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Une en breton  e brezhoneg  pour L'Équipe à l'occasion de la finale de la coupe de France de football.
Une en breton e brezhoneg pour L'Équipe à l'occasion de la finale de la coupe de France de football.
- Dépêche -
Nicolas Sarkozy boudera-t-il la finale 100% bretonne de la coupe de France ?

"Gouel ar Gelted" (Fête des Celtes / Festival Interceltique). Le quotidien sportif L'Équipe, rebaptisé Ar Skipailh ce samedi 9 mai, fait sa Une en breton sur cette grande finale de football qui oppose Rennes à Guingamp. Journée spéciale Breizh sur France Info. "Chapeau, les Bretons" titre aussi France Soir. Mais, Nicolas Sarkozy sera loin, selon la FFF. Absence alors rarissime d'un président de la République qualifiée d'"erreur politique" par Le Télégramme.

Ronan Le Flécher pour ABP le 9/05/09 7:58

"Gouel ar Gelted" (Fête des Celtes / Festival Interceltique). Le quotidien sportif L'Équipe, rebaptisé Ar Skipailh ce samedi 9 mai, fait sa Une en breton sur cette grande finale de football qui oppose Rennes à Guingamp. Journée spéciale Breizh sur France Info. "Chapeau, les Bretons" titre aussi France Soir. Mais, Nicolas Sarkozy sera loin, selon la FFF. Absence alors rarissime d'un président de la République qualifiée d'"erreur politique" par Le Télégramme.

Le président Nicolas Sarkozy n'assisterait pas à la finale de la Coupe de France de football, samedi, entre Rennes et Guingamp, au stade de France, a-t-on appris la veille auprès de l'Elysée. Il passerait cette fin de semaine au Cap Nègre dans le Var dans la propriété de la famille de son épouse Carla Bruni-Sarkozy.

Une absence supposée qui lui a valu ce matin un éditorial particulièrement saignant du Télégramme de Brest. Le journaliste René Pérez n'hésite pas à parler d'"une véritable faute politique". De son côté, Ouest France se contente de souligner que "l'absence du président de la République à la remise du trophée est rarissime".

Réclamé par des associations et la conseillère régionale de Bretagne Mona Bras, l'hymne breton, le "Bro gozh ma zadoù", sera diffusé par enregistrement, au moment de l'entrée des bagadoù sur la pelouse du Stade de France.

Alors que monte la marée bretonne vers le stade de Saint-Denis, la pluie tombe sur Paris en ce début d'après-midi.

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Cet article a fait l'objet de 3497 lectures.
Vos 10 commentaires
  Yannig Bichon
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Nicolas Sarkozy n'aurait pas boudé la finale si c'était le Paris Saint-Germain qui la jouait.
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  melennec louis
  le Mardi 31 août 2010 23:27
DE LOUIS MELENNEC. Je me réjouis de l'absence de Nicolas Sarkozy : il est président de la république française, non de la Bretagne.
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  Yannig Bichon
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Ben, finalement, il y était. D'ailleurs, le journaliste de france 2 qui l'a interrogé, lui a dit "bonjour" avec un "Kenavo, M. le Président".
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  Jean-Claude Le Borgne
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Il y était (au passé). Kenavo an Aotrou President.
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  J Landais
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Ben Sarko il était là ....
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  richard le baler
  le Mardi 31 août 2010 23:27
En tous cas ce que j'ai entendu m'a sidéré.8O OOO poitrines qui chantaient à tue-tete l'air du colon.Et pas une le bro goz.Pauvre bretagne;des moutons.Richard
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  Jean Francois AUDREN
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Je rejoins le propos de Monsieur Louis Melennec
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  Jean-Charles Perazzi
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Belle leçon!
Magnifique leçon de démocratie républicaine, dans la joie et la bonne humeur, donnée dimanche au pays par les Bretons. Et même plus. Une bonne dizaine de noirs dans les deux équipes bretonnes. Et... un capitaine noir à la tête de l'équipe de Guingamp. Merzi kalz.
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  dreano patrice
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Il nous a fait le même coup qu'il a fait aux chinois pour les Jeux Olympiques, ce qui lui a valu son surnom là-bas : "J'y vais-j'y vais pas". A la différence qu'il n'est pas venu saluer les joueurs sur le terrain comme le veut la tradition, et que, paraît-il, son nom n'a même pas été cité une fois dans la soirée par le commentateur officiel (ceux qui y étaient pourraient peut-être le préciser ?). Ces faits nous donnent une idée du personnage et de la haute estime dans laquelle il tient les joueurs et supporters bretons. Quant à entonner le "Bro Gozh", qu'on ne s'étonne pas s'il n'a pas pu être entonné par tout le monde. Peu de gens connaissent les paroles en fait. Dans mon entreprise, je suis le seul capable de le chanter sur 150 personnes. On ne l'apprend pas à l'école comme ce chant barbare et sanguinaire dont il faut abreuver les oreilles des petits français. Je pense néanmoins que tout le "buzz" qui a été fait autour de notre chant national ne peut être que positif et qu'il n'y a peut-être jamais eu autant de gens capables de le chanter comme aujourd'hui.
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  Ronan Le Flécher
  le Mardi 31 août 2010 23:27
"Nicolas Sarkozy viendra-t-il au festival interceltique en août prochain", se demande d'Hubert Coudurier, directeur de l'information du Télégramme. "Les Bretons ont le sentiment de sentir le gaz", ajoute-t-il.
Son édito filmé vaut le détour : http://videos.letelegramme.com/player.php?sig=iLyROoafMzcZ
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