Contrairement à la Corse, où deux régionalistes sont qualifiés au second tour des législatives, à la Martinique, où un indépendantiste a de fortes chances d'être élu et à la Nouvelle Calédonie, où un Kanak a atomisé la droite locale les candidats bretons n'ont pas fait d'étincelles.
Contrairement à la Corse, où deux régionalistes sont qualifiés au second tour des législatives, à la Martinique, où un indépendantiste a de fortes chances d'être élu et à la Nouvelle Calédonie, où un Kanak a atomisé la droite locale
Aussi sur ABP…
Marc Le Fur (UMP, <b>3e circonscription des Côtes-d'Armor</b>) évite la déroute annoncée et ira au second tour avec un certain avantage, comme François de Rugy (Verts et Écologie) dans la <b>1e circonscription de Loire-Atlantique</b>. Jean-Jacques Urvoas (PS), autre député emblématique de la cause bretonne, manque de peu d'être réélu
les candidats bretons n'ont pas fait d'étincelles. Que se passe-t-il et quels sont les chiffres ? Suivez le guide… et nous vous expliquerons pourquoi il faut encore croire dans le mouvement breton.
Seuls les sortants puis Troadec et Molac échappent à l'avalanche
La Bretagne, c'est 4,4 millions d'habitants et un grand nombre de circonscriptions sur cinq départements. Pas évident à couvrir… quoique pour une fois cet exercice a été réalisé presque sans impair avec 30 circonscriptions sur 37 pourvues d'un candidat breton… mais avec un grand nombre de formations auquel s'ajoutaient encore les députés sortants qui avaient œuvré pour la Bretagne. Pas très lisible pour l'électeur.
Prime aux sortants et au réalisme, plusieurs députés qui ont sans conteste œuvré pour la cause d'une Bretagne unie et forte ont été primés par leurs électeurs et peuvent aborder le second tour avec confiance
Aussi sur ABP…
Marc Le Fur (UMP, <b>3e circonscription des Côtes-d'Armor</b>) évite la déroute annoncée et ira au second tour avec un certain avantage, comme François de Rugy (Verts et Écologie) dans la <b>1e circonscription de Loire-Atlantique</b>. Jean-Jacques Urvoas (PS), autre député emblématique de la cause bretonne, manque de peu d'être réélu
: c'est le cas de Marc Le Fur dans la 3e circonscription des Côtes-d'Armor (46,64 %), François de Rugy dans la 1e de Loire-Atlantique (47,83 %), Thierry Benoît dans la 6e d'Ille-et-Vilaine (40,33 %), Christophe Priou dans la 7e de Loire-Atlantique (41,41 %) et Jean-Jacques Urvoas dans la 1e du Finistère à Quimper (49,38 %). Michel Hunault (6e de Loire-Atlantique) ira moins serein peut-être (32.48% contre 34.78% à son adversaire socialiste) mais l'avantage mathématique lui reste acquis, en théorie.
Ensuite se détachent nettement trois personnalités, deux plutôt bien ancrées dans la gauche, du
Mouvement Bretagne et Progrès, l'une proche de l'UDB et soutenue par cette dernière formation, les Verts et le PS. Dans la 6e circonscription du Finistère, Christian Troadec du Mouvement
Bretagne et Progrès accède avec 19,92 % se désiste pourt le candidat socialiste Richard Ferrand. Dans la 6e circonscription du Morbihan, Christian Derrien atteint un score très honorable de 13,60 % des voix mais ne se maintient pas pour le second tour. Enfin dans la 4e circonscription du même département, Paul Molac arrive, rassemble 26,04 % des voix et se propulse à un 2nd tour où l'avantage mathématique devrait permettre une victoire de la droite, le FN ayant fait 9,66 % des voix et un centriste 14,73 %.
L'échec total des extrêmes de gauche et de droite
Ces législatives devaient permettre le lancement des Identitaires Bretons de
Bretagne Nous avons foi en toi ; les 10 candidatures étaient du reste les seules du Bloc Identitaire et de ses organisations partenaires en France. Bernique ! en Bretagne, aucun candidat de
Bretagne nous avons foi en toi n'a dépassé 1 % si ce n'est Marie Ollivier dans la
3e circonscription du Morbihan. Sinon, il y a Yann Vallerie (4e du 29) à 0,58 %, Mikael Lo Verso (5e du 29) à 0,69 %, Anne-Marie Rimbault (29-6) à 0,60 %. Dans les Côtes-d'Armor Claude Guillemain à 0,66 %. En Ille-et-Vilaine Christophe Daniou (35-1) à 0,66 %, Simon Danjou (35-2) à 0,73 %, Émeline Berhault (35-7) à 0,44 %. En Loire-Atlantique enfin, Valérie Mereau (44-8) à 0,76 %. Bref, la mayonnaise n'a pas pris dans un pays où le vote FN habituellement rachitique suffit à canaliser toutes les envies de voter très à droite, assez rares d'ailleurs grâce à une culture particulière et un marché du travail dominé par la main d'œuvre locale bretonne.
Du côté de l'extrême-gauche, pas mieux.
Breizhistance tout seul, ça ne marche pas. Un peu mieux certes que l'extrême-droite, mais les 1,40 % de Maïwenn Salomon (22-4) et le 1,10 % de Jonathan Guillaume (44-6) ne changeront pas la face du monde, ni de la Bretagne. Que d'efforts perdus !
Les petites formations du centre à la casse
La casse électorale a aussi touché les formations plutôt situées au centre ou dites apolitiques. Trop petites, elles ne sont pas assez connues des Bretons. Ainsi, l'échec du Parti Breton est cuisant : dix ans après sa création, il n'est pas plus avancé que le tout neuf
En Avant Bretagne, qui alignait aussi deux candidats. Jugez plutôt : pour le Parti Breton, Claudine Perron (56-6) 1,03 % et Yves Pelle (22-2) 1,19 %. Pour
En Avant Bretagne François Le Gal (56-1) 0,90 % et Bertrand Déléon (56-2) 0,88 %. Même dans leurs fiefs respectifs, ces candidats restent ignorés du grand nombre, faute de visibilité, et pour le Parti Breton, d'une communication efficace sur une réflexion – notamment économique – pourtant très aboutie.
