
A Carnac, on entendait le breton et on sortait les Gwenn-ha-du lorsque l'Etat expropriait et cherchait à créer son "Menhirland". Plus anciennement encore, c'était nos drapeaux contre les décisions unilatérales
A Carnac, on entendait le breton et on sortait les Gwenn-ha-du lorsque l'Etat expropriait et cherchait à créer son "Menhirland". Plus anciennement encore, c'était nos drapeaux contre les décisions unilatérales de l'Etat à Plogoff, à Erdeven, au Pellerin ou au Carnet. Nous sommes sortis vainqueurs lorsqu'il semblait de plus en plus évident que c'était la Bretagne contre l'Etat français. La même chose est à faire à Notre-Dame des Landes.
Que nous soyons pour ou contre un aéroport international, il ne peut être à Notre-Dame des Landes, sur des terres et bois riches, loin de Nantes et au milieu d'un Grand-Ouest parisien, sans aucune valeur, destructeur pour l'économie et ayant pour but de noyer notre identité.
Faisons claquer le Gwenn-ha-du face à l'Etat, jusqu'à la victoire.
Pour Gwened / Vannes 2014,
Bertrand Deléon
Commentaires (5)
LE NERF DE LA GUERRE, C\'EST L\'ARGENT ! ALORS FAISONS EN SORTE QU\'IL N\'EN GAGNE JAMAIS MAIS QU\'IL EN PERDRE!!!
Car Notre-Dame des Landes n'appartient qu'aux Bretons, et c'est à eux seuls de décider de son avenir !
Cette phrase de Ibgreffe met le doigt sur la raison fondamentale de notre opposition au projet d'aéroport international à Notre-Dame-des-Landes. C'est une raison de droit et c'est une raison qui transcende toutes les autres, même si les raisons économiques ou écologiques méritent la plus grande considération. La Bretagne était un pays souverain jusqu'à ce que l'invasion française de 1487 et des années suivantes mettent fin de façon totalement illégale à cette souveraineté. Cette vérité est soigneusement cachée aux Bretons, mais nous pouvons utiliser l'entêtement des Français à construire leur aéroport pour faire prendre conscience au plus grand nombre qu'ils ne sont pas voués à être éternellement les sujets soumis d'un Etat étranger, mais qu'ils peuvent relever la tête et se souvenir qu'ils appartiennent à un peuple qui fut libre et qui entend le redevenir.
L'état français continue à dépenser l'argent qu'il n'a pas dans des projets que les français, les bretons, les auvergnats,... ne veulent pas .
Pour financer ces projets on écrase les français d'impôt. Arrêtons les projets avant d'y investir le premier euro.
Si l'état n'écoute pas les français l'Histoire risque de se répêter.