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- Point de vue -
Nicolas Sarkozy revient déguisé en Robespierre
Le candidat à la présidence de l'UMP a tenu vendredi soir un meeting à Paris, à la Porte de Versailles, devant des militants acquis à sa cause. Dans son discours, le mot "République" a été prononcé une centaine de fois
Par Philippe Argouarch pour ABP le 7/11/14 21:03

Le candidat à la présidence de l'UMP a tenu vendredi soir un meeting à Paris, à la Porte de Versailles, devant des militants acquis à sa cause. Son discours dans lequel, le mot "République" a été prononcé une centaine de fois, fera l'histoire car il lève pour une fois la confusion entretenue en France, entre république et démocratie.

Lisant un discours qui aurait été écrit par Henri Guaino, Nicolas Sarkozy a clairement expliqué que s'il y avait conflit, la République passera toujours avant la démocratie, avant la liberté des individus comme des communautés.

Nous sommes donc de nouveau revenu aux sources, et à un Robespierre prêt à tous les crimes pour sauver l'État républicain. S'en prenant d'un côté aux régions à fortes identités et au "communautarisme", il déclare que "revenir aux régions ça serait revenir au Moyen-Age", et de l'autre côté, s'en prenant à l'Europe, il dit franchement : "Nous ne voulons pas d'une Europe nous obligeant à abandonner la République au nom de la démocratie". C'est clair non ? Non à l'Europe des régions. Non à la reconnaissance de la diversité.

Sarkozy s'est aligné sur Alain Finkielkraut, Eric Zemmour et Marine Le Pen. Tous prônent l'assimilation (mot qui veut dire rendre similaire), et non pas l'intégration (qui permet de garder ses différences). Non seulement tous les Africains récemment immigrés, devront devenir 100% français, mais on l'aura compris, les Bretons, les Corses et les Alsaciens qui ne le seraient pas encore devenus devront le faire vite fait.

Finalement, Sarkozy a fini par avouer, ce que personne ne disait plus tout haut depuis Robespierre : "la République, c'est un autre nom pour la Nation". On ne pourra pas ne pas lui rétorquer que tout d'abord la France a existé avant la République et que, deuxièmement, la République est un projet politique, pas une Nation, sauf dans le sens spécial justement défini par Ernest Renan pour légitimer la Nation française et sa tendance à phagocyter les nations voisines, voire de lointaines colonies. De plus en plus, le projet politique "République française" est supplanté par un autre : l'Europe. Les deux projets sont incompatibles pour un tas de raisons. Le projet politique Europe appartient au 21e siècle, alors que celui de la République française appartient au 19 siècle. Nicolas Sarkozy a choisi le passé, le repli sur soi, le retour à un communautarisme français. Même auréolé d'une culture prestigieuse, cette République ne convient plus au monde moderne.

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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
[ Voir tous les articles de de Philippe Argouarch]
Vos 17 commentaires
Yann LeBleiz Le Vendredi 7 novembre 2014 21:49
Ce serait bien d'avoir la vidéo, ou le texte du discours!
Les Bretons, et les Français, vont découvrir ce que l'Europe sait déjà : "La France n'est pas une démocratie, mais un système créé autour d'une idéologie totalitariste!"
Ce que l'histoire nous dit, c'est que de tels systèmes on toujours eu une fin! Malheureusement, souvent aussi violente que leur début!
Donc, maintenant, il n'y a plus de pudeur à avoir, on peut ouvertement discuter avec nos amis européens en évoquant le "système totalitaire français", vu que le fait est avoué par un ancien Président!
On va voir si les partis politiques et associations qui collaborent avec les tenants d'un système totalitariste vont continuer cette collaboration, eux qui nous chantent de l' "anti-fa" depuis des dizaines d'années!
La Bretagne va devenir un symbole pour le droit légitime du peuple à la Démocratie...!
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P. Argouarch Le Samedi 8 novembre 2014 10:42
@yann http://www.sarkozyump.fr/actualites/suivez-la-reunion-publique-de-paris-en-direct-en-video/
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SPERED DIEUB Le Samedi 8 novembre 2014 12:58
Oui cependant en 2011 certains bretons étaient près à faire un bout de chemin avec celui qui a insulté notre peuple comme aucun dirigeant français n'a osé le faire tout au long de l'histoire
Je me pose des questions quand pas plus tard que cela fait un an la leader de l'opposition droite et centre en Bretagne , ancienne préfète ,sur les ondes de france bleu Breiz izel était loin de vouloir apaiser les plus extrémiste des bonnets rouges ..... on sait que le FN a voulu récupérer le mouvement ,il n'est sans doute pas le seul ...
