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- Communiqué de presse -
Lettre ouverte à François-Régis Hutin, p. d.-g. de Ouest France
C'est pourtant depuis 2009 également que j'ai soumis à Ouest France l'intégralité des preuves flagrantes dont je dispose pour accuser et faire condamner en justice pénale tout une série d'escrocs en bande judiciaire organisée, commettant des faux témoignages à répétition, des subornations de témoins dont un enfant de 10 ans comprendrait la rouerie, des escroqueries au jugement d'une grossièreté crasse par complicité sans vergogne avec les suborneurs. On porte une robe noire, on a donc tous les droits !
Pascal Dazin Par alphabet du respect des enfants le 26/06/13 20:31
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Respect des besoins enfantins et des responsabilités parentales

Pascal Dazin

Médecin du travail

Président fondateur de « l'Alphabet du Respect des Enfants »

(Association Bretonne pour la Convention des Droits des Enfants en France)

Lettre ouverte à Monsieur François Régis Hutin

Président Directeur Général d'Ouest France

26 juin 2013

Monsieur le Président Directeur Général,

A titre publicitaire, j'ai reçu tout récemment un exemplaire du quotidien Ouest France.

Depuis 1995 et jusqu'en 2007, Ouest France s'est fait l'écho du combat social inégalé en Europe, que j'ai mené avec vaillance en résistant aux énormes forces réactionnelles judiciaires qui m'avaient terrassé à titre familial, professionnel et tentaient de le faire à titre associatif.

Malgré cette réaction d'étouffement judiciaire programmé au long cours, réaction aussi indigne que révélatrice du cynisme d'un lobby irresponsable et surprotégé, j'ai pu soutenir des milliers de pères et quelques mères victimes de violences institutionnelles, exploités par des professionnels du conflit sous prétexte de leurs enfants. J'ai pu me présenter deux fois aux élections législatives sans aucun moyen, j'ai pu écrire un livre consacré à l'impasse judiciaire dans les séparations parentales, qui s'est distribué grâce à un article dans Ouest France et un autre dans La Croix, et surtout j'ai acquis une expérience inédite, étant par formation un médecin spécialiste de santé publique avec des traditions et une vraie culture sociale.

En 2007, avant son départ de Ouest France, son ancien rédacteur en chef le journaliste Didier Pillet, a tenu à évoquer une partie de mon combat en « quatrième de couverture ».

Puis Ouest France créa son « blog », première version. Je fus invité à y faire une analyse au scalpel de l'amoralité du lobby des avocats divorcistes, sachant que les juteuses affaires familiales violant l'esprit et la lettre de la Convention Internationale des Droits des Enfants leur rapporte sans aucun risque ni devoir de suivi une très grosse partie de leurs honoraires.

Et quelques jours ensuite, Ouest France annonçait la catastrophique disparition de son blog pour bug informatique ! Mais quand il fut réinstallé, ce fut sous une nouvelle forme, sans aucun antécédent : votre bébé blog réanimé avait perdu toute mémoire de son passé, pour faire plaisir aux spécialistes du négationnisme programmé que sont les avocats et juges dit familiaux qui n'avaient pas supporté mon diagnostic.

C'est à partir de cet événement extraordinaire que s'installa le silence de votre part, après des dizaines d'articles antérieurs, que s'instaura le couvre-feu frappant Dazin, celui dont un procureur avait demandé dès 1994 en audience correctionnelle « je vous demande de condamner sévèrement cet homme qui sème le chaos dans toute la région », celui dont un avocat avait parlé en ces termes dans une autre audience : « M. Dazin est marqué au fer rouge pour toute sa vie par la justice », celui qui entendit une juge dinannaise lui asséner « Laissez-vous faire, monsieur Dazin, vous savez bien que tout ceci n'est qu'un jeu ».

Mon entrée en pénitence médiatique fut dès lors comparable aux combines mafieuses des instances judiciaires, auxquelles je n'ai eu de cesse de reprocher leur malhonnêteté sans qu'elles réagissent elles non plus, à côté des procédures que j'intente contre un quarteron de juges et avocats agissant en bande judiciaire grossièrement organisée pour échapper à la sentence qu'ils méritent.

Ouest France effectua quand même une parenthèse, semblant soudainement se souvenir de moi au moment du naufrage identitaire de France Télécom dans le dernier trimestre 2009 : on voulut bien me sortir du trou un court instant : pour que je soumette ce que je sentais monter depuis 1995, pour qu'un professionnel reconnu dise ce qu'il pense de ces tragiques événements sociétaux. Vous aviez besoin d'un spécialiste avéré des troubles identitaires professionnels de nos contemporains, mais pas du spécialiste neutre et indépendant des troubles identitaires familiaux engendrés par l'exploitation judiciaire illégale et immorale des parents sous prétexte de leurs enfants. Le management autoritaire des entreprises fait vendre. Mais attention à ne pas taper dans la fourmilière des violences judiciaires et parajudiciaires. Attention de dire un mot de trop sur les souffrances des parents commises sciemment par un appareil judiciaire néo-colonialiste, intrusif, abusif, violeur de Conventions ratifiées, qui démoralise nos contemporains dans les deux acceptations sémantiques du verbe.

Cet article sur les troubles identitaires professionnels me fut ensuite très souvent rappelé par des salariés en manque de reconnaissance et d'empathie chronique. Il l'est encore à ce jour quand des salariés même en retraite me font savoir leur gratitude de les avoir compris.

Mais en me contactant, Ouest France n'avait seulement fait qu'une adaptation de « L'homme de la Rue » de Frank Capra, puisque dans ce film sorti 60 ans plus tôt, une journaliste invente la menace de suicide d'un clochard pour faire remonter ses ventes… Vous m'avez exhibé comme un « John Doe » contemporain, le temps d'un article dans le cadre d'une rumeur de suicide accru dans le personnel de France Télécom, rumeur que les faits ni les statistiques n'ont jamais confirmé au-delà des actuels procès en cours, alors que le naufrage identitaire était quant à lui aussi évident que pathétique !

C'est pourtant depuis 2009 également que j'ai soumis à Ouest France l'intégralité des preuves flagrantes dont je dispose pour accuser et faire condamner en justice pénale tout une série d'escrocs en bande judiciaire organisée, commettant des faux témoignages à répétition, des subornations de témoins dont un enfant de 10 ans comprendrait la rouerie, des escroqueries au jugement d'une grossièreté crasse par complicité sans vergogne avec les suborneurs. On porte une robe noire, on a donc tous les droits ! Le scandale d'État ne peut concerner un corps devenu aussi dérégulé. Un corps qui juge et exploite, mais dont les nombreuses brebis galeuses ne peuvent être jugées et condamnées.

Pourquoi Ouest France, à qui j'ai décrit par le menu les manigances de visibles et palpables de ces gens d'injustice qui m'avaient terrassé par le passé parce que je proposais une alternative sociale à leur capture indécente des parents en difficulté, ne s'est-il pas emparé de ce scandale plus époustouflant encore que tous ceux qui déferlent actuellement sur la scène politicienne ?

Pourquoi cet arbitrage, que je pense grossièrement truqué, par une juge de départage ou plus exactement de dérapage organisé dans un scandale soumis aux Prud'hommes qui mettait en accusation évidente des auxiliaires de justice malhonnêtes, a-t-il été occulté par la presse dite libre ?

Parce que la parole et les observations d'un médecin honnête et résistant ne comptent pas face aux pressions d'un lobby d'une puissance et d'une perversité effarantes.

Parce que ces scandales mettent en lumière le caractère mafieux du fonctionnement de notre appareil judiciaire, et que des gens comme ceux que je vous ai nommés et que j'attaque péniblement en « justice », laquelle les protège de façon ridicule et grossière jusqu'au CSM à qui j'ai dit ses quatre vérités à ce sujet sans qu'il ose protester, ont bien plus d'importance pour la pérennité et la tranquillité de la presse que le combat d'un médecin intègre, indépendant de tout parti-pris, militant pour un renouveau social républicain.

Renonçant au devoir d'information, vous avez donc délibérément choisi vous aussi de protéger Goliath et d'étouffer David.

Bien entendu, cette stratégie délibérée n'est pas le fait exclusif du premier quotidien de France, d'ex-tradition humaniste. Toute la presse en France s'est faite le reflet des besoins de normalisation procédurière exorbitante du droit Constitutionnel. A côté des subventions arrachées à Google pour survivre, le lobby des média a l'obligation de ne pas déplaire au pouvoir qui est avant tout devenu judiciaire en « sous-France ». Au mieux, ce lobby se dédouane moralement, se rassure en imaginant agir par « raison d'état », alors qu'elle est soumise à la raison des tas de managers juridiques qui font l'actualité à la place des journalistes, tant nous subissons de « maîtres », de procureurs, d'anciens professionnels du droit soi-disant très bien pensants mais très mal pansant, aliénant à ce jour l'opinion publique dans la faillite sociale et hélas sociétale.

Bien entendu, le quarteron de grossiers escrocs en bande judiciaire organisée qui s'est agglutiné contre moi à Dinan et Saint-Brieuc d'abord en 1993 pour m'expulser de tous les pans de ma vie puis depuis 2009 lors de ma résurgence devant les Prud'hommes n'est pas une exception bretonne : je n'ai fait que lever « quelques lapins malades » quand la myxomatose a gagné la France à force de laxisme moral, d'exemplarité négative et d'impunité légendaire sélectionnant peu à peu les gens de justice.

A cet égard, il faut savoir reconnaître que des Cahuzac sont des petits amateurs face au racket de milliards d'euros par an prélevé de façon para mafieuse sur les parents capturés d'emblée illégalement sous prétexte de l'intérêt supérieur de leurs enfants. Le trou de la sécurité sociale n'est rien face au trou noir de l'appareil judiciaire, quant à lui abyssal.

Récemment également, j'ai expliqué au chef d'état en quoi la stratégie gouvernementale de légalisation de la PMA pour toutes qui passe par l'acceptation du mariage gay est non seulement indigne, puisque les homosexuels - qui n'en demandaient pas tant - sont instrumentalisés, mais également anticonstitutionnelle, puisque la France va violer une fois de plus la CIDE et le principe de Précaution.

Pour qui s'est investi comme moi dans l'analyse de l'exploitation, de la normalisation et de la dégradation systématisée des libertés fondamentales des parents biologiques depuis des décennies, il est évident que la PMA à venir en passant par les fugaces « mariages gays » représente l'aboutissement du déviationnisme ultra féministe judiciarisé ayant cassé un par un les pères de jeunes enfants. Nous allons sombrer dans la Paternité Maternellement Asphyxiée puis très vite dans la mise sous contrôle des bébés éprouvés opportunément confondus avec des « bébés éprouvettes » ayant bénéficié de l'AMP, quant à elle déontologique et éthique.

Que face à mes arguments, les conseillers gouvernementaux aient à trois reprises glissé sur la touche par leurs réponses sibyllines n'est pas surprenant. Mais que la presse ait occulté un argumentaire aussi rationnel et des réponses institutionnelles aussi maigres m'a une fois de plus navré.

Certes, les subventions européennes octroyées à la presse chancelante, notamment via Google, peuvent permettre de le comprendre, mais pas de l'admettre, comme les pressions judiciaires sur la presse permettent d'expliquer sa soumission mais pas de la légitimer.

Espérant vous avoir éclairé sur les raisons qui feront que je ne m'abonnerai pas à Ouest France, je vous prie d'agréer, monsieur le Président Directeur Général, mes salutations distinguées.

Docteur Pascal Dazin

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Vos 1 commentaires :
iltis daniel Le Samedi 29 juin 2013 04:32
Bravo et merçi pour votre courage façe a ces voyous.
(0) 

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