cours de breton.

L'association Bemdez met une nouvelle fois en garde les autorités du ras-le-bol sans précédent des défenseurs de la culture bretonne. Alors que notre société bretonne vit une période décisive en ce qui concerne l'avenir du breton, il semble que tous les moyens soient mis en oeuvre pour l'éradiquer :

- des structures importantes ont subi les coups de boutoirs de la politique de la région Bretagne, notamment dans l'édition sous la pression des accusations du Duc Josselin de Rohan : diminution des subventions, contrôle des activités éditoriales, mise à mal de certaines maisons d'éditions (An Here, Institut Culturel de Bretagne...) ;

- une mauvaise publicité faite aux écoles Diwan par une poignée d'élus de très mauvaise foi (affaire Roparz Hemon, refus de subventions publiques dans certaines municipalités et chantage odieux de la Région Bretagne pour que les écoles en breton délaissent les fondements de leur pédagogie par immersion) ;

- le recul de l'enseignement dans les collèges et lycées publics ;

- les difficultés constantes pour ouvrir des classes bilingues et les prises de mesures dissuasives par le Rectorat d'Académie ;

- le retrait du breton ou le statu-quo, selon les endroits géographiques, dans les services publics, notamment dans la durée des émissions audio-visuelles et sur les panneaux signalétiques (à titre d'exemple, le Conseil Général du Morbihan répond aux associations à ce sujet par le chantage aux subventions) ;

- l'exode favorisé de la population des régions brittophones du centre de la Bretagne occidentale jusqu'à la mort du tissu social nécessaire à la survie de la langue ;

- la répression accrue de militant-e-s breton-ne-s (6 prisonniers politiques bretons en détention "provisoire" depuis plusieurs années ; plus de 200 interpellations arbitraires ces cinq dernières années ; opération barbouzarde de Vannes en novembre dernier, etc.).

Malgré les initiatives, les actions, les manifestations comme celle de Rennes en mars 2003 où 20 000 personnes s'étaient réunies pour les droits de notre langue, il est un fait que la quasi-totalité des élus joue la montre, soit en mettant en place quelques mesurettes ayant pour seuls buts de rassurer l'opinion et de se laver de tout reproche, soit en faisant la sourde oreille à toute revendication.

Enfin, croire que nos associations canaliseront durablement les tensions est illusoire.

Pour Bemdez,

Bertrand Deléon.

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