S'unir ou disparaître
Les rares circonscriptions où les formations en présence ont fait le pari de l'union ont vu une certaine réussite des candidats bretons. L'UDB, confortée cette fois par les Verts (mais pas partout), fait des scores honorables dans plusieurs endroits, notamment dans la 1e circonscription des Côtes d'Armor (Stiefvater, 5,66 % des voix), mais encore à Rezé (44-4) avec Yann Quémeneur (2,26 % des voix) voire dans la 5e des Côtes-d'Armor avec Philippe Coulau (2,18 %) ou Yann Syz dans la 5e du Morbihan (2,01 %). Mais d'autres candidats de l'UDB ont à peine dépassé le 1 %, comme Isabelle Moign (29-8, 1,27 %) ou Anne-Marie Kervern (29-2, 1,57 %), sans oublier Marie Levrel dans la 5e circonscription de Loire-Atlantique (1,02 %) ou encore Valérie Coussinet dans la 3e d'Ille-et-Vilaine (0,91 %).
En revanche, là où elle s'est unie avec le PS et les Verts pour présenter une candidature unique positionnée à gauche, celle de Paul Molac, elle arrive à atteindre le 2e tour et 26,04 % des voix, dans une circonscription difficilement gagnable il est vrai. Mais ceci est déjà une petite victoire et un grand signe d'espoir. Autre signe d'espoir, la candidature commune UDB et
Breizhistance a rallié 4,46 % des suffrages dans la circonscription de Redon. Signe que si, seule,
Breizhistance, groupusculaire et captée par l'extrême-gauche française (Front de Gauche, NPA) n'est pas viable, un positionnement moins clivant dans une union avec l'UDB permettra à une gauche bretonne assumée de voir le jour.
Pour construire un mouvement nationaliste breton : du réalisme, que diable !
Comment se fait-il que les Corses, les Martiniquais ou les Calédoniens placent un ou deux nationalistes/indépendantistes en situation de vaincre et pas nous ? Comment est-il possible que chez eux, les candidats qui assument leur identité nationale dépassent fréquemment les 10 % et parfois les 20 % et pas chez nous ?
La recette est simple pourtant : ancrage local, union des formations politiques, positionnement idéologique clair et rassembleur, réalisme politique. Il y a en Bretagne,
de gauche à droite :
Breizhistance, Mouvement Bretagne et Progrès, l'UDB, En avant Bretagne, le Parti Breton et
Jeune Bretagne sans oublier
Adsav ! complètement moribond. Ce nombre bien trop important et l'extrême différence qui existe entre toutes ces formations donnent à l'électeur moyen l'impression que l'Emsav, la branche politique du mouvement breton, est un panier de crabes dangereux et peu compréhensible. C'était le cas de la Corse récemment, et encore aujourd'hui la division entre les régionalistes modérés de
Femu a Corsica et les nationalistes durs a causé l'absence des candidats corses dans la moitié des circonscriptions, soit deux sur quatre. Mais il n'y a que deux formations… imaginez avec six ! Et bien vous avez la Bretagne politique, diversité de partis, de candidats, de voix… mais complètement inaudible dans une élection législative.
Il y a aussi que les divers partis de l'Emsav veulent à tout prix agir seuls, distinctement des députés déjà en place et qui oeuvrent pourtant avec succès et pour leurs territoires, et pour l'ensemble de la Bretagne. Des députés comme Urvoas, Le Fur ou de Rugy, Hunault ou Thierry Benoît, Priou, etc. bien placés pour être réélus, qui sont aujourd'hui, quoi qu'on en dise et quel que soit leur affiliation politique, les meilleurs contributeurs à l'Emsav, les plus audibles, les mieux soutenus, les mieux implantés. Comment les mouvements bretons, notamment
de droite peuvent-ils se permettre d'ignorer qu'il y a aujourd'hui en Bretagne des députés du centre et de la droite modérée qui se saisissent des problématiques bretonnes et qui oeuvrent de façon consensuelle pour y apporter, enfin, des réponses ? Le premier des réalismes politiques serait de s'appuyer sur les députés déjà en place pour contourner les obstacles mis en place par la République jacobine et ce, quelle que soit leur affiliation politique, car nous sommes tous Bretons avant de porter une étiquette politique, et l'on ne peut dignement assimiler ces députés chevillés à la Bretagne à des manches à balai étiquetés UMP ou PS.
Il y a encore que si la Bretagne n'aime pas les extrêmes, elle penche au centre. Les réponses au questionnaire adressé à l'ensemble des candidats dans les 5 départements, Côtes-d'Armor
Aussi sur ABP…
Pour les législatives, l'Agence Bretagne Presse a établi un questionnaire en sept points qui soulèvent plusieurs problématiques bretonnes et actuelles. Nous avons contacté l'ensemble des candidats des 37 circonscriptions électorales
Morbihan
Aussi sur ABP…
Pour les législatives, l'Agence Bretagne Presse a établi un questionnaire en sept points qui soulèvent plusieurs problématiques bretonnes et actuelles. Nous avons contacté l'ensemble des candidats des 37 circonscriptions électorales
Finistère
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et
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Pour les législatives, l'Agence Bretagne Presse a établi un questionnaire en sept points qui soulèvent plusieurs problématiques bretonnes et actuelles. Nous avons contacté l'ensemble des candidats des 37 circonscriptions électorales
Ille-et-Vilaine
Aussi sur ABP…
Pour les législatives, l'Agence Bretagne Presse a établi un questionnaire en sept points qui soulèvent plusieurs problématiques bretonnes et actuelles. Nous avons contacté l'ensemble des candidats des 37 circonscriptions électorales
et Loire-Atlantique
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Pour les législatives, l'Agence Bretagne Presse a établi un questionnaire en sept points qui soulèvent plusieurs problématiques bretonnes et actuelles. Nous avons contacté l'ensemble des candidats des 37 circonscriptions électorales
ont montré l'émergence d'une nouvelle génération politique, essentiellement écologiste et centriste, qui porte en avant plus spontanément les revendications bretonnes, rendues compréhensibles et partagées par un grand nombre de Bretons après plusieurs décennies de luttes communes. Ces candidats du Modem ou de Verts et Écologie sont les nouveaux candidats bretons et eux aussi apportent un rayon de soleil et d'espoir dans une Bretagne qui en a tant besoin. Ainsi Carole Guillerm (MoDem, 4e circonscription du Finistère, 2,58 %) qui égale pour une première participation ce qui est d'habitude un très bon score pour l'UDB seule. Ou encore Erwann Balanant dans la 7e du même département, avec 4,38 %. Ou Alain Coraud (MoDem, 10e circonscription de Loire-Atlantique, 3,23 %). Ou une candidate écologiste parmi d'autres, Pascale Hameau à Saint-Nazaire (6,08 %). Les Verts ont souvent obtenu en Bretagne, au premier tour de ces élections, entre 4 et 7 % des voix, avec des opinions très proches des
mouvements bretons comme l'a révélé notre questionnaire. Dans les sillons poussent de nouveaux Bretons, rassembleurs, investis dans la vie politique… quelle moisson d’espérance réservent-ils à la Bretagne ?
Et puis il y a le MBP (
Mouvement Bretagne et Progrès), autour de Carhaix. Christian Troadec vient d'annoncer son retrait. Joint par l'ABP, il explique
« Je n'étais pas en position pour gagner, de toutes façons, c'est le candidat socialiste qui allait passer, donc je me suis désisté. Mais nous avons eu de très bons résultats dans plusieurs communes, et nous allons continuer, petit à petit l'oiseau fait son nid. Et en 2014 nous présenterons de nouveaux candidats »
Fort d'un solide ancrage dans le Kreiz Breizh (Centre-Bretagne), le MBP fait peu à peu son nid. Gestion locale, positionnement clair à gauche, volonté d'union et revendications claires, l'hirondelle du MBP penche à gauche mais en bon maçon, construit son nid et va chercher les voix une à une, dans la durée. Pas de parachutage de candidat, pas de revendications floues et populistes, comme l'a fait
Bretagne nous avons foi en Toi : MPB a les mains dans le cambouis, façon Peppone, et l'assume. Qui de mieux qu'un élu local peut connaître des attentes des Bretons et y répondre ? En 2014 nous aurons une part de réponse.
En 1972, un auteur du nationalisme breton écrivait "
Dogmatisme, sectarisme, c'est le virus de l'Emsav (…) Il faut apprendre à tolérer que le voisin ne pense pas en tout comme on pense soi-même. La Bretagne sera-t-elle un jour autre chose qu'un panier de crabes ? "
Unissez-vous, Bretons, ancrez-vous dans votre terroir, dépassez vos clivages politiques artificiels, rassemblez autour de vous toutes les bonnes volontés, soutenez vos représentants qui sont déjà en place et qui oeuvrent pour vous, positionnez-vous clairement, gagnez par le centre ce que par la dureté vous ne pourrez obtenir, soyez avant tout Bretons avant d'être politiques ou idéologiques, et un jour, demain peut-être, nous serons libres.
Commentaires (56)
Je suis en NOuvelle Caledonie , evolution vers l' independance peut etre , mais sans violence .
Chacun veut sa bretagne,chacun veut la réunification.
Mais comment,affilié à qui (PS,UMP,Centre ou a d'autres idées.
Vous les politiques bretons,votre seul objectif est d'arriver à Pariset de vous inclure dans un parti "d'état".
Mais que voulez vous,ce que vous voulez ,ne viendra que dans l'unité totale( un seul parti"breiz",une union nationale bretonne,même ceux qui sont élus peuvent le faire,en créant ,à l'assemblée un groupe breton (osmosant tous les élus bretons dans une même foi,celle de la réunification)
Voilà mesdames et messieurs les députés ce que j'ose vous demander.
Il vous faut montrer que la bretagne existe,malgré les mensonges jacobins de droite comme de gauche.
Pour le reste ,sur le terrain ,l'union,que l'unionhors de toutes sensibilités françaises
Pour 2014, en effet, il faut une liste d'union qui dépasse les clivages,
regroupe tous ceux qui comptent dans le paysage politique et ont des
initiatives bretonnes claires.
La tête de liste pourrait utilement être C. Troadec...
L'esprit d'En-Avant-Bretagne est celui-là. On ne gagne pas tout seul, on ne gagne pas du premier coup, mais on fait monter la mayonnaise jusqu'à ce qu'elle prenne.
Pas de découragement, au contraire, du startijenn, parce que sans nous, notamment, sans
les 1 111 électeurs d'EAB en 2012, la Bretagne n'existe pas...
En ce qui concerne les gros scores" dits bretons" :
je regrette naturellement que Troadec , ne soit pas passé en tête, une réussite aurait peut-être fait changer l'état d'esprit en Bretagne, mais il est loin d'avoir un comportement de rassembleur en travaillant au coup par coup en refusant toute structure.
Quant à Christian Derrien, on peut saluer son score, mais cela n'apporte rien de plus à son résultat aux dernières cantonales avec le soutien du PS, mais doit-on si on est militant breton (?), devoir choisir un camp, il se présentait sous l'étiquette "majorité présidentielle" et sa profession de fois allait moins loin que certains candidats du PS.
Ne peut-on rien faire sans se référer a l'un ou l'autre des camps ?
En ce qui concerne Paul Molac : candidat d'ouverture ou candidat "breton de service" pour le PS , quand on lit sa profession de foi, cela donne parfois froid dans le dos, et des soutiens plutot douteux d'anti-bretons primaires
Enfin, il ne faut pas cracher dans la soupe et lui souhaiter bonne chance pour le 2° tour, car ce sera difficile.