Je me pose des question quand je constate que Bart DE Wever leader flamand met le nationalisme flamand en sourdine à partir du moment ou un gouvernement très à droite s'est emparé du pouvoir en Belgique , tout comme la gauche bretonne ,pas seulement l'udb , s'était fait taiseuse à partir de 1981
En tout cas vu ses engagements récents une personnalité comme Marc Le Fur ne peut plus rester sans réagir
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Yann LeBleiz Le Samedi 8 novembre 2014 14:48
@ Philippe,
Je viens d'écouter ce discours.
Sur la globalité du début, il y beaucoup de sujets vrais et je pense commun à tout peuple.
Il focalise beaucoup sur l'immigration, je dirai sur l'excès d'immigration quand celle-ci vient à déstabiliser l'identité des habitants historiques, et chacun sait que ce sujet soulève beaucoup d'interrogation en Europe.
Mais, il me semble ce début n'est qu'un moyen détourné pour obtenir une forme d'acceptation de l'auditoire pour annoncer la suite....
Justement, dans la suite il a y quelque chose de profondément malsain : c'est l'insistance à mettre en parallèle les valeurs de la Démocratie et les valeurs de la République avec en font le message clair que les valeurs de la République sont supérieures aux valeurs de la Démocratie.
Je suis passionné d'histoire, pas uniquement, mais je pense qu'un tel discours aurait put être prononcé par Mussolini (pour ceux qui savent la différence entre fascisme et national-socialisme).
Mussolini voyait l' "Italien" comme ce discourt semble nous présenter le "Français". C'est à dire : Un être pouvant être d'origine diverse, mais devant se conformer à un standard garantissant la grandeur du peuple italien.
Mussolini était contre la Démocratie, il considérait que cela affaiblissait le peuple, Sarkosy semble dire exactement cela, même s'il est moins virulent en ne s'opposant à la Démocratie que si cette dernière menace la République (République=Nation française, dixit).
Il dit clairement que la République c'est le peuple, et du fait, la République passe avant la Démocratie.
Ce n'est ni plus ni moins que la porte ouverte à la justification du totalitarisme au nom du peuple...!
Une démarche malheureusement connu pour priver le peuple de sa légitimité.
Sans compter que ce discourt insulte directement des peuples européens qui, bien que n'étant pas Républicains, sont les plus démocrates au monde.
J'avoue que n'en revient pas d'entendre un tel discours en ce début de 21ème siècle!
D'autant qu'il ne me semble pas que le FN ait jamais prononcé un tel discours!
Cela commence minute 24, à partir de la minute 37 il affirme «Nous ne voulons pas d'une Europe nous obligeant à abandonner la République au nom de la démocratie», et «revenir aux régions, une Europe des Région, ça serait revenir au Moyen-Age»!
Pour les Bretons, Alsaciens, Basques, le choix est simple : Si vous souhaitez une autonomie, un statut particulier, ou la simple reconnaissance de votre identité, vous vous détournez de la République et de fait la prise de mesure contre vous est justifié.
En résumé, Sarkozy vient de légitimé le totalitarisme au nom du peuple et de la République!
Est-ce que ma compréhension de ce discours est bonne?
J'avoue, être un peu assommé!
Ps : Mar plij Philippe, mettez la vidéo en ligne à partir de la minute 24.
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Ar Vran Le Samedi 8 novembre 2014 16:52
Et bien voilà qui est clair...
Quel que soient les grands partis politiques français, la République française ne reconnaîtra JAMAIS ses minorités constitutives, tout comme les différentes langues historiques parlées sur son territoire.
Le seul avenir qui reste à ces minorités est leur assimilation définitive et complète, bref leur disparition. Croire l'inverse est au mieux de la naïveté, au pire de la mauvaise foi.
La république française ne peut être fédérale, car cela est dans sa conception. Elle ne pourra pas évoluer, ou alors cela reviendrait à se détruire.
