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- Reportage -
Manifestation à Nantes contre l'aéroport Notre-Dame des Landes. Chronique d'une émeute annoncée
Nantes en état de choc après la manifestation du 22 février. Et si ce qui s'est déroulé était prévisible ? Et si tous les ingrédients pour que cette manifestation dégénère n'avaient pas été prémédités ?
Par Didier Lefebvre pour ABP le 24/02/14 0:56

Nantes en état de choc après la manifestation du 22 février. Et si ce qui s'est déroulé était prévisible ? Et si tous les ingrédients pour que cette manifestation dégénère n'avaient pas été prémédités ?


Tous les media français insistent sur le centre de Nantes aux mains de casseurs, sur des affrontements en marge de la manifestation organisée par les opposants à la construction d'un aéroport à Notre-Dame des Landes, au nord de Nantes. Certes, ils ont raison, la place du Commerce est saccagée, la rue Kervegan mettra longtemps à retrouver son pavage, les différents bâtiments publics sont plus que tagués, les vitrines des commerçants ont bel est bien été brisées par dizaines. Une émeute, cela en fut une, comme Nantes n'en a pas connues durant la Ve République.

15 h 40. Carrefour 50 Otages (en face) Olivier de Clisson (derrière) et les allées le long du tram 1. Lance à eau et lacrymos. Manifestation anti-aéroport à Nantes le 22 février 2014.

Mais pouvons-nous nous satisfaire de ce constat, qui a l'avantage pour la presse de plaire à son public (" Quand même, s'en prendre aux biens publics ! ") et de ne plus rappeler l'objet de cette manifestation qui fut une réussite ? C'est trop polémique de prendre position. Les lecteurs sont à l'image de la France, partagés.

Se poser les bonnes questions

En quoi la manifestation a-t-elle été une réussite ? Qui étaient les casseurs ? Le comportement des forces de l'ordre est-il exempt de tout reproche ? Les décisions initiales du préfet, bras armé du Gouvernement n'était-il pas en lui même semeur de troubles ?

Du monde dans les rues

Premier critère : le comptage. 20.000 selon la police, de 50.000 à 60.000 selon les organisateurs. Le rapport n'est que d'environ 2,5. Bien, monsieur le ministre de l'Intérieur, vous nous aviez habitués à des chiffres plus fantaisistes. Le fait est qu'il est impossible à ABP de chiffrer le nombre de manifestants. Notons juste, pour ceux qui connaissent Nantes, que le quai Turenne était noir de monde, de la station Hôtel Dieu jusque la Fnac, (englobant le square Daviais dont nous reparlerons), le cours Franklin Roosevelt de l'angle des 50 Otages à ce même square, et l'allée Duguay-Trouin, parallèle, et que le cours Olivier de Clisson, en même temps, l'était aussi. Environ 10.000 personnes étaient dans ce dernier. Les organisateurs sont sûrement dans le vrai. " Tout ce monde-là ne rentrerait pas à la Beaujoire " - l'emblématique stade de football du FC Nantes, contenant 38.000 personnes - calcule rapidement un manifestant manifestement amateur de foot.

Un succès populaire

Après les dernières manifestations contre ce nouvel aéroport, les observateurs avisés n'auraient pas manqué de postuler qu'à moins de 20.000 personnes, c'était un échec. Le décompte officiel lors de la manifestation de la chaîne humaine d'août 2013 notait 13.000 personnes - alors qu'il y avait 37.000 mètres de chaîne !!! Donc un succès quant au nombre de personnes, officiellement bien plus.

Beaucoup de gens sont venus en famille : " C'est l'avenir de nos enfants qui se joue ici ", cite un couple avec une petite fille de trois ans.

Succès aussi quant au public présent. Des écolos, des branchés, des Bobos, des Bonnets Rouges - comme quoi on peut être Bonnets Rouges et avoir des préoccupations environnementales -, des agriculteurs - plus de 500 tracteurs. Et des Nantais, ou des personnes venues de plus loin (1). Des gens comme vous et moi.

Une fête qui continue à 100 mètres des heurts

Tous les ingrédients pour que cette manifestation soit un joyeux défilé carnavalesque étaient réunis : différents groupes de musique, plus bariolés les uns que les autres, des danses, des galettes et des crêpes, des costumes. Le soleil.

Beaucoup de slogans sont affichés, rappelant l'atmosphère festive de mai 68. " On s'marre dans l'isoloir " ou " Non au caca-rente " et encore " On va tous mourir sans vous nourrir ", celui-là émanant sûrement d'un paysan désespéré, et le sublime " Il vaut mieux qu'il pleuve aujourd'hui plutôt qu'un jour où il fait beau ".