Revenons aux candidats spécifiquement BRETONS, déjà je mettrais un bémol sur les candidatures " identitaires" qu'il faut combattre , a mon avis encore plus dangereux que celle de LePen sur le plan hexagonal
Pour le reste , l'UDB sorti de son cocon , EELV ou PS n'avance pas, et existe grâce a sa position de faire valoir d'un PS conciliant quand cela l'arrange, ou l'on verra les candidats de l'UDB pour faire gagner la gauche française appeler à voter dans certains cas pour des anti-bretons primaires de gauche.
Pour le reste les 2 candidatures symboliques Parti Breton, qui montrent que face au grosse machine il n'y a pas photo, mais ce parti est récent quand même, et il avait marqué le coup , pour une première fois aux Européennes il y a seulement 4 ans, , même si je suis peut-être parti pris, c'est bien le seul qui ait une vision correspondant le plus a la réalité bretonne modérée ou des gens de gauche peuvent travailler avec des centre droits démocrates, ce qui me fait dire que je ne comprends pas trop les candidatures "en avant Bretagne" qui proposent quasiment la même chose, avec des gens qui ont les mêmes sensibilités : du parti Breton aux UDB non assujettis au PS, et que vu les résultats, je ne comprends pas qu'il n'y ait pas pu avoir de campagne commune.
Une déception quand même, celui du résultat de Yves PELLE, président du Parti Breton, malgré une campagne solide et convaincante
ou les Bretons colonisés préfèrent apporter leur voix a des candidatures bidon du FN, (a voir les 9% du FN sur Hennebont Gourin Guidel, candidate parachutée ex membre de l'extrême droite Finlandaise)
ou celle de Claudine Perron, face à un Derrien bien loin sur le plan politique par rapport a la liste « nous te ferons Bretagne »( dont le programme était pratiquement celui du Parti Breton), et d'une candidate EELV soutenu (jusque sur les bulletins de vote) par l'UDB
En conclusion tant que des démocrates bretons, militants en principe pour la même cause n'arriveront pas à sortir de leur carcan parisien, je ne vois pas de salut pour notre cause
les résultats de Breizhistance restent dans la même veine, à noter cependant que démocratiquement le Parti Breton a en Ille et Vilaine appeler a voter pour eux et qu'en loire Atlantique on peut peut etre regretter que Jacky Flippot ait laisser sa place a ce parti
Le résultat redonnais de l'alliance UDB-BREIZHISTANCE est interessant par son résultat, mais il faut rappeler cependant qu'ils avaient le soutient d'EELV
Le Front de Gauche et le NPA présentait des candidats là où breizhistance se présentait, en quoi ont-ils été captés ?
A galon
Ur pannel a c'heller gwelet ouzh ur voger-ziabarzh eus chapel Santez Katell, dre m'en eus Alain Bashung kanet diwar Kantik ar C'hantikoù (Bibl) e-pad un abadenn m'a oa leun-chouk ar chapel, hervez kont.
il est bon de signaler quand même que la liste "Nous te ferons Bretagne" menée par Troadec n'aurait pas pu se faire et être présente sur les 5 départements bretons (une première dans l'histoire) sans le Parti Breton, ........ La liste a raté de peu les 5 % ce qui aurait tout changé. Que fera l'UDB la prochaine fois? Avec le PS pour la sécurité , avec EELV en perte de vitesse, ou avec l'ensemble du mouvement breton ( il est bien entendu que j'en exclu les "identitaires")
On ne peut pas avoir le cul entre deux chaises !
Le votant lambda n'en a rien à faire de ceux qui se disent Bretons et ne parlent pas breton : ça fait pas du tout crédible ! Prendre des responsabilités dans un parti breton devrait passer par la maîtrise de la langue. Ne pas s'étonner que la majorité de ceux qui se réclament de l'Emsav passe pour des branques...
Quelques constatations
1 -Législatives : Triomphe du bipartisme et de l’abstention, Abstention de 38.6% sur Bretagne B5 par rapport à 42.77% pour la France en général.
Donc attention à ne pas oublier le poids de l’abstention dans toute analyse.
Peut-être y-t-il un réservoir de voix pour les prochaines élections ?
2 –aucun des candidats qui se sont présentés exclusivement sous l’étiquette bretonne ne dépasse les 5% et encore la majorité d’entre eux oscillent entre 0,5% à 2%
3 – les seuls candidats qui se réclamaient pro-Bretagne et ayant eu un nombre important de voix sont ceux qui se présentaient soit sous une étiquette d’un parti hexagonal soit avait reçu le soutien de partis hexagonaux (ex. Paul Molac, Jean-Charles Troadec, Christian Derrien, Alain Couraud, …) et préféraient mettre en avant plutôt l’étiquette que leur conviction bretonne
(Attention M. Stiefvater de l’UDB était soutenu par EE-LV, et Eloise Cordier à profiter de l’absence de liste EE-LV dans sa circonscription, d’où leur relatif "bons" résultats autour de 4.5% !)
Enseignement :
1- Pour faire des scores approchant au minimum de 5% et aller au –delà , il faut que les candidats soient associés ou soutenus par un parti hexagonal.
L’UDB quand elle se présente seule et donc sans le soutien du PS ou des écologistes atteint les mêmes niveaux que les autres composantes de l’emsav, donc elle ne peut continuer à prétendre être le chef de file de l’emsav.
2- Le fait de se présenter de l’emsav est encore mal vu par les Bretons en général et sert même de repoussoir (est-ce lié à la mauvaise image que le mouvement a donné historiquement avec ses divisions et donc son incapacité à s’unir ?).
3- Globalement les Bretons ont montré qu’ils sont légitimistes et votent donc avant tout pour des individus qui mettent en avant leur appartenance à des partis hexagonaux pour ensuite choisir ceux qui ont les meilleures implantation et notoriété au niveau local.
