Le comité de soutien aux Inculpés de la Réunification tient à remercier toutes les personnes qui se sont déplacées pour la manifestation du 10 novembre à Saint-Nazaire. Entre 100 et 150 personnes ont pu voir une équipe de « Barbouilleurs Volontaires » repeindre et coller des affiches sur la devanture de l'annexe régional des PdL située rue F. Arago. La manifestation a ensuite pris la direction du Tribunal de Saint-Nazaire où des représentants des organisations Skoazell-Vreizh, Bretagne Réunie, Emgann-MGI, Parti Breton et du comité de soutien aux inculpés de la Réunification ont pris la parole et un texte de soutien d'Alan Stivell a été lu. Après un passage dans les rues commerçantes du « Paquebot » , nous avons rejoint la mairie en criant les slogans « Pays de la Loire, pays Bidon, Loire-Atlantique, Pays Breton » , « Réunification ! Non à la Répression ! » , et « Batteux, Batteux, Ici c'est la Bretagne » . En effet le départ de la manif devant la Mairie était un lieu symbolique, le maire de Saint-Nazaire étant sans doute le seul maire de l'Univers à avoir été jusqu'à déployer deux drapeaux PdL ! (un ancien et un nouveau) au fronton de sa Mairie.
Nous appelons évidemment tous ceux qui le pourront à venir soutenir Hubert, Régis et Thomas, lors de leur procès au Tribunal de Grande Instance de Saint-Nazaire le vendredi 23 novembre à partir de 14h. Nous rappelons qu'ils risquent jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euro d'amende. La mobilisation de tous les partisans de la Réunification doit se faire autour des inculpés.
Ci-dessous le texte d'Alan Stivell :
« Je soutiens tous ceux qui prennent sur leur temps, sur leur vie familiale, pour faire front contre les lois de Vichy encore en vigueur. Celles-ci sont une honte pour les humains épris de justice et de respect. Nantes et le Pays nantais feront toujours partie de la Bretagne, et ce n'est pas aux voleurs de dire le contraire, sauf si, un jour, ses habitants ou leurs représentants demandaient à se séparer, dans toutes les règles démocratiques, en particulier d'information et de surveillance internationale. Comme à tous les bretons, le pays nantais m'appartient et je n'ai pas l'intention de le céder. Emañ Bro-an-Naoned e Breizh da viken! » Alan Stivell