J’apporte mon total soutien aux salarié(e)s d’Unicopa, en grêve sur les sites de Pontivy et de Languidic, et j’invite la direction du groupe agro-alimentaire à ouvrir des négociations.
A Languidic et Pontivy, les salarié(e)s d’Unicopa demandent l’application de leur Convention collective. Les bas salaires auraient du être revalorisés de 3 % au 1er janvier 2007. Ils doivent l’être à nouveau de 1 % au 1er avril.
En voulant accélérer les cadences et en réduisant à 20 minutes (au lieu d’une demi-heure) les temps de pause pour 8 heures de travail, la direction d’Unicopa fait le choix d’une dégradation des conditions de vie et de travail dans l’entreprise. Ni les hommes, ni les femmes ne sont des machines !
Organiser le travail sur une amplitude de cinq jours au lieu de quatre génère des charges supplémentaires pour les salarié(e)s : frais de déplacement, frais de garde des enfants... La direction d’Unicopa doit en tenir compte.