Il est paradoxal de noter que jusqu'au bout, square Daviais, des groupes ont continué à jouer et à danser, quand à 100 mètres de là fusaient les bombes lacrymogènes et assourdissantes. Alors, que s'est-il passé ? Et quand cela a-t-il commencé ?

La première provocation est le changement de parcours en dernière minute

La veille au soir de la manifestation, le Préfet de région fait savoir par voie de presse qu'il interdit le centre-ville à la manifestation. Que ne l'a-t-il fait plus tôt ? Cette manifestation est prévue de longue date, des réunions ont eu lieu entre organisateurs et les services de la Préfecture, alors pourquoi modifier au dernier moment ? Partant de devant la Préfecture, il était prévu initialement que le défilé y remonte par le cours des 50 Otages. Monsieur le préfet n'avait-il pas imaginé que cette décision était un risque qu'il faisait courir ? En effet, de toutes façons, la manifestation passe à l'intersection des 50 Otages et des allées. Il devait donc imaginer qu'il y avait des risques.

Une ville en état de siège bien avant le départ

Tendues étaient les forces de l'ordre venues en nombre Plus de 1.000 policiers et gendarmes mobiles. Nous avons décompté deux canons à eau, d'autres en auraient vu quatre. La ville, dès 11 heures, avait des allures d'une ville en état de siège (2). À la périphérie de l'extrême centre, soit à plusieurs croisements, des barrières de sécurité (maintenues par des cars, de CRS ou pas). Des CRS parcourent la ville. Nous n'osons pas prendre des photos. L'atmosphère était déjà délétère.

Deux petites provocations policières pour échauffer les esprits

Pont-Morand, à l'angle de la Préfecture, lieu de départ du cortège. La foule s'amasse, bon enfant. Deux personnes arborent des bannières Anne de Bretagne. Interrogées, toutes les deux dédient cette manifestation à la Duchesse, nantaise et bretonne, en cette année symbolique du 500e anniversaire de sa disparition.

Une centaine de Bonnets rouges, jusque là éparpillés, se regroupent pour manifester ensemble (et être vus). Premiers émois : " trois de nous ont été contrôlés en ville tout à l'heure ". Allons, messieurs, ne cédez pas à la paranoïa. À peine ces mots cités, les CRS en place non loin font mine de se rapprocher !!!

Un semblant de charge qui échauffe la foule

Dès le début du défilé, rue de Strasbourg, à chaque carrefour, un cordon de CRS. Devant nous, après quelques minutes d'observation, premier semblant de charge. Brutal démarrage de ces CRS sur trois mètres. Première panique, premières frayeurs. Premiers sifflements. La foule s'énerve.

Le début des saccages

Le cortège passe devant l'Hôtel de Ville (entrée du public). Les barbouilleurs s'en donnent à c½ur joie. Sitôt après, un bureau de vente d'un promoteur pour plusieurs programmes immobiliers à Nantes. Pas de chance, il s'agit de Vinci, bénéficiaire du partenariat public privé pour l'aéroport. Bureau saccagé. La foule est toute bien remontée. Personne ne critique cette action. 50.000 coupables ?

Des casseurs dans les manifestants, mais pas en marge

Ceux qui ont repeint l'Hôtel de Ville, cassé l'ensemble du bureau de vente Vinci, et qui ont continué le saccage d'une façon crescendo sur tout le long des parcours sont-ils des casseurs ? Des provocateurs ? À notre avis, non. Ils étaient acceptés à ce moment-là par la foule. Ce ne sont pas des éléments qui sont venus profiter de la manifestation pour casser. Non, ce sont des militants anti-capitalistes, comme il y en a tant. L'aéroport à Notre-Dame des Landes et Vinci sont pour eux des symboles, qui relèvent d'une même logique. Viennent-ils des banlieues pour casser des bourgeois ? Non. Ont-ils été payés par la police pour discréditer la manifestation ? Nous ne pensons pas. Ils étaient trop nombreux. La Préfecture savait qu'ils seraient là, et a tout fait pour les provoquer.

Pourquoi barricader tous les accès au centre ville, et laisser une grue de chantier, symbole de travaux publics sur le parcours ? Oui, elle a été brûlée par les manifestants. Non, nous ne cautionnons pas ces actes. Mais devait-elle être là ? N'y avait-il pas moyen de la changer de place la veille ?

Un commissariat attaqué

Profitant d'un endroit éloigné des CRS, les plus virulents des manifestants s'en prennent au commissariat du bas du cours Olivier de Clisson. D'abord les caméras vidéo, puis en tentant de briser (en faisant exploser un extincteur) l'imposante grille. En vain. Que serait-il advenu s'ils avaient pu entrer ?

