Le prix littéraire de la ville de Carhaix qui sera promulgué le 25 octobre a été décerné à Loïc Le Guillouzer.

Le prix littéraire de la ville de Carhaix qui sera promulgué le 25 octobre a été décerné à Loïc Le Guillouzer. Ce trégastellois qui en est à son 5ème ouvrage après "Rue de la fontaine"(Diabase), " Les ponts de la Saint-Loup"( Les oiseaux de papier) , "Nouvelles à portée de cheval"(Anagrammes), et "Rouge Karuk"(Anagrammes) situe son roman entre Bretagne et Etats-unis, pays où il se rend régulièrement, en particulier chez les indiens Karuk, dans le nord de la Californie. Pourquoi "Cochinchine"? Parce que c'est une danse d'origine danoise qui est très populaire dans les festoù-noz.La danse est ici à prendre comme métaphore pour des héros tiraillés entre deux cultures. Rien d'étonnant donc chez ce professeur d'anglais retraité, militant passionné de la culture et de la langue bretonne, sonneur reconnu de plus. Prix mérité pour ce roman d'action, suite de "Rouge Karuk", paru aux éditions rennaises Goater. C'est la première fois qu'un trégorrois reçoit ce "Goncourt" breton. A signaler que "Cochinchine" est le deuxième livre d'une trilogie dont de nombreux lecteurs attendent le troisième tome.