En conséquence, face à la mauvaise performance du premier tour et pour que cela bouge, il faut tout de suite appeler à voter au second tour pour les candidats Bretons connus comme étant fiers de leur bretonnitude et qui n’auront pas peur de la défendre à l’AN.
Dans ce sens, Marc Le Fur (22-3è), Jean-Jacques Urvoas (23-1ère), François de Rugy (44-1ère), Christophe Priou (44-7è), Philippe Boënnec (44-9è) Paul Molac (56-4è) (On ne présente plus les 2 premiers, quant aux autres, ils ont été associés à la proposition de loi sur le rattachement du 44 à la région Bretagne)
Attention, il se peut qu’un opposant soit également pro-Bretagne mais dans ce cas, il fait qu’il ait démontré réellement sa bretonnitude en action et non en parole !)
En revanche, il ne faut pas hésiter à barrer la route (donc à voter pour le concurrent) pour les candidats qui ont démontré clairement une attitude anti-bretonne, soit Marylise Lebranchu (29-3è), Jacques Le Guen (29-4è), Gilbert Le Bris (29-8è),, Louis Feuvrier (35-6è), Marie-Françoise Clergeau (44-2è), Michel Ménard (44-5è) (à moins qu’ils aient été touché par la grâce entre temps ??)
Et questionner bien sûr les autres candidats finalistes dans les autres circonscriptions ; soit en 22 (1 ; 2 ; 4 ;5) en 29 (2 ;3 ;5 ;6 ;7) pour le 35 (1 ;2 ;3 ;4 ;5 ;7 ;8) ; 44 (6) et 56 (1 ;2 ;3 ;5 ;6)
Une union bretonne ne doit avoir qu'une seule sensibilité politique ,celle de l'état d'être breton,cela est du premier ordre,le reste est dans du deuxième ordre et se traite selon le timing après réunification les sensibilités françaises doivent se mettre au porte manteaux et peut être ne ressortir qu'à l'étape suivante.
Elle est pour la Réunification et a manifesté à Quimper pour les langues minoritaires.
Attention à ne pas braquer des gens qui ne sont peut-être pas des militants acharnés mais qui ont une attitude globalement positive, quand même.
Soit
en revenant sur ceux instaur2S par la révolution française ET CE QUI A SUIVI
En détruisant "chez nous"les transmissions jacobines.
En s'affranchissant des directives de partis "parisiens"de droite comme de gauche.
en arrêtant de soumettre la Bretagne aux diktats de l'économie métropolitaine (nous le pouvons,certains de nos décideurs économiques sont déjà "à l'oeuvre".
en mettant en place ,une véritable think thank bretonne(il faut élever le débat au niveau de celui d'un état).
le reste ne vaut pas un coup de cidre!
J'ai un témoignage en ce sens pourtant.
C'était en 1985 ou 86. Une amie proche, en qui j'ai toute confiance quant à ses propos, m'a rapporté que, s'étant présentée au poste de bibliothécaire à Morlaix, par un entretien, elle a été refusée, ayant pourtant fait un très bon exposé sur « L’intérêt d’un fonds ancien en bibliothèque ». C’était son option au (feu) concours du CAFB et sa passion.
Le jury dans lequel siégeait madame la maire l’aurait trouvée « trop bretonne », ceci d’après une autre membre du jury qu’elle connaissait. En effet, Bretonne et fraîchement arrivée en Bretagne elle n’a pas manqué de faire voir son enthousiasme. Elle est donc restée longtemps à un poste subalterne à la bibliothèque de Brest...
Madame Lebranchu a-t-elle changé depuis ?
En reprenant toute l'éducation de nos enfants (la Bretagne ne redeviendra elle même que le jour où nos enfants auront une nouvelle mentalité imprégnée.
Il nous faut revenir sur les principes formatés par les hussards noirs de la République, nous avons "chez nous" des hussards de l'instruction qui peuvent remettre en formatage les cervelles de nos enfants,le temps est pour nous,le chemin sera long pour retrouver l'essence même de notre celtitude.
Nous devons refaire nos élites
...Tout simplement parce que les Bretons, eux, se considèrent comme à la fois Français et Bretons.
A partir de là, ce n'est pas la peine de disserter sur des stratégies nationalistes fumeuses en oubliant cette évidence.
Il faut juger (politiquement) les gens sur leurs positions à l'heure actuelle et pas sur ce qu'ils ont dit ou fait par le passé.
Marylise Lebranchu se positionne pour la Réunification et manifeste pour les langues minoritaires.
En plus elle est ministre, et si elle perdait les éléctions elle perdrait son ministère !
Bon, elle va pas le perdre.
C'est pas non plus une passionara bretonne ! Mais elle est dans la bonne direction, sinon en sincérité, du moins en parole et on peut l'espérer un peu, en action.
Sinon Dominique Cap, le maire de Plougastel, est brittophone. Il est opposé à Ferrand. Troadec a dit de voter contre la droite, mais Dominique Cap traite Ferrand de jacobin parisien ! Comme l'a fait Troadec !
Vous devriez cesser de faire dire ou penser aux autres ce qu'ils n'ont jamais dit ni pensé...
"L’UDB ne peut continuer à prétendre être le chef de file de l’emsav." écrivez-vous.
Où avez-vous été pêcher ça ? L'UDB n'a jamais rien prétendu de tel. L'UDB existe et tente de faire avancer ses idées, un point c'est tout. Ces idées plaisent à certains (pas assez nombreux à mon goût mais c'est un autre problème) et déplaisent à d'autres... c'est la loi de la démocratie.
@Joseph Victor : «L’UDB ne peut continuer à prétendre être le chef de file de l’emsav.» écrivez-vous.
Effectivement, c\'est une constatation. Bien sûr il n\'y a jamais eu rien d\'écrit là-dessus mais en parole, certains membres de l\'UDB se comportent comme-s\'ils avaient la science infuse sous prétexte d\'avoir quelques élus au niveau local et être le plus vieux parti de Bretagne. En outre, le fait de dénigrer systématiquement les autres composantes de l\'emsav en jetant des anathèmes ou pire des fatwas n\'incite pas à une démarche de rassemblement.