Nouvelle provocation policière

Le début du cortège arrive de fait dans le bas du cours des 50 Otages, et doit tourner à gauche vers le square Daviais. En face, un dispositif policier imposant, avec canon, et gendarmes mobiles et CRS dans leur tenue des grands moments. Nous n'avons vu aucun objet voler, seulement des provocations verbales et gestuelles avant que parte la première bombe lacrymogène. Puis une autre. Puis une autre. La foule entière commence à avoir les yeux en larmes et recule en courant.

C'est à ce moment que tout est parti. Le gros de la foule contourne l'intersection, mais quelques milliers de personnes se massent devant la police. Bombes assourdissantes, lacrymogènes, canon à eau d'un côté, premiers jets de tout objet, premiers incendies, premières vitrines brisées de l'autre. Il faut ici noter que le canon à eau n'a jamais imaginé éteindre les incendies...

Barricade rue Kervegan

Plusieurs groupes de manifestants s'enfoncent dans cette rue étroite très connue des Nantais, commencent une barricade, en descellant des pavés, et entassant des palettes, et l'embrasent. Pareillement place du Commerce, qui sera tout à fait saccagée, les bureaux de la TAN, les abribus, les aubettes, tout est cassé. Les pavés des voies de tramway descellés. Les débuts d'incendies se succèdent partout, des voitures sont retournées et incendiées plus en arrière du défilé.

Durant ce temps, à moins de 100 mètres, les discours des organisateurs et des invités continuent dans une foule très dense (nous n'avons pas pu nous approcher du podium), et des groupes chantent et dansent, des galettes et des crêpes crépitent sur le feu, des repas bios sont proposés...

Vers 17 h 30, la police commence des mouvements et repousse le millier de casseurs vers le square Daviais. Les feux vont de plus belle, les bombes lacrymogènes et assourdissantes aussi. Craignant une charge impromptue et violente, nous préférons partir. Dans une ambiance d'une rare tension, malgré deux ou trois mille manifestants pacifiques encore présents.

Le comportement de la police nous interpelle

Le comportement des forces de l'ordre, et donc du préfet qui est leur patron, interpelle. N'avez-vous rien à vous reprocher, monsieur le préfet ? Une manifestation entachée d'exactions, surtout si elles frisent l'ignoble, ça peut décrédibiliser un mouvement. Ceci n'était-il pas le but recherché ? Il était impossible d'encourager la venue de vrais casseurs, extérieurs à la manifestation. Alors, autant provoquer ceux qui ne demandaient que ça ? Avez-vous la conscience bien tranquille, monsieur le préfet ? N'êtes-vous pas un peu responsable, en ayant entretenu depuis le matin un climat de tension extrême ?

Au vu de toutes les images de violence et de casse dont la presse aux ordres (en majorité pour le projet d'aéroport) a abreuvé les média, on en oublierait de remarquer, et ses buts premiers, et la très forte mobilisation, de toute la France comme le rappelle le communiqué de tous les organisateurs du rassemblement contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes ( voir notre article ) titré La manifestation anti-aéroport du 22 février à Nantes a connu une mobilisation inégalée.

Témoignage d'un manifestant gazé

"Alors que nous étions tranquillement derrière la Fnac, donc assez loin de la place du Commerce où ça bardait, ma femme et moi avons été gazés avec les autres badauds. C'était vraiment imprévisible ; il n'y avait personne en face d'eux de menaçant, seulement des badauds. Ils sont arrivés depuis la place du Commerce, direct ! Et gazant sans vergogne ! !C'était à 18 h 30. Ma femme a disparu dans la fumée. Je me suis retrouvé haletant dans un Kebab, qui m'a secouru, alors que j'allais m'écrouler, ayant absorbé du gaz dans les poumons. Je m'en suis remis après dix minutes. Ma femme, elle, s'est retrouvée au coin de la rue Jean-Jacques Rousseau, suffocante et pleurant ! "  Ce gazage gratuit "est totalement injustifié et inexplicable. "  a déclaré le manifestant choqué.