Tout comme Sarkozy nous fait du Robespierre et Valls de l'abbé Grégoire, il nous faut donc travailler à revenir à la période bénie de la révolution française, mais cette fois pour détruire cette chimère pour de bon.
Bien sûr nous ne sommes plus à la période où il fallait abreuver nos sillons du sang impur de nos ennemis; mais à la levée responsable de tous les Bretons qui ne se reconnaissent pas (ou plus) dans cette république mystique ou qui se sentent souillés par ce flot actuel de déclarations insultantes à leur égard.
Vivement les prochaines échéances électorales.
Que les forces bretonnes sincères travaillent sereinement ensemble à la constitution de ce rapport de force.
Il ne faut pas perdre de vue que la république française et ses nervis ne lâcheront rien, sans un réel rapport de force en face.
Comme l'écrivait Voltaire, il faut cultiver notre jardin.
C'est donc maintenant qu'il faut que chaque Breton conscient ramène sa bêche ou sa binette pour préparer les sillons où les semailles des graines de la liberté retrouvée s'épanouiront.
Face à cela, il ne faut pas oublier qu'hélas sur ce chemin de labour, beaucoup de Bretons se comporteront comme des moutons, bêlant à tout va et approuveront toujours le destin que la France leur a toujours réservé, l'abattoir.
Il est donc temps que la Bretagne se réveille; l'heure de la perpétuelle justification bretonne n'est plus.
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LHERITIER Jakez Le Dimanche 9 novembre 2014 10:55
UNION BRETONNE des organisations démocratiques bretonnes-pour les prochaines élections.
Les organisations bretonnes qui veulent s'allier avec les "partis français de gauche comme de droite et surtout pas du FN Sarkozy",vont avoir du mal à expliquer leurs objectifs politiques bretons.
Union et actions vers Bruxelles,l'ONU.Comment faire?
Nota:j'aimerais bien que ceux qui écrivent avec des pseudonymes abandonnent cette pratique.Courage!
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Alan PRYTGWENN Le Dimanche 9 novembre 2014 18:24
Le retour de M. SARKOZY est un non-évènement. On s'est aperçu qu'il était autant responsable de l'impasse économique dans laquelle se débat la Ripoublique française que son lamentable successeur.
Bonnet blanc et blanc bonnet. C'est la République Française qui est un modèle qui ne fonctionne pas.
Sa classe dirigeante est corrompue jusqu'à la moëlle et en plus incompétente.
Il faut donc quitter cet ensemble hexagonard qui nous entraîne dans les abysses non seulement par attachement sentimental à la Bretagne mais également par lucidité économique. (& condition de ne pas reproduire le même modèle CGTo-stalinien)
La majorité des bretons ont peur de l'indépendance. Qu'ils se rassurent, on ne pourrait pas faire pire que la France, l'homme malade de l'Europe !
Arrêtons de commenter la vie des politiciens français. Les HOLLANDE, les SARKOZY, les VALLS, les FILLON, les JUPPE, les AYRAULT, les DUFLOT, les MOSCOVICI et autres JOUYET, dont certains sont des repris de justice, n'ont aucun intérêt.
Ils ne comptent même plus au niveau de l'Union Européenne !
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Lucien Le Mahre Le Lundi 10 novembre 2014 18:25
Je ne sais pas quel acrobate descendant de la grande échelle lui a préparé ce discours pompier, articulé de façon manichéenne sur une série d'oppositions censées définir dans leur essence, d'un côté : LA République et de l'autre : LA Démocratie.
Comme s'il n'y avait qu'une forme d'organisation possible dans chacun des deux cas et non de nombreuses variantes et d'infinis points de contacts... Enfin...
Pendant ce temps à la passerelle, fouaillée par la véhémence et le culot du tribun, la République convoquée à son bord se met à concentrer glorieusement tous les avantages, alors la Démocratie cumule piteusement tous les inconvénients.
On se dandine, gêné. On se gratte le crâne, intrigué.
Super malin, disent bientôt les uns, admiratifs : l'or d'une part et le plomb de l'autre. Du grand art oratoire. De la politicaille de haut vol : ah, comment qu'il te l'a pris dans les mailles du filet, l'auditeur crédule ! Enveloppé, emberlificoté, ficelé comme un rôti ! Ni vu ni connu j't'embrouille, c'est dans la poche ! Parce que évidemment, qui parmi l'auditoire ainsi orienté, va se résoudre maintenant à parier sur le contrexemple et le cheval boiteux ?