Attention quand je dis cela, je ne vise pas l\'UDB en tant que parti mais certains individus qu\'il faut considérer comme des brebis galeuses; ce qui est fort dommage à la notoriété de l\'UDB.
Effectivement vous avez raison sauf que le questionnaire de l'ABP était en rapport avec le 1er tour, on peut penser que dans une démarche de rassemblement la position des candidats finalistes ait pu changer quelque peu.
En revanche, à l'absence de précision de leur part, il va falloir s'en remettre à la conclusion suivante qui est la synthèse de ma précédente recommandation + les réponses apportées aux 2 premières questions à ABP pour le premier tour de ces législatives
Donc appeler à voter pour
dans le 22
Marc Le fur UMP (22-3è) ;
Annie Le Houerou DVG (22-4è) ;
pour les autres : aucune indication
Dans le 29 :
Jean-Jacques Urvoas PS (29-1ère) ;
Agnès Le Brun UMP (29-4è et contrer Mme Lebranchu) ;
Chantal Guittet PS (29-5è car est contre Jacques Le Guen, député jacobin par excellence) ;
Gilbert Le Bris PS (29-8è du à sa réponse au questionnaire ABP même si ses actes passés n sont pas en sa faveur et surtout que son opposant M. Dossena est contre la réunification (cf sa réponse sur ABP))
Pour les autres circonscriptions, aucune indication.
Dans le 35 ,
Jean-René Marsac PS (35-4è),
Thierry Benoît Centre droit (35- 6è),
Bruno Chavanat UMP (35-8è car seul à avoir répondu et en plus dans un sens favorable).
Pour les autres circonscriptions, aucune indication.
Dans le 44 ,
François de Rugy EE-LV (44 -1ère),
Laurence Garnier UMP (44 – 2è car opposante à Mme Clergeau, opposante déclarée à la réunification) ;
Yves Daniel PS (44-6è car son concurrent M. Hunault a été à l’origine de l’amendement s’opposant à la réunification du 44 au conseil régional des PdL),
Christophe Priou UMP (44 -7è) et
Philippe Boënnec UMP (44-9è)
Pour les autres circonscriptions, aucune indication.
Enfin dans le 56,
Yves Bleunven UMP (56-3è cf. sa réponse sur ABP) ;
Paul Molac Gauche (56 -4è, seul rescapé mais également car son opposant est le fils de M. Guéant !)
Pour les autres circonscriptions, aucune indication.
En espérant que ces candidats qui seront élus soient dignes en sachant représenter les intérêts bretons...
Ce qui n'empêchera de régulièrement de les suivre et de leur demander de comptes.
Ce qui n’empêchera pas à l'avenir de parvenir enfin à présenter des candidats d'abord patriotes bretons et cela à toutes les élections locales. Mais cela est une autre histoire
Les Bretons ne pensent plus par eux-mêmes ni pour eux-mêmes. Dernière étape.
"en parole, certains membres de l'UDB se comportent comme s'ils avaient la science infuse sous prétexte d'avoir quelques élus au niveau local et d'être le plus vieux parti de Bretagne"
"en parole"... "certains"... Franchement votre propos manque de sérieux ! Cela ressemble à l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours... Aucune preuve à l'appui de ce que vous affirmez, juste des paroles en l'air...
Le fait de "dénigrer systématiquement les autres composantes de l'emsav en jetant des anathèmes ou pire des fatwas n'incite pas à une démarche de rassemblement". Idem, des affirmations, mais aucune preuve.
Si vous appelez "dénigrer" le fait de dénoncer l'extrême droite, qu'elle soit bretonne ou française, si vous appelez "dénigrer" le fait de refuser de s'allier avec la droite, qu'elle soit française ou bretonne... vous devriez arrêter de commenter la politique.
L'UDB est un parti breton de gauche. Elle a une démarche qui à défaut de plaire à tout le monde a au moins le mérite d'une certaine constance et d'une certaine cohérence. Elle a fait le choix d'alliances à gauche. Vous avez le droit de ne pas être d'accord avec ce choix, ce n'est pas une raison pour raconter n'importe quoi.
Après avoir écrit "«L’UDB ne peut continuer à prétendre être le chef de file de l’emsav», vous ajoutez "je ne vise pas l'UDB en tant que parti"... Ben voyons...
L'UDB est beaucoup plus souvent dénigrée qu'elle ne dénigre les autres et vous en êtes la preuve vivante, parmi d'autres. Et elle l'est bien souvent par des gens qui clament haut et fort leur volonté "d'union" ou de "front"... ce qui est un peu fort de café...
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahrf_0003-4436_1995_num_301_1_1808_t1_0508_0000_2
http://www.wikiberal.org/wiki/F%C3%A9d%C3%A9ralisme
Les girondins ont été accusés d\'être des fédéralistes pour pouvoir je crois les guillottiner, mais is n\'était en aucune façon des fédéralistes.
http://pups.paris-sorbonne.fr/files/Toqueville_2010-01-19_POUVOIRS_LOCAUX.pdf
Mon intention n\'est pas de polémiquer et d\'entrer dans un jeu stérile de réponses à des réponses. D\'autant plus que cela n\'a rien à voir avec le sujet de cet éditorial. (en revanche, si vous le désirez il serait intéressant d\'ouvrir une discussion spécifique sur l\'UDB qui je crois avait été entamée il y a de cela quelques temps).
Pour revenir donc au sujet et pour les personnes qui seraient intéressées par connaitre les \"performances\" électorales des autres peuples de l\'hexagone, je les invite à lire le communiqué global du Parti Occitan ( http://partitoccitan.org/article725.html?lang=oc) et de son résultat au niveau local en ayant présenté 14 candidats( http://partitoccitan.org/article724.html?lang=oc)
J\'y rajouterai les résultats au Pays basque français où les listes nationalistes font au-delà de 5% des voix en moyenne, en Corse où elles sont même en position de se maintenir au second tour et en Savoie où la ligue savoienne oscille entre 1.21 & 1.51% des voix.
