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- Rapport -
Ligne à Grande Vitesse : "Nous nous sommes faits rouler dans la farine"
«Nous nous sommes fait rouler dans la farine lorsque l'on nous a promis de mettre Brest et Quimper à 3 h 20 de Paris» a martelé, le président de la CCI de Brest, Jacques Kuhn, le 23 juin au cours de l'assemblée générale de l'association Investir en Finistère
Par Louis Gildas pour ABP le 24/06/09 4:28

« Nous nous sommes fait rouler dans la farine lorsque l'on nous a promis de mettre Brest et Quimper à 3 h 20 de Paris » a martelé, le président de la CCI de Brest, Jacques Kuhn.

Poursuivant plus avant sa réflexion il regrettait que l'on ait perdu quatre ans avec le projet du train pendulaire. Ces déclarations ont été faite le 23 juin au cours de l'assemblée générale de l'association Investir en Finistère, alors que l'assistance venait de prendre connaissance d'un rapport d'audit commandé par l'association à un cabinet spécialisé. Ce rapport trace un état des lieux de la situation ferroviaire de la péninsule. Pour ce qui en est de ligne TGV Le Mans-Rennes, RFF a, le 14 mai 2009, annoncé que les groupes Bouygues, Eiffage et Vinci ont répondu à l'appel à concurrence.

L'appel d'offre quant à lui devrait être lancé à l'été 2009. Les travaux pourrait démarrer courant 2010 avec mise en service en 2016. Le total des investissements est estimé à 3,4 milliards €. Les collectivités territoriales en financeront 32,6 %.

Pour ce qui en est des ligne Rennes Brest et Rennes Quimper le rapport d'audit estime qu'après modernisation les gains de temps seront de l'ordre de 4 mn sur l'une comme l'autre ligne,avant de conclure que les travaux à l'ouest de Rennes seront insuffisants pour atteindre les objectifs fixés par Investir en Finistère soit Rennes à 1h30 de Brest et de Quimper. «Il est de notre devoir d'insister, pour mettre un jour Quimper et Brest à 3 h 20 de Paris» a pour sa part soutenu le président d'Investir en Finistère Jacques Feunteuna.

Photo : Jacques Kuhn. cliché L.G.

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