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- Communiqué de presse -
Monsieur le ministre, lundi 11 octobre, ne nous décevez pas !
Nos huîtres subissent un mal dont on ne connaît pas l'origine avec certitude. Peut-être que certains le savent, alors pourquoi ne veulent-ils pas le dire ? Nous nous posons et nous posons beaucoup de questions. Par contre, les interlocuteurs, que ce soit notre ministre ou la DGAL qui pilotent Ifremern'apportent aucune réponse. La loi du silence règne : pourquoi?
Renan Henry Par Comité de survie de l'ostréiculture le 9/10/10 17:00

Nos huîtres subissent un mal dont on ne connaît pas l'origine avec certitude. Peut-être que certains le savent, alors pourquoi ne veulent-ils pas le dire ?

Nous nous posons et nous posons beaucoup de questions. Par contre, les interlocuteurs, que ce soit notre ministre ou la DGAL qui pilotent Ifremer n'apportent aucune réponse. La loi du silence règne : Pourquoi ?

Il n'est pas prendre parti que de poser des questions. Il est totalement louable de s'interroger sur tout ce qui touche de près ou de loin nos huîtres afin de trouver le ou les causes les plus vraisemblables et y trouver un remède (produit et financier).

- Personne n'a la science infuse !

- S'interroger n'est pas accuser, n'est pas prendre parti.

Aller prendre de l'information sur tel ou tel sujet ou diffuser de l'info pour offrir, à tous, la transparence qui nous fait tant défaut, tel est notre but ! A qui profite l'opacité que nous subissons aujourd'hui ?

Il est légitime que le CSO, en qualité de syndicat, comme tous professionnels, s'interroge sur la différence de traitement que subit l'ostréiculture par rapport aux autres activités à propos de l'impact des produits d'élevages sélectionnés en milieux confinés sur la population dite naturelle dans son milieu d'origine.

Si tout le monde évite ce sujet, c'est bien parce qu'il y a eu des manquements antérieurs aux mortalités que nous subissons.

A titre d'exemple, dans le Pacifique, en salmoniculture, pêche et élevage se sont interrogés sur l'impact du saumon d'écloserie mis en milieu naturel et les scientifiques semblent avoir tranchés. (Vous trouverez, ci-joint un document sur les saumons du Pacifique.)

(voir le site)

Malgré nos difficultés, sans polémiques et sans arrières pensées, pensez-vous que la profession ostréicole en crise puisse éviter de statuer sur cette question ? Se voiler la face et attendre que ça passe alors que l'on cherche à nous diriger aveuglément dans une seule direction, le tout écloserie (même avec l'importation), est-ce vraiment la solution ?

En toute impartialité, nous pensons que la profession doit statuer : OUI ou NON ?

Autre exemple, les mytiliculteurs, eux aussi, ont tranchés en disant fermement non aux moules triploïdes.

A ce jour, c'est 91 % des professionnels qui se trouvent en difficulté et sans espoir d'avenir ! Dans un an, vous serez à vous demander comment nous allons faire et combien auront déjà mis la clé sous la porte ? 12% d'entre nous déclarent arrêter toute activité dans les mois à venir. Combien d'autres vont devoir le faire sans s'en rendre encore compte aujourd'hui ?

Voilà des mois que nous posons pleins de questions, et des mois que nous restons sans réponses, sans soutiens ! L'immobilisme et la non volonté de nous venir en aide décemment sont affligeants. Le manque d'anticipation et de réalisme c'est nous qui le subissons et le vivons, un coupable devra payer.

Une chose est certaine, c'est que le CSO ira jusqu'au bout pour connaître le ou les auteurs (s'ils existent) de cette vérole et les coupables devront être condamnés, les responsables devront payer pour tout ce gâchis !!! Coupables soit d'avoir introduit dans le milieu un poison détruisant nos cheptels et coupable d'avoir mis trop de temps à venir en aide à la profession par un manquement grave d'anticipation.

A qui profite la situation que nous traversons ? C'est aussi la question que nous posons.

Monsieur Le Ministre, lundi 11 octobre, ne nous décevez pas.

Cordialement,

Le CSO.

Voir aussi :
Le comité de survie de l\'ostréiculture veut faire prendre conscience aux pouvoirs publics de la gravité de la situation ostréicole en France. L’ostréiculture française : 40.000 emplois directs et indirects, premier producteur d’huîtres en Europe, quatrième au niveau mondial, avec environ 130.000 tonnes de production annuelle, subit depuis deux ans une crise sans précédent.
Voir tous les articles de Comité de survie de l\\\'ostréiculture
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