Ma conclusion : en dehors des cas particuliers du pays basque et de la corse où le \"combat\" nationaliste est un fait, il n\'est pas (encore!) recommandé de se présenter uniquement sous le label \"nationaliste\" (ou régionaliste si vous voulez) aux législatives à moins de vouloir rester dans des scores confidentiels (soit autour de 1à2%). Pour voir triompher la Bretagne, il faut donc \"ouvrir\" l\'influence de l\'emsav aux autres composantes traditionnelles de l\'échiquier politique breton sans toutefois être soumis aux appareils de Partis hexagonaux. Il faut que ce soit l\'emsav qui influe sur le comportement des différents politiques bretons et non l\'inverse. Pour cela, il est important que l\'emsav sorte de sa position misérabiliste et montre clairement le chemin à suivre.
En ce sens et comme je l\'ai déjà écrit et pour pouvoir influer sur le 2ème tour des législatives, il ne faut pas avoir peur d\'appeler à voter pour les candidats pro-Bretagne et appeler à ne pas voter pour les candidats anti-Bretagne. Cela permettrait de dire que l\'élection (ou la non-élection) de tel ou tel candidat est due également à son attitude qu\'il a à l\'égard de la Bretagne (et donc par voie de conséquence mettre en évidence le fait breton!)
Aparté : la récente attitude de M. Boennec (44-9è) en allant à la pêche des voix du FN laisse à penser que la Bretagne fasse partie du cadet de ses soucis, d\'où l\'appel à ne plus voter pour lui.
Dans la première émission, la semaine dernière,à un moment la discussion bla-bla(?) s'engage sur les collaborations inter-départementales...Mme Bergeron FN , insidieusement pose la question :"...et avec Nantes?";
Ce fut comme si personne n'avait entendu! Un petit reportage immédiatement! À la reprise du débat la question sur Nantes? Classée sans suite! Elle avait disparu avant d'avoir été évoquée! "L'image vaut 10 000 mots" dit un proverbe chinois l'attitude des "débatteurs" en disait long sur "l'extrême" volonté et unanimité d'éviter cette direction!
Pour faire simple le mot Bretagne entre les deux émissions, a été utilisé quatre à six fois au maximum, sans signification particulière, le reste n'étant que du bla-bla politique habituel, insipide et vide d'informations pour l'avenir!
Je ne considère pas "les figures emblématiques du combat breton...et œuvrant dans les partis jacobins hexagonaux" dignes de mon vote...Depuis toujours!
1-Près de 40% d\'abstentionistes.
2-L\' UDB fait le mème \"score\" qu\'en 2007.Autrement dit AUCUNE PROGRESSION.Tout celà pour appeler à voter sans nuance aucune pour le PS au second tour. Certains de ses candidats sont d\'ailleurs d\'une \"candeur\" confondante. Prenons Philippe COULAU dans la circonscription de Lannion par exemple, qui invite à voter pour Corinne ERHEL faisant mine de croire que cette dernière s\'est manifestée pour demander la Ratification de la Charte Européenne des Langues Minoritaires, pour la Réunification, pour une relance vigoureuse du processus de régionalisation etc.. Or JAMAIS, JAMAIS (une lecture des compte rendus de ses rares interventions au Palais Bourbon lors des 5 ans passés le prouve) ce \"bon petit soldat de base\" du PS n\'a interpellé le gouvernement précédent sur ces sujets.
3-C \'est bien parceque nous avons jugé que ces élections législatives ne sont pas faites pour un parti qui a pour objectif \"le Homerule pour la Bretagne\" que nous n\'avons présenté aucun(e)candidat(e). Nous avons néanmoins tenu à apporter notre soutien à une liste de candidates et de candidats pour signifier notre bonne volonté et notre désir de faciliter les convergences. Nous le répétons ici, nous répondrons toujours \"présent\" pour entrer dans une coalition.Le colloque de Kaodan du 08 mai dernier,lancé sur notre initiative, a constitué une étape dans la construction de cette large coalition. Avaient répondu \"présent\": le P.B., le MPB, l\'AFB-EKB , plusieurs élus non encartés, plusieurs responsables de réseaux éducatifs et économiques.L\' UDB, invitée, n\'avait pas daigné répondre, mème si certains de ses dirigeants étaient dans la salle.
Brigid MENGUY / menbre du bureau
Autant dire que ceux qui voudront se coaliser avec elle se coaliseront avec du vent !
Le mot "Bretagne" (et les thématiques de la Bretagne) ne fait pas élire un candidat ! Mettre le mot "Bretagne" (ou Breizh) en avant et comme principal argument, c'est le 1% quasi-assuré, que l'ont soit d'extrême droite, d'extrême gauche ou même de centre-droit.
Inutile de se présenter en "défenseur" de la Bretagne, ça ne marche pas ! Pour l'instant, et pour un long moment encore probablement.
Le Parti Breton n'a donc pas de vraies perspectives dans l'immédiat.
Le parti socialiste s'impose de façon de plus en plus hégémonique sur toute la Bretagne. L'ump ne peut que chercher à limiter les dégats mais il va finir par être ejecté de partout !
Pour pouvoir espérer se faire élire il faut "exploiter" le socialisme : c'est ce qu'à parfaitment réussi Paul Molac, bravo à lui. Les socialistes lui ont donné une circonscription perdante, de toute évidence.
Troadec a aussi essayé d'"exploiter" le socialisme mais à moins bien réussi. Ce sera pour une prochaine fois.
La personnalité de Paul Molac est intéressante et son rôle pourrait être fondamental dans l'avenir pour la Bretagne, c'est ce genre de personnalité qui manque.
L'extrème droite bretonne est (heureusement) insignifiante.