Bizarre quand même, s'interrogent au bout d'un moment certains rétifs : je me voyais jusqu'ici quelque peu républicain, alors que là, me voici plutôt démocrate...
Dans le camp des perdants, alors ?
Ben, il en est question ! Et de toutes façons, tu ne peux pas entrer dans l'autre, on vient de te le clamer aux oreilles. Ré-écoute ce qu'il te faut renier pour entrer dans l'arche de Noé républicaine...
Encore perplexe jusqu'au moment où on réfléchit que, sous la notion générique de République annexée par l'orateur et parée d'un habit de lumière à son goût, s'esquisse en réalité le programme d'un régime tout à fait particulier et personnel : celui rêvé par un candidat en campagne, faisant - comme les autres - feu de tout bois.
Euh, allez, on arrête de jouer. Alors, sérieux : le candidat d'une République ou d'une Démocratie ?
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M.Prigent Le Mardi 11 novembre 2014 03:47
Le discours de Sarkozy à Caen est du même tonneau que lors de son premier meeting: grandiose, exalté, "Robespierrien".
Emporté par l'ambiance, on serait prèt à adhérer à 90% des thèmes de "son' discours, c'est du Barrès, voire du Déroulède...Vive la République Absolue comme il y eu la Monarchie Absolue de Louis XIV.
Et pourquoi pas des Républiques "normales" démocratiques et même fédérales comme l'Allemagne ou les USA, voir même des monarchies démocratiques et décentralisées comme le Royaume Uni et l'Espagne ?
La République française, c'est le "Centralisme démocratique", version soviétique.
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Louis Le Bars Le Mardi 11 novembre 2014 11:44
Nicolas Sarkozy est celui qui a foulé des pieds le vote des français lors du référendum sur la Constitution Européenne, par conséquent nous savons parfaitement qu'il n'est pas un Démocrate, tout comme son Parti, l'UMP spécialisé en bourrages d'urnes, élections truquées, électeurs fictifs et détournement de l'argent public pour s'auto-financer.
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PIERRE CAMARET Le Mercredi 12 novembre 2014 07:56
Disons les choses plus simplement : Il est pret a TOUT pour etre elu President en 2017 . Melange d'ínteret + esprit de revanche , ego ., complexe de superiorite .....
Tres peu pour moi . Ce n'est pas mon Candidat.
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Yann LeBleiz Le Mercredi 12 novembre 2014 11:00
@ Louis Le Bars et Pierre Camaret,
L'homme qui "au nom de la République" à refusé la Réunification de la Bretagne alors qu'il détenait tout les pouvoirs (locaux, régionaux, et étatique), en foulant au pied la volonté du peuple comme jamais, ne s'appelait pas Sarkozy.
Et je doute que la Française d'origine bretonne tienne une autre démarche, même si pour séduire les Bretons elle ne manquera pas de créativité.
Si un candidat à la présidence française est Démocrate, j'aimerai connaître le nom de cet extra-terrestre!
M. Le Bars, la gauche est aussi corrompue et aussi peu démocrate que la droite française...
Et la Gauche Bretonne est aux ordres depuis bien longtemps, dans l'espoir de conserver quelques postes malgré des scores minables aux élections!
D'ailleurs à cette Gauche Bretonne et du fait de sa pénétration du milieu culturel, je lui fais entièrement confiance pour agir de sorte à faire oublier aux Bretons, que c'est la Gauche qui a foulé aux pieds la volonté du peuple pour la Réunification!
Aussi, il est temps de changer le discours!
D'ailleurs, y a t-il vraiment une différence entre Socialiste français, UMP et FN, à part la question du niveau souhaitable de Brésiliation de la population pour maintenir la pérennité du système Républicain?
Dans l'hexagone, la Gauche et la Droite, c'est de la soupe servit au peuple pour lui éviter de voir que sa souveraineté lui est retirée.
Et cela est encore plus vrai en Bretagne, avec l'interdiction morale qui nous est faite de nous projeter dans l'avenir sur la base de notre volonté propre!
