Les manifestants entonnent "La chanson de Kerviel" devant la
Société Générale.
- Dépêche -
Manifestation de soutien à Jérôme Kerviel à Pont-l'Abbé
150 personnes se sont rassemblées ce matin devant le siège de la Société Générale, place Gambetta à Pont-l'Abbé, répondant à un appel du Comité de soutien à Jérôme Kerviel
Par Philippe Argouarch pour ABP le 19/06/10 12:24
150 personnes se sont rassemblées ce matin devant le siège de la Société Générale, place Gambetta à Pont-l'Abbé, répondant à un appel du Comité de soutien à Jérôme Kerviel. De nombreux proches et amis de Jérôme Kerviel avaient fait le déplacement, y compris sa mère, sa tante, certains de ses professeurs et de nombreux amis. Tous ont rappelé que Jérôme était un garçon " tout à fait gentil, normal, sérieux et studieux ", rien à voir avec l'image de faussaire que la banque essaye de faire passer dans les médias et au procès qui se tient en ce moment à Paris.
Bien qu'ayant refusé les contacts avec la presse – car toujours sous le choc de ce que doit subir son fils – Madame Kerviel fut assaillie par la presse nationale (Tébéo, M6 Rennes), ABP ayant décidé de respecter l'intimité de la maman de Kerviel venue en tant que simple citoyenne, à tel point que Reun Coupa, qui a lancé ce mouvement de soutien présenté hier soir sur C dans l'Air, l'émission de France 5, dut intervenir pour l'en libérer.
Les manifestants ont chanté "La chanson de Kerviel" devant les locaux de la banque avant de se disperser vers 11 h 45.
Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
C'est la 1ère fois de ma vie que je prends part à un fait d'ampleur nationale, je suis en effet indigné et en colère de cette condamnation d'une gigantesque injustice car la magistrature a plus de compassion pour des multirécidivistes que pour un détournement non pas réel mais virtuel dont la seule la Société Générale est responsable. Comment peux-t-on croire qu'une personne si douée soit-elle en informatique puisse déjouer autant de clés de sécurité sans attirer l'attention de ses supérieurs. Il serait alors cadre supérieur chez Google ou Microsoft. Il faut absolument que M. Kerviel soit relaxé en appel. Soyez assurés de mon profond soutien.