Voir aussi sur le même sujet : aéroport,Notre-Dame des Landes,Nantes
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logo Didier Lefebvre est correspondant ABP pour la Loire-Atlantique.
Vos 21 commentaires
Ker itron al lann Le Lundi 24 février 2014 08:40
Malheureusement, je suis encore scandalisé et blessé de ce qui a été fait à notre belle ville de Nantes et de ce que je lis sur les tribunes ABP.
Pas un n'a la dignité de s'excuser. Les organisateurs n'ont pas le courage de prendre leurs responsabilité. Ils préfère casser du JM Ayrault.
Vous ne lui arrivez pas à la cheville. Vous pensez avoir le monopole de l'âme bretonne, vous en êtes les fossoyeurs. Sachez que vous vous adressez à des élus, que le maire de Nantes à été réélus dès le premier tour, une fois de plus, avec plus de 60% des voix. En insultants, les élus de notre ville et de notre département, c'est la majorité des citoyens que vous insultez.
Nantes et toute La Loire Atlantique font partie de la Bretagne. Nous nantais, avons le coeur farouchement breton et nous chérissons notre ville et notre département. Personnes dans vos tribunes n'a un mot pour nous. Ce n'est que haine et mépris. Si le mouvement breton en 44, s'identifie bêtement au plus bruyants, et crache sur nos élus et nos rues sans merci, sa cause va perdre de nombreux suffrage.
Oui, certains bretons de LA se réjouissent de voir bientôt la construction d'un aéroport à NDDL. Oui, une grande majorité des nantais et des habitants de LA font confiance en leurs élus. Oui, nous sommes fiers du dynamisme économique de notre pays Nantais et de sa belle identité bretonne. Oui nous ne sommes pas des zombies qui vont accepter de se faire cracher dessus.
Notre ville est saccagée. Et pas un mot d'excuse. Nombreux vont penser que, définitivement, ceux qui se disent avoir le monopole de l'identité bretonne ne nous aiment pas. La réunification, je le crains, a pris du retard par votre faute.
Beaucoup de gens, ici, à l'inverse des squatters deNDDL, bossent pour leur pays, leur ville. Ils n'ont pas le temps de bruler les poubelles, ou de gémir par ce qu'ils ont été gazés durant leur inoffensive promenade familiale du samedi après-midi. Ceux là voteront bientôt. Ils se souviendront du mépris avec lequel ils ont été traités.
Oui, J'accuse tous les lâches de cautionner ces débordements outrageants. Oui j'accuse ceux qui utilisent le Gwenn ha Du pour se parer de tous les atouts de la raison alors qu'ils ne font que soutenir le déshonneur.
Oui, j'accuse leur irresponsabilité et leur mépris pour la population du Pays Nantais.
Il est plaisant pour beaucoup qui se disent militants de la Bretagne de cracher su Ayrault lors de leurs réunions confidentielles. Il est facile d'aller soit disant dans le sens du bien pensant, dans le sens du poils. Qu'il est drôle et "fiskal" de faire passer la Redadeg par NDDL. Ah oui, c'est super ça. Mat eo! Se zo sur ha n'eo ket marteze!!!!!!
Tout cela s'est fait trop longtemps dans une totale impunité. Il va falloir maintenant passer à la caisse. Nous en avons plus qu'assez des comportements et propos irresponsables. L'heure est à l'action, enfin!!!!
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Kristell Churie-Goal Le Lundi 24 février 2014 12:10
Même si les casseurs étaient trop nombreux pour avoir tous été payés par la police , il n'est pas exclu qu'il ait pu s'en trouver quelques-uns , infiltrés parmi eux , et sachant "échauffer" un peu plus pour produire l'effet escompté ! Ils savent le faire et nous avons vu un groupe d'une dizaine de tondus peu sympathiques comprenant une nana , groupés près de Talensac vers 12h30.Ce n'étaient pas des jeunes,ni des anti- ..., visiblement .Vers 13h15-30 ils avaient disparu !
À qui profite le crime ?
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Lors Le Lundi 24 février 2014 17:53
Joli mélange des genres Ker Itron Al Lann. Que vient faire la redadeg dans ce débat ? Et le fait qu'elle passe par Nantes ? Est-ce un reproche aux organisateurs (dont je suis) de votre part ? Vous qui vous présentez comme un farouche défenseur de Nantes en Bretagne souhaiteriez-vous vraiment que la redadeg ignore le 44 et ses locuteurs de breton ? J'ai pas bien compris... mais je ne dois pas être le seul, puisque pèle-mêle vous vous en prenez aux porteurs de Gwenn-ha-du, aux anti-ayrault et à ceux qui font passer la Redadeg à Nantes... ???
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Ker itron al lann Le Mardi 25 février 2014 07:37
Voilà ce que c'est de lire en diagonale… Prenez le soin d'écouter ou de lire vos interlocuteurs avant de les prendre pour des idiots. Il n' y a que vous pour confondre NDDL et Nantes.
Quant au mélange des genres, c'est justement ce que je reproche à ceux qui brandissent le Gwenn ha Du dans des manif. qui se terminent en casse, ici à Nantes.
Un peu de discernement vous aiderait à comprendre que ce projet peut même diviser les amoureux de la Bretagne et créer des tensions là où il ne devrait pas y en avoir?
Quant à faire passer la Redadeg par NDDL; désolé, je ne trouve pas cela sérieux. Je m'en priverai donc cette année.
Keno
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kris Braz Le Mardi 25 février 2014 08:14
Ker itron al lann, avant de pleurer sur le "saccage" de votre "belle ville de Nantes", posez-vous quelques questions sur le déclenchement des violences, lisez les articles écrits par les contributeurs (bénévoles) de l'ABP et les vidéos montrant la foule et les tracteurs pacifiques et creusez-vous un peu la cervelle : à qui profite ce battement médiatique et qui aurait eu intérêt à le provoquer ? Peut-être que cet article et les courriers attachés vous désembrumeront, mais je suis pessimiste :
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Ronan Badouel Le Mardi 25 février 2014 10:01
...Mais Itron al Lann s'exprime cagoulé.
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Billy zekick Le Mardi 25 février 2014 10:03
J'étais à la manif. Si je condamne les réactions des forces de l'ordre, je condamne encore plus fermement ces casseurs organisés qui ont tué tous nos arguments. Les médias ont ainsi pu focaliser leur attention sur les scènes de "guerilla urbaine" sans parler de l'aspect festif, des revendications... ça aurait du être un beau happening pacifiste et festif, plein d'espoirs. on aurait du donner une belle image des anti aéroports, des écolos et des Bretons. résultat, c'est un fiasco à cause d'une "minorité" (dans ces proportions là peut-on encore parler de minorité ?) qui s'est crue à Kiev. Mais bon les gars, il s'agit d'un aéroport, pas de renverser un despote ! Un centre-ville méconnaissable, une image des anti aéroport déplorable. C'est bon, Vinci a gagné, Valls aussi et la réunification a pris un coup dans l'aile. je regrette sincèrement que les personnes pacifistes présentes à Nantes ne condamnent pas plus fermement ces actes honteux.
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Caroline Le Douarin Le Mardi 25 février 2014 11:46
Bravo à Lors pour ce mouchage de Ker Itron dont la spécialité est de déraper hors-sujet dans un fourre-tout pas possible !
La création de NDDL entrainerait la suppression de Bouguenais-Nantes-Atlantique, et pire, permettrait une formidable “opportunité de récupérer du foncier” comme écrit en 2009 dans cet article de 20minutes que je viens de retrouver dans mes mels.
La piste ne serait pas conservée. Des centaines de logements ou de bureaux à la place de Nantes-Atlantique ?
Bonne lecture
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Ker itron al lann Le Mardi 25 février 2014 15:07
Kriz braz, je partage votre pessimisme.
Et comme tant d'autres, vous êtes trop éclairé pour comprendre que mêler votre lutte anti-aéroport NDDL et la cause bretonne est anti-productif.
Pour ma part, on m'a appris jeune que porter le Gwenn ha Du est un honneur et que cela ne pouvait se faire que dans la dignité. Il y a des valeurs que l'on ne devrait pas abandonner.
Peut être suis je un vieux con à vos yeux, mais j'en ai assez de voir associé mon drapeau à des jets de pierre, des pneus brûlés et des vociférations puériles.
Collégien, à Quimper, j'avais un professeur, Louis Roparz, qui organisait des festoù noz dans le gymnase du lycée de Cornouailles, des cours de breton, et luttait sans repos pour la culture bretonne mais aussi contre le remembrement. Je ne l'ai jamais vu se départir de sa dignité.
Pour moi, cet homme reste et restera toujours un exemple de courage, d'intelligence et de dignité qu'il serait bon d'ériger en exemple pour tout nos jeunes qui veulent servir la cause bretonne.
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gael cloarec Le Mardi 25 février 2014 17:05
Photo journaliste de métier,j'ai juste honte d'avoir été présent à cette manifestation...sur la ligne d'affrontement pendant près de 5h,j ai eu honte de mon travail,de voir des gens aux actes méprisables,des crs méprisables...la violence était dans les deux camps et au final peu importe qui a commencé,ce qui importe est que ni les crs,ni les casseurs,ni les nombreux pacifistes ont essayés d'arreter cette montée de violence dans une ambiance techno digne d'un film de science fiction! tous coupables;moi,les médias,les casseurs,les crs,les pacifistes...qu'est ce qu on a gagné dans cette histoire? des frais pour les contribuables,une belle vitrine pour les casseurs qui peuvent s'admirer sur utube et autre,des bléssés...des médias qui vont vendre le plus de journaux possible avec l'image la plus trash...des politiques qui essayent de tirer la couverture à eux....y a t'il (y compris moi meme ) dans cette société des personnes suffisamment intelligentes pour faire en sorte que nous ne soyons pas tous perdant...ne nous détruisons nous pas? Nous-meme....