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Fredo de Bretagne Le Mercredi 12 novembre 2014 14:12
Sarkosy défends la république une et indivisible contre communautarisme. D'après wikipedia, la définition du communautarisme est la suivante:
- Le communautarisme est un terme socio-politique désignant les attitudes ou les aspirations de minorités (culturelles, religieuses, ethniques...) visant à se différencier volontairement, pour s'entraider, voire pour se dissocier du reste de la société.
Le message est on ne peut plus clair. Il ne veut pas des régions, ni des minorités. C'est aussi la position de l'UMP par ailleurs ainsi que celle du FN.
D'après wikipedia, la définition de la démocratie est la suivante:
-De façon générale, un gouvernement est dit démocratique par opposition aux systèmes monarchiques d'une part, où le pouvoir est détenu par un seul, et d'autre part aux systèmes oligarchiques, où le pouvoir est détenu par un groupe restreint d'individus. Néanmoins, ces oppositions, héritées de la philosophie grecque (notamment de la classification d'Aristote) sont aujourd'hui équivoques de par l'existence de monarchies parlementaires. D'autres, dont Karl Popper notamment, définissent la démocratie par opposition à la dictature ou la tyrannie, considérant qu'elle permet au peuple de contrôler ses dirigeants, et de les évincer sans recourir à une révolution.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que ni la république, ni la démocratie ne sont des libertés. Ce n'est qu'un changement de nom et de fonctionnement. En réalité, c'est la même chose. Au lieu d'être gouverné par un roi, on est gouverné par un président ou plutôt par une nébuleuse qui s'appelle une oligarchie (le capitalisme).
Ce qui fait peur au gouvernement, c'est de perdre sa légitimité à régner sur l'ensemble du peuple, d'avoir affaire à un contre-pouvoir. Car si des minorités comme la Bretagne, la Corse, Le pays-basque, l'Occitan, l'Alsace... peuvent revendiquer le droit à l'autonomie, rien n'empêche aux autres communautés de france d'en faire de même, selon le principe d'égalité dans la loi. La on parle de communautés étrangères. Chinois, Africains, Libanais, Palestiniens, Algériens, Marocains, Portugais. Espagnols, Italiens, Croates, Bulgares, Russes, Syriens... Dans chacune de ces communautés, il peut y avoir des sous-communautés qui peuvent aussi revendiquer d'être reconnues. En Bretagne par exemple, il y a les Bigoudens, les Léonards, les Trégorrois, Les vannetais...
Vous comprenez aisément que si toutes les communautés (minorités) de france réclament leur autonomie, la france n'existe plus.
Oui le gouvernement et les grands partis politiques ont peur des communautés car elles représentent la fin du contrôle sur le peuple et la fin du gros business pour leurs petits copains du CAC40.
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P. Argouarch Le Mercredi 12 novembre 2014 16:10
@Fredo . Il ne viendrait a l'idée d'aucun Britannique de mettre dans le même sac, Pakistanais et Ecossais ou Gallois, pourtant c'est ce que vous faites, en mettant toutes les communautés en France au même niveau. D'ailleurs les Pakistanais au Royaume-Uni n'ont jamais eu de revendications d'autonomie. L'argument, connu en France sous le nom de "boite de Pandore", que l'on ressort dès que l'on parle de la charte des langues régionales ou d'autonomie pour certaines régions est une malhonneteté intellectuelle. On ne peut pas mette sur le même plan les anciennes nations qui sont parties constituantes du royaume puis de la République (de gré ou de force) avec les communautés récemment arrivées. La France peut très bien exister avec des régions comme la Bretagne ou la Corse bénéficiant d'une certaine autonomie. C'est pas la France, comme vous l'affirmez,mais la république telle qu'on la connait, qui ne peut pas exister dans ces conditions. Donc, soit on va vers une 6 eme république fédérale, soit pourquoi pas, on retourne à une monarchie constitutionnelle avec comme élément fédérateur, non pas la nation mais le monarque.
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Yann LeBleiz Le Jeudi 13 novembre 2014 11:40
@ Fredo:
J'ai un peu l'impression que vous êtes perdu avec ces définitions.
Sans aller voir Wiki "Made in France", je vous propose les définition suivantes, bien plus internationales:
Une république (sans R majuscule) :
C'est un système de gouvernance d'un Etat, qui n'est pas basé sur le principe de la monarchie.
C'est vraiment simple. Il faut noter que du fait, une république peut être démocratique ou pas, fédérale ou pas, religieuse ou pas.
De mémoire, il y a 136 républiques membres de l'ONU, et seulement 1 république fait parti des 5 pays les plus démocratiques au monde (la république d'Islande).
La Démocratie :
Le gouvernent du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Définition d'Abraham Lincoln, et qui figure dans la constitution française. Du fait, nombre de pratiques de la République sont anticonstitutionnelle. Mais cette phrase très peu entendue chez les politiques, et pour cause, n'est dans la constitution que pour faire bonne impression vis à vis des démocraties européennes.
Cette définition est simple à comprendre : la Légitimité de l'Etat vient uniquement de la volonté du peuple, les gouvernants doivent être issus du peuple (ce qui exclue l'oligarchie), et dans l'intérêt unique du peuple (et pas de l'Etat).
Or, les peuples vivant dans l'hexagone n'ont jamais souhaité la disparition de la Bretagne, de sa langue, de sa culture, le démantèlement de son territoire.
Pour eux-mêmes, ces même peuples n'ont jamais souhaité l'abandon de la Démocratie au niveau des territoires.
Et quand bien même, ils le souhaiteraient, en Bretagne, c'est aux Bretons de décider pour eux-mêmes (d'autant qu'avant la Révolution, les Bretons disposaient encore de leur propre Etat)!
Aujourd'hui, le rejet de la Réunification Bretonne est clairement non démocratique, et les tenants du pouvoir n'ont jamais prétendu le contraire! Pourquoi ?...
La République (avec R majuscule):
C'est un système de gouvernance de l'Etat définissant le standard auquel doit se conformer le citoyen, ce standard donne au citoyen sa nationalité (le fameux Etat-Nation), la Démocratie est facultative, ce système est centralisé. De plus, il se veut universel et au besoin contre les textes internationaux, soit par expansion, soit par reproduction du modèle.
Si vous écoutez bien le discours de Sarkozy, c'est exactement ce qu'il dit, et il le dit clairement!
Pour la République française, le standard du citoyen doit être globalement de culture francilienne, mais surtout parler et ne reconnaître que la langue française, n'exprimer aucune appartenance religieuse et ne revendiquer aucune dévolution du pouvoir.
Du fait, le système de gouvernance fasciste et nazi étaient proches de la définition de la République (Mussolini a d'ailleurs reconnu s'inspirer de pour la Révolution française), comme nombre de pays africains (souvent d'anciennes colonies), et comme la Turquie. L'Espagne est une forme intéressante de Monarchie Républicaine (ce que n'apprécie d'ailleurs pas les républicains catalans(sans R majuscule) qui sont Démocrates...!)
Du fait, OUI, dans l'hexagone un Breton ou un Pakistanais, sont déviants du standard Républicain de manière absolument égale.
Mais, du principe des textes de l'ONU, il y a une très grande différence entre des Bretons vivants sur leur territoire et des Pakistanais (ou Français) vivant sur le territoire des Bretons.
Et cela, parce que les textes internationaux font une différence entre Citoyenneté et Nationalité, et du fait, l'Etat-Nation est une violation des Libertés Fondamentales!
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eugène le tollec Le Samedi 15 novembre 2014 19:27
Une seule issue ....une république fédérale...
Et une democratie exemplaire....
CELA serait une sixième république...la cinquième était la récompense pour le Général
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PIERRE CAMARET Le Dimanche 30 novembre 2014 09:55
Eh! Elu a la tete de l'UMP , premiere marche vers l'Elysee . Les Francais ( y compris certains Bretons - dont des membres de ma famille )le voit en Jeanne d'ARC , il va nous sauver pour la Gloire de la Republique AntiDemocrate Une et Indivisible .Desole , ce n'est pas mon programme .
En a t- il UN ??? si, il revient , cela sera pour se venger, en priorite .La Regionalisation , le sale boulot a ete fait .. ce n'est pas moi,SARKO .. on laisse en l' Etat .EN PRIORITE, on va defaire que Francois 1er le Juste , a fait par exemple le Mariage pour Tous etc.....
SARKO = HOLLANDE : des faux Culs . Meme Combat .
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