Lors fait la balance, et sa voix tonitruante chante un air d'Europe de l'Est. Il parle plusieurs langues et aime jouer avec les mots. Il passera d'ailleurs le spectacle à prendre un drôle d'accent pour se moquer de son compère Soïg qui aimerait jouer davantage et qu'il parle moins du salon, des gens qui passent, de la Bretagne où quand il ne pleut pas, on a droit aux odeurs de lisier ...

Alors il chante, des chansons bien rodées, en changeant la mélodie, en mimant des bulles de savon, en donnant beaucoup à un public qui n'attend qu'à lui répondre en chantant avec lui. Deux chansons en breton : "Tan dezhi" et l'histoire d'une jeune fille embarquée avec son amoureux qui partait à l'armée. Au bout de deux mois à bord, ils l'ont découverte et alors les nombreux marins du bord lui ont fait passer un drôle de moment...

Chansons pour enfants ou pour adultes ? Chansons au sens évident ou obscur, chanson que Lors lui-même dit ne pas comprendre ("la fée du grand ciel", par exemple). Honneur rendu aux personnes qui leur ont donné les chansons à Silfiac (le charbonnier) ou ailleurs, et qu'ils retransmettent avec bonheur.

Les enfants font un peu de bruit, discutant autour de leurs pinceaux et de leurs peintures. Un bébé râle. Qu'importe, Lors joue avec eux et leur ordonne de se peindre les mains, la tête, et tout le monde se met à rire...