aujourd'hui apres ces évenements,j ai envie d'arreter mon métier et aller photographier de beaux lever de soleil....l'etre humain est moche!
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Ker itron al lann Le Mardi 25 février 2014 21:35
Merci Gaël pour ton témoignage.
Cette manifestation a fait plusieurs centaines de milliers d'euros de dégâts et 180 blessés dont un jeune qui a perdu un oeil! Oui, vous lisez bien!!!!!!
Pour ma part, j'ai dit ce que j'avais à dire et remercie respectueusement le, la ou les modérateurs qui nous ont donné l'opportunité de nous exprimer librement dans ces colonnes.
Je tenais à exprimer la colère de nombreux nantais après ces évènements très douloureux, n'en déplaise aux adeptes de la pensée unique.
Puisse cette expression permettre une meilleure compréhension des uns et des autres.
Avec ma considération pour tous les amoureux de la Bretagne,
Bevet Breizh Atav E Vro Naoned!!!
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Raymond coantic Le Mercredi 26 février 2014 06:47
CE QUI S'EST RÉELLEMENT PASSÉ À NANTES ! TOUT LE MONDE DOIT LE SAVOIR ! VALLS ET LE GOUVERNEMENT POUSSE-AU-CRIME !!
AYANT ÉTÉ MOI-MÊME GAZÉ DANS LA MANIFESTATION, AVEC MA FEMME,
je rejoins en tous points le commentaire ci-dessous recopié :
les FORCES DE POLICE ont laissé faire dans une large mesure :
"S'il y a une menace fasciste en France, c'est plus sûrement au coeur de la gauche décadente et sectaire qu'il faut la rechercher. C'est chez elle que l'on rencontre les gros bras des Antifa ou des Black block, qui terrorisent en prétextant combattre des fachos."
- Le gouvernement savait pertinemment que les Black Blocs convergeaient vers Nantes à partir d'Allemagne et d'Italie, mais rien n'a été fait pour les contrôler, comme il a été dit hier soir dans l'émission "On ne va pas se mentir". L'objectif étant à chaque fois de "criminaliser" les manifestations opposées à la politique socialiste. Les casseurs sont habilement instrumentalisés pour maintenir le troupeau dans la peur.
Il existe une complaisance structurelle du parti socialiste envers les casseurs d'extrême-gauche, les antifas et les black blocs, que le pouvoir utilise comme milices. Ils sont connus, fichés, ultra-violents mais ils savent qu'ils bénéficient de l'impunité. Ce sont les manifestants pacifiques qui morflent, ce sont eux qui sont arrêtés et jugés, pas les casseurs des black blocs. La mise à sac de Nantes a duré 7 heures avec des scènes de guérilla urbaine, exactement les mêmes qu'à Rennes lors du meeting du FN. Donc, c'est clair, on le sait à l'avance et on laisse faire.
Lu pour vous sur le net à propos de la manif de Nantes :
"Depuis 48 heures sur les réseaux sociaux les casseurs se donnaient rendez-vous et le gouvernement savait évidemment où ils se trouveraient, ils auraient donc pu les interpeller tout de suite. Comme par hasard aucune force de l'ordre ne se trouvait à cet endroit, par contre ces forces de l'ordre étaient derrière les manifestants pacifiques. Ces manifestants étaient venus avec leurs enfants et des animaux, et comme à la manif pour tous, ils étaient très calmes et ambiance bon enfant. Quand les casseurs, une centaine, se sont mis à tout casser, à mettre le feu, à retirer des pavés, les forces de l'ordre ne sont pas intervenues. Ce sont des manifestants pacifiques qui ont essayé d'arrêter les casseurs, mais comme les casseurs menaçaient de leur casser la figure, ils ont laissé tomber. Aucune force de l'ordre n'était là à empêcher quand ils ont cassé les abris bus, mis le feu, cassé des vitrines etc ...
"Les gaz lacrymogènes étaient lancés en l'air et non au sol, non pas contre les casseurs mais contre les manifestants avec leurs enfants, si les forces de l'ordre intervenaient contre des casseurs c'est quand ces casseurs leur jetaient des pavés, autrement les forces de l'ordre ne faisaient que regarder mettre à sac le centre de Nantes.
"A un moment donné, un camion de la police est passé à toute vitesse en lançant des gaz et des bombes sonores tout le long du chemin sans se préoccuper si les gens étaient de simples piétons et surtout il n'y avait aucun casseur.
En résumé, le gouvernement savait comment cela allait se passer
mais n'a rien empêché et il a réussi d'une certaine façon son coup puisque les Nantais sont désormais très remontés contre ceux qui voulaient simplement manifester contre l'aéroport à ND des landes."