L'extrême gauche bretonne, que dire .... ? Rien ...
L'udb : elle a sans doute jouer un rôle dans la candidature de Paul Molac, mais par elle-même elle n'existe pas beaucoup plus que les (autres ?) extrêmes.
Le discours de Paul Molac n'a rien à voir avec le discours habituel de l'udb. Si l'udb pouvait en prendre de la graine !
Le Parti Breton : avec un nom pareil, il paraît sans perspectives. Les positions indépendantistes n'ont aucun échos.
Ce qui fait espérer, c'est une personnalité comme Paul Molac et les quand même honnorables bien qu'insuffisants résultats de Troadec, mais qui est déjà maire, et on attend d'avoir des maires comme ça partout.
Les candidats ps, ump ou eelev comme Le Fur, Urvoas ou François de Rugy qui ont également d'excellent résultats malgré qu'on annonçait Le Fur en difficulté sont aussi encourageants.
Il y a dans ces partis des gens qui défendent sincèrement la Bretagne.
Il suffit parfois de quelques personnalités pour faire évoluer les choses.
La victoire de Paul Molac serait une excellente nouvelle.
Je pensais que l'ABP était plus douce, plus tiède que vindicative. A ce jeu là vous perdrez.
Va doue beniguet te zo diaoul , an aoutrou directeur. Le fur ! Mais je rêve. Ce mec qui détruit l'agriculture comme l'a fait Gourvennec !
R d'herbais, petit neveu du barde Marec'h Arvor , fondateur du Bleun brug ,sponsor de Jaffrenou , etc...
Ne me mêlez pas à ces odieux UMP et les autres dont je ne peux écrire le nom.
Pour Awen : malgré que n'existe pas , cela parmi tant de fautes de français. Mes quelques notes de breton sont d'ailleurs encore pires.
Pour une fois les commentaires sont bien écrits; sans doute des universitaires.
Il faut laisser les gens libres de leurs pensées. Je suis un breizou mais aussi un kanak, un H'mong, un Baoulé ou un Mapuche.
Roscovite et Léonard.
Breizh Izel ma bro evit atao.
D'ailleurs, à voir le taux d'abstentionnistes aux législatives (42% en omettant les blancs et nuls) on se demande si les français (et les bretons) croient même à la fiabilité de leurs dirigeants politiques dont la gestion droite/gauche lamentable les a envoyés dans le mur.
Manifestement ces abstentionnistes ont capitulé puisque face aux différentes alternatives proposées par la douzaine de candidats présents par circonscription au 1er tour, ils n'ont pas trouvé de réponse à leurs préoccupations.
Qu'importe ! Ils ne s'occupent pas de politique ? Qu'ils se rassurent, la politique s'occupera d'eux, hélas dans une conjoncture catastrophique nécessitant une thérapie d'austérité, comment dire...à la grecque.
Ludo, parodiant "nos" chers élus anti-bretons genre Auxiette, Ayrault, et combien d'autres, nous affirme, le programme "autonomiste" breton est "archaïque" (sic Ayrault), "il y a problème plus urgent à traiter" que nous ressassent inlassablement "nos" élus concernant par exemple la réunification de la Bretagne et de la Normandie par exemple.
Alors, on fait quoi Ludo ? Et bien, je vais vous le dire:
Dès le 18 juin, passées les élections, on fera ce que nous dictera l'Allemagne, ce pays qui n'a pas peur des "autonomies" régionales, qui pratique la proportionnelle intégrale, qui aspire à une Europe Fédérale, qui pratique la concertation permanente patrons/syndicats, qui croule sous les excédents de la balance commerciale, qui…bref, fait l'inverse de la France.
Ah bien sur Ludo, les doléances bretonnes paraissent dérisoires face à la crise économique que même la France "phare du monde" n'a pas pu éviter.
Avez-vous un "plan B" comme pour le référendum de 2005 ? Faîte le nous savoir au lieu d'accabler les derniers motivés, fussent-ils bretons, de vos réflexions défaitistes.
Du nerf, que diable !
c'est cela . C'est ce que je dis a mon Beau frere qui est Alsacien , tu as de la chance , bientot tu vas rejoindre ton Vaterland , alors que la Bretagne va rester dans la : Franzeosische Scheisse .
A chacun son destin ... mais on l'a voulu>
Une merde qui fait qu'1/6e de la population a 1000€ ou moins par mois, qu'il y a 5 millions de chômeurs (ou précaires-chômeurs), que l'immigration est devenue ingérable, que tous les politiciens ont échoué depuis 1/2 siècle et que le modèle social d'un pays qui a foutu Dieu à la poubelle pour mettre l'argent à la place soit devenu intenable.
Faire le chouf pour un dealer est rétribué 20 à 50 € de l'heure en moyenne, selon la ville. Un bon spot de deal rapporte, selon le traff' de 1000 à 10.000 €. Le jeune il se fait, rien qu'en faisant le guet, plus de 1000 € dans le mois, le salaire que son père ne fait pas en se levant tous les jours à 4h du mat' pour aller bosser à l'usine. Comment voulez vous que l'éducateur, le maître d'école ou le flic soient écoutés dans ces conditions?
C'est ça qu'il faut prendre en compte, en France... et empêcher que la Bretagne ne devienne le merdier qu'est la France. Tous les moyens sont bons...y compris le nationalisme breton parce que la France n'arrivera pas à règler ce dont je parle. C'est mort de chez mort.
Ezel strollad NATO pe hini D3 [Dizesk, Didalvez,Divalo] oc'h ?
"NATO" ? Je serais tenté de répondre : "cause toujours"...
http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/2156971-berlin-oublie-les-lecons-de-l-histoire-selon-ferguson-et-roubini
j'ai voulu écrire arguments et non argumens !!!
http://www.philippepierre.com/_media/mondialisationtravailmythes.pdf http://social.blog.lemonde.fr/2011/06/10/les-allemands-moins-travailleurs-et-plus-performants/