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Élections municipales 2008
Communiqué de presse de Bretagne Réunie, Comité Local Rennes
Afin d'informer les électeurs soucieux de la question de la réunification de la Bretagne, nous vous remercions de bien vouloir publier avant le 1er tour, les positions des différentes listes candidates à Rennes.
Les listes candidates à Rennes et la réunification de la Bretagne
Organisée en comités locaux sur les 5 départements bretons, l'association Bretagne Réunie se bat pour la réunification de la Bretagne. C'est ainsi que le Comité local de Rennes a voulu découvrir ce que disent sur la réunification les listes se présentant à la mairie de Rennes.
Voici ce qu'il en ressort ce mercredi 5 mars, le cas de chaque liste étant traité dans l'ordre officiel, Bretagne Réunie étant indépendante de toute formation politique.
Le Rassemblement démocrate pour l'avenir de Rennes parle bien dans son programme de liaison avec Nantes via l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, mais sans aborder vraiment la question de la réunification.
Interpellée à ce sujet, Caroline Ollivro nous a répondu par lettre « …je suis bien évidemment favorable à la réunification de la Bretagne, comme le sont la plupart des Bretons. Si je suis élue maire de Rennes, je m'attacherai à travailler dans ce sens, avec les élus, au-delà des étiquettes politiques ».
Le programme intégral de Rennes verte et solidaire parle clairement de la réunification de la Bretagne : 5 propositions précises au moins vont dans ce sens. Dans le programme grand public, on relève la mise en place d' «un Conseil consultatif intercommunal de Coopération entre Rennes et Nantes, composé d'un nombre égal de représentants des deux agglomérations ».
La liste Lutte Ouvrière est, sauf erreur, muette sur la réunification bretonne.
Rennes à gauche, liste soutenue par la LCR et par Emgann, mouvement de la gauche indépendantiste bretonne, ignore la réunification, si ce n'est quand elle écrit « reconnaissant le droit des peuples à l'autodétermination ». Aux éclaircissements demandés par lettre à Valérie Faucheux, tête de liste, aucune réponse n'a été à ce jour donnée.
La liste Pour les droits ouvriers ne dit rien, sauf erreur, sur la réunification.
Une ambition pour Rennes, liste dirigée par le PS, veut « être au cœur des coopérations et des partenariats avec les villes voisines : Nantes, Brest, St-Malo, St-Nazaire », mais la réunification n'est pas à son programme.
À notre lettre, Daniel Delaveau a répondu par un long courriel du 4 mars 2008 où il explique sa rencontre récente avec Jean-Marc Ayrault, le maire de Nantes, avant de terminer ainsi :
«Toutefois, le rattachement administratif de la Loire Atlantique à la Bretagne pose des questions lourdes, qu'il s'agisse du devenir de la région des Pays de Loire ou encore de la localisation des centres de décision régionaux … Si je suis élu, je n'entends pas que la ville de Rennes puisse être privée de ces fonctions essentielles. Aussi sommes-nous réservés sur l'engagement d'un rapprochement administratif rapide s'il devait noyer la Bretagne dans une grande région Ouest ou s'il devait priver Rennes de ses fonctions de centralité régionale. Nous considérons que des assurances devront être données sur ces différents points avant tout redécoupage. Restant à votre disposition pour échanger sur ces questions… »
Le projet municipal de Rennes ville capitale n'intègre pas la réunification, ce dont nous avons saisi Karin Boudjema, qui a répondu «La Loire Atlantique fait incontestablement partie de la Bretagne historique », mais que.. (suivent des critiques mettant en cause les villes de Rennes et de Nantes)
Aucune suite à ce jour de sa proposition du 23 février « Je serai heureux d'avoir l'occasion d'évoquer ces questions avec vous lors d'un prochain entretien. Nous prendrons contact avec vous prochainement pour convenir d'un rendez-vous ».
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