Dans ce troisième tome, la peur de sauter avec l'explosif que désamorcent les prisonniers allemands pousse Reun et Riquet, les deux jeunes Bretons, à signer pour la Royale. Cap sur Madagascar à l'hiver 46 comme une lueur de belle espérance. Sur le bateau, ils sympathisent avec les Malgaches qui ont aidé la « mère-patrie » à chasser les nazis et qui rêvent de fiancées laissées au pays, d’indépendance promise à leur île, de chaleur tropicale, de musique dans la liesse de la fête où les vivants font danser les morts. Hélas ! Au retour sur l’Île Rouge, la liberté n’est plus au calendrier et la nuit coloniale plombe la vie des Malgaches. La révolte gronde et s’organise… 1947, c’est l’insurrection : désorientés, les deux anciens résistants ne comprennent pas qu’ils doivent réprimer la liberté de ceux qui les ont aidés à recouvrer la leur !
Née à Landudal en 1937, Angèle Jacq a toujours vécu et travaillé en Bretagne. D’abord agricultrice, elle a exercé différents métiers avant de devenir journaliste et écrivain. Le succès d’ouvrages comme « Le voyage de Jabel » ou « Ma langue au chat » ont confirmé la place particulière qu’elle occupe en Bretagne.
Dans la collection « Les hommes libres » : Tome 1 « Ils n’avaient que leurs mains » Tome 2 « Un brassard et des sabots »