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Jean-Loup LE CUFF Le Mercredi 26 février 2014 20:14
Monsieur Gros-Valet (44) veux porter plainte contre les casseurs, il va donc falloir qu'il le fasse contre les services de l'état! regardez cette vidéo intéressante:
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Caroline Le Douarin Le Mercredi 26 février 2014 22:41
Je reprends ici le commentaire que j'ai envoyé sur l'article ABP32989 avant celui sur sa plainte...
Mais monsieur Grosvalet, ouvrez les yeux.
Les casseurs ne sont PAS les manifestants anti-aéroport, mais des gens à la solde du gouvernement, à la solde et complices de ceux qui sont pour l'aéroport.
Personne n'est plus dupe de ces manigances de nos jours dont la presse aux ordres se repaît, masquant ainsi adroitement les vrais buts de la manifestation.
Personne sauf vous ?
Ce que je ne lui ai pas dit, sur le ABP33023 de la plainte, c'est qu'en français, on dit Je fais confiance à et j'ai confiance en...
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PIERRE CAMARET Le Jeudi 27 février 2014 01:15
Helas !! j'ai deja connu cette magouille francaise , dans d'autres circonstances et sous d'autres cieux . Classique et a tous les coups , cela marche .
La Societe Francaise , est une Societe malade .
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arkall Le Samedi 1 mars 2014 08:28
De deux choses l'une : ou c'était prémédité ou les forces de l'ordre sont nulles .Ce que je ne croit pas .64
Deux exemples:Quand JM Ayrault est venu au Sillon de Bretagne on a pu juger de leurs grandes qualités. Jugez plutôt: le simple fait de laisser apparaître les hermines de mon écharpe par le col de mon manteau et je suis retrouvé immobilisé pendant plusieurs heures entouré par des dizaines de CRS .IL n'y eu aucun dégât évidemment , m'étant retrouvé à manifester malgré moi. .
Pour NDDL il y avait des failles partout , des invitations à dégrader , des rues protégées , d'autre moins. Je me suis retrouvé à coté de d'un escadron de Black bloc ,au physique d'ados , avec des jeunes filles,dans leurs rang .
Quand les CRS (des athlètes quand même) , prévenus par nous , sont intervenus , personne n'a été interpellé.
Il parait selon la police , que ces gens se changent dans des tentes , dans des remorques . (c'est autorisé?) .
Les journaux de la veille annonçait déjà la casse, bizarre non?
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piperloco Le Dimanche 2 mars 2014 20:58
J' ai participé à cette manifestation que j' ai trouvé tres forte , familiale jusqu' à ce que un petit nombre tres organisé a décidé d' en découdre ...Mais je pense que rien n' a été laissé au hasard par" Aéroport du Grand Ouest"(AGO)Vinci.../..., et les autorités politiques (PS)par le biais de la Préfecture;
Allons donc , est ce un vrai hasard si on nous fait passer devant la Mairie (repeinte et taguée), un des siéges de Vinci(vitrine cassée) puis devant deux engins de Vinci (brulés-détruits).... l' autre trajet -traditionnel- a été refusé ....J' ai vu des "Blacks- blocs"casseurs avec des pantalons et costumes noirs tout neufs ....certains se battaient avec de discrétes oreillettes cachées sous leur cagoules ... ils ont mis le feu aux abris bus de la place du Commerce à qq métres des GM et /ou CRS sans intervention de ceux-ci ,; // les forces de l Ordre ont laissé bruler pendant au moins 4 heures les engins ...Le Syndicat de Police Alliance a émis un communiqué dans lequel il s' étonne de ceci ;
c' est évident que nous sommes tombés dans un guet-apens... Le pouvoir politique accuse les "Zadistes " de violence ? Mais comme c' est curieux : pas un des manifestants arrétés n' appartient à la ZAD !!...Si ce mm pouvoir pense qu' il a discrédité le mouvement par ces provocations et ces destructions , alors il va déchanter ;
Pour juger qui a fait quoi , je pense qu' il faut réfléchir :"A qui le crime est il sensé profiter ?"
J' ai joué de la cornemuse avec le vieux Georges Cadoudal dans le trajet et çà avait de la gueule je crois ...je sors renforcé dans mes convictions que ce projet est vraiment inutile qu' il faut maintenant faire la Paix des Braves , supprimer la DUP et s' asseoir à la mm table pour remettre tout à plat.
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Maen Ki Le Vendredi 7 mars 2014 09:09
Sans doute un autre effet de la crise. Nos pauvre policiers (en civil, faute de pouvoir les doter en uniformes) en sont réduits à l'usage du lance-pierres.
Voir la photo Sans doute un autre effet de la crise. Nos pauvre policiers (en civil, faute de pouvoir les doter en uniformes) en sont réduits à l'usage du lance-pierres. Voir la photo :
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Ker itron al lann Le Vendredi 7 mars 2014 11:39
Je trouve particulièrement puéril de s'en prendre aux policiers ou CRS.
Ils avaient la lourde tâche de veiller à la sécurité des personnes nombreuses dans le centre ville de Nantes un samedi après-midi ( enfants, personnes âgées, commerçants, …)
La première responsabilité revient aux organisateurs qui auraient du prévoir un service d'ordre conséquent ou s'abstenir.
Que serait il advenu si les manifestants avaient traversé tout le centre ville pour atteindre la Préfecture?
Les forces de l'ordre sont restées très longtemps sur la défensive, en respect des ordres donnés par le préfet. Qui peut leur en faire le reproche?
Ils (syndicats de police etc…)s'en sont expliqué longuement auprès des citoyens sur la presse locale (voir n° Presse Océan etc…).
Si vous preniez le temps de comprendre leur point de vue vous saisiriez qu'ils ont fait leur possible pour gérer une situation très difficile et éviter un drame.
Pour ma part, je respecte leur travail très délicat et les en remercie .
Au lieu d'accuser des concitoyens (policiers, CRS), dont de nombreux bretons eux aussi, ayez au moins l'honnêteté de réclamer des comptes en premier lieu aux organisateurs d'une telle manifestation, qui eux sont totalement responsables d'avoir créé une situation aussi dangereuse.
Je respecte les gens qui peuvent s'opposer à ce projet NDDL et qui pensaient pouvoir exprimer leur opinion pacifiquement à l'occasion de cette manifestation du 2 février.
Il convient néanmoins que chacun prennent ses responsabilités et fassent preuve de respect et d'honnêteté, y compris vis à vis des forces de l'ordre et de la municipalité.
J'ose espérer que la prochaine manifestation pour le rattachement de la Loire Atlantique à la Bretagne, à Nantes, sera correctement organisée.
Pour ma part, avant d'y participer, je m'en assurerai et si besoin je me porterai volontaire pour participer au maintient de l'ordre.
Oui, au droit constitutionnel de manifester, mais dans le respect des autres et l'assurance des responsabilités de ce que l'on provoque.
Ker Itron Al Lann
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AvantAprès Le Dimanche 9 mars 2014 20:46
A Ker Itron Al Lann (ça veut dire quoi ?).
Vous dites "Oui au droit constitutionnel de manifester".
C'est précisément ce qui vient d'être remis en cause, par les forces de l'ordre et sous ordre du gouvernement ! Des dizaines de milliers de personnes se sont fait - au moins pire - gazer, alors qu'elles manifestaient, ou qu'elles étaient aux abords de la manifestation. Oui c'est une remise en cause du droit de manifester.
Ce qui s'est passé le 22 février à Nantes était planifié, les buts recherchés étaient de discréditer la lutte contre l'aéroport, la ZAD, et surtout de faire peur, oui peur.
Si vous ne voyez pas cela, c'est que vous manquez de recul, ou de bonne foi.
La manifestation était parfaitement organisée, c'était magnifique.
Interdire le cours des 50 otages, avec des murs anti-émeutes de 3m de haut. Puis gazer, dès avant 15 heures, une foule de milliers de personnes, noyer la place du Commerce et ses alentours, repousser la foule tout au long de l'après-midi à coups d'armes diverses, éborgner deux personnes.
Comment ne pas voir l'écrasante vérité, monsieur Ker Itron Al Lann ? Nous avons pu voir la violence dont est capable l'Etat, au service d'intérêts privés des plus élevés.
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Caroline Le Douarin Le Dimanche 9 mars 2014 22:37
Pour AvantAprès, c'est ± le nom en breton de (Notre-)Dame (Itron) des Landes (Lann). Ker étant chez ou chère (si Kaêr)...
@ Ker Itron al Lann, qui écrit " ...d'accuser des concitoyens (policiers, CRS), dont de nombreux (b)Bretons eux aussi,... "
Sachez que la technique française est de délocaliser un max les forces de police. Preuve sur ABP , ceux venus à Nantes étaient basés à Tours...
D'après ce que j'ai compris de l'article, ils passent leur temps et nos sous à sillonner la France.
Donc très peu de probabilité qu'il y ait eu à Nantes des Bretons parmi, au moins, les CRS.
Ceci pour éviter toute probabilité de connivence, sympathie avec la population - et par là dérive de leur rôle de gardiens de l'ordre - m'avait-il été dit lors de vacances d'été à l'Île de Ré dans les 70's, par les gendarmes envoyés en renfort dans l'Île, de je ne sais plus où.
Pour la petite histoire, c'était le début des feux rouges dans cette île, et bien avant le pont. Beaucoup d'habitants n'allaient jamais sur le continent et ne savaient pas ce qu'était un feu rouge ou vert. L'un d'eux avait légèrement accroché ma voiture.
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