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- Communiqué de presse -
Marc Le Fur : Les langues de Bretagne victimes d'une prise d'otage partisane
« Le vote du Sénat qui rejette l'adoption de la charte européenne de langues régionales m'attriste profondément. Ce sujet important pour tous a de nouveau été l'objet d'une prise d'otage
Stéphane Sallier Par Cabinet de Marc Le Fur le 28/10/15 13:43

« Le vote du Sénat qui rejette l'adoption de la charte européenne des langues régionales m'attriste profondément. Ce sujet important pour tous a de nouveau été l'objet d'une prise d'otage des partis politiques français », déclare Marc Le Fur, tête de liste de la Droite et du Centre aux élections régionales.

« Pourquoi n'avoir pas adopté ce texte hors période électorale, « à froid » ? Pourquoi avoir choisi d'inscrire ce texte à la dernière minute à quelques semaines des élections régionales si ce n'est pour diviser plus que pour rassembler ? Pourquoi le présenter d'abord au Sénat plutôt qu'à l'Assemblée nationale ? A l'Assemblée nationale, nous avions pu faire progresser les esprits en 2008 en faisant adopter la mention des langues régionales dans la Constitution. Il fallait poursuivre en présentant la charte d'abord à l'Assemblée nationale. Pourquoi ne l'a-t-on pas fait si ce n'est pour organiser l'échec ? La charte des langues régionales est la victime des soi-disant habiletés de M. Hollande. Tout cela ressemble à un gâchis », poursuit le Député des Côtes d'Armor. « Une nouvelle fois, les partis politiques français n'ont pas examiné ce projet en fonction de ce qu'il est mais en fonction d'un jeu d'acteur en période électorale.

« Avec les parlementaires, je vais poursuivre l'action de fond que je mène afin de convaincre de l'intérêt de cette charte. Pour la Région, je fais des propositions très concrètes pour renforcer la transmission des langues de Bretagne en encourageant la construction d'un nouveau lycée Diwan à Vannes, en renforçant l'action de l'Office des langues de Bretagne, en promouvant les langues de Bretagne grâce à une véritable télévision régionale », conclut Marc Le Fur.

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Breton de l'intérieur, Marc Le Fur l'est par toutes ses fibres, ses attaches sont à Plévin dans la partie la plus centrale de la Bretagne, entre Rostrenen et Carhaix. Ses grands-mères étaient des paysannes qui portaient la coiffe et c'est tout naturellement qu'il apprend le breton en famille. Marc Le Fur est député de la 3e circonscription des Côtes d'Armor : Loudéac-Lamballe- Quintin.
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Vos 8 commentaires
Jean-Pierre David Le Mercredi 28 octobre 2015 14:23
Vu d’Allemagne ou je vie, c’est incomprehensible. Vos deputes l'avaient tous votee, vos senateurs l'ont tous rejetee, sans etre bilingues c’est au moins du double langage. J’espere que les electeurs Bretons s’n souviendront. Par ailleurs, mes enfant sont trilingues, Allemand, langue du pays ou ils vivent et de leur Mere, Anglais que nous pratiquons a la maison et Français langue de leur Père que nous allons devoir, en accord avec la loi francaise, oublier au plus vite puisque minoritaire ici.
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Yann Vari Le Mercredi 28 octobre 2015 15:23
Pourquoi continuer à travailler en Bretagne pour un parti jacobin qui agit contre nos intérêts?
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Muichka Le Mercredi 28 octobre 2015 16:39
Belle gymnastique pour dire que si ses amis ne l'ont pas votée, c'est la faute des autres.
Comment pourra-t-on voter pour la liste Le Fur ?
Comment certains peuvent-ils s'être fourvoyés en étant dans sa liste ?
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LHERITIER Jakez Le Mercredi 28 octobre 2015 18:40
Supprimer le Sénat,une priorité,en voici encore une preuve.
Cela fait bientôt 50 ans (1969)que le général de Gaule l'avait proposé.
Votant sur le 44,mais ayant de la famille sur Douarnenez ,il faut voter Bretagne d'abord -Listes bretonnes mais pas listes Parisennes.Ni au 1er tour,ni au second tour.
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Michel Sénant Le Mercredi 28 octobre 2015 19:47
Cette décision des sénateurs montre à quel point Marc Le Fur est isolé dans son parti pour ce qui concerne la reconnaissance des langues régionales. Peut-être l'est-il encore plus à l'égard de la question de la réunification de la Loire-Atlantique! Dommage car sa constance personnelle dans le combat sur ces deux questions essentielles est remarquable.
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BERHAULT DIDIER Le Mercredi 28 octobre 2015 20:08
Il est certain que M. RETAILLEAU qui était en pointe pour provoquer ce jeu de massacre législatif, a du avoir beaucoup de plaisir à savonner la pente de M. LE FUR dont le leitmotiv très "B5" de la campagne est une déclaration de guerre aux Pays de la Loire. La liste PS ferait bien de méditer sur une situation politique qui place LE FUR comme l'adversaire d'un RETAILLEAU qui arrive à être plus fort que M.AUXIETTE dans l'incarnation de l'hostilité à la Bretagne. On attend encore le programme de M.LE DRIAN pour la Bretagne. Est t'il permis d'espérer qu'il ambitionne d'être le champion des adversaires de M.RETAILLEAU?
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Fabien Renaud Le Mercredi 28 octobre 2015 20:39
C'est absurde. En 2050, selon Natixis, le français pourrait devenir la langue la plus parlée sur terre avec environ 1 milliard de locuteurs du fait du boum démographique de l'Afrique. D'ores et déjà, souvenez vous : dans les livres scolaires des années 80 (je ne parle même pas d'avant), vous appreniez qu'il y avait environ 120 millions de locuteurs de langue française habituels (je ne parle pas des coutumiers ou LV2). Nous sommes passés en 2014 à 200 millions de locuteurs coutumiers, natifs (et encore, le gouvernant anglophone nigérian (bientôt 200 millions d'habitants, 1er pays par la pop. en Afrique, a tenté de rendre l'enseignement bilingue français-anglais obligatoire en 2008, mais le projet a été écarté pour l'instant). En 2060, 90 % des locuteurs en français vivront en Afrique. Comme si l'apprentissage du breton par 200.000 personnes allait minoriser la langue française...
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Fabien Renaud Le Mercredi 28 octobre 2015 20:44
... il faut toujours se poser la question d'à qui profite le crime. Il faut se poser la question de pourquoi cette peur irrationnelle : volonté hégémonique néo-colonialiste ou à l'inverse peur de légaliser la pratique de langues étrangères et régionales en France ? Dans les deux cas, des politiques et des visions extrêmes. Le choix du breton est à l'inverse une politique médiane contrairement à ce que l'on veut nous faire croire (on veut toujours nous faire passer pour de sales réacs et ça marche). Ce n'est ni l'expression d'un repli, ni celui d'une hégémonie, c'est une reconnaissance d'une pluralité.
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