Suite à un incident à Lamballe où un jeune Breton de 18 ans a giflé un candidat à l'élection présidentielle, nous rappelons que l'individu, nommé par les média Nolan L... n'a jamais fait partie des structures associatives démocratiques par lesquelles les militants bretons, y compris notre média, défendent l'identité bretonne.

Suite à un incident à Lamballe où un jeune Breton de 18 ans a giflé un candidat à l'élection présidentielle, nous rappelons que l'individu en question, nommé par les média Nolan L... , n'a jamais fait partie des structures associatives démocratiques par lesquelles les militants bretons, y compris notre média, défendent l'identité bretonne. Le parcours de cet individu, ses attitudes, ses partages sur son fil d'actualité facebook, le classent comme un anti-sémite radical et un ennemi de la démocratie. Ceci n'est pas notre combat. Nous réprouvons toute xénophobie comme tout acte de violence contre un élu ou un candidat.

Afin de couper court à toutes tentatives d'intimidation et d'utilisation à des fins politiques de la part du pouvoir jacobin parisien, qui cherche régulièrement à nous compromettre en nous amalgamant à des individus ou des groupuscules violents et xénophobes, nous affirmons ici que cet individu ne représente ni les militants de la langue et de la culture bretonne, ni les nationalistes ou les indépendantistes bretons et n'est affilié à aucune des associations, organisations et partis politiques défendant l'identité bretonne.

Ce personnage immature se réclamant d'une étiquette inconnue à ce jour dans le mouvement breton et auquel, évidemment, tous les médias jacobins donnent un écho plus important qu'à la parole des organisations démocratiques porteuses de la revendication bretonne - et ceci afin de tenter de discréditer leur parole - apparaît objectivement comme un provocateur qui ne sert que les adversaires de la cause bretonne dont il prétend se revendiquer.

Quant au candidat souffleté, il devrait s'interroger sur son mépris étatiste qu'il a manifesté jusqu'à présent dans ses responsabilités au sommet de l'État, face aux revendications d'une majorité de citoyens et d'élus bretons qui revendiquent depuis des années le droit à l'usage de leur langue et de leur culture, et auquel il a refusé le rétablissement de son intégrité territoriale lors du redécoupage régional au mépris d'un souhait citoyen majoritaire.

Il faut rappeler ici que l'État français est l'un des rares à refuser de reconnaître les normes européennes adoptées depuis plusieurs décennies en ce domaine et que ses tenants ne sont pas les mieux placés pour donner sur ce plan des leçons de respect des droits de l'homme et de démocratie.

Pour se prétendre démocrate encore faut-il porter les légitimes revendications de ses mandants et ne pas confondre sa vision personnelle de la gestion du pouvoir et les aspirations citoyennes légitimes aujourd'hui phagocytées par un système de caste confisquant la démocratie. Ceux qui aspirent à se voir confier les rênes de l'État devraient s'interroger sur le degré de mépris qu'ils manifestent envers ceux qu'ils sollicitent pour se le voir confier et sur la crédibilité de leurs promesses. Ainsi éviteront-ils ce type de débordement immature et déplacé dans un débat démocratique, dès lors qu'ils s'abstiendront de la publicité mensongère que constituent depuis des années leurs promesses électorale "qui n'engagent que ceux qui y croient".

La rédaction