Carte du vote à l'Assemblée nationale le 201114 sur le droit d'option pour les départements voulant changer de région (amendement Molac)
- Dépêche -
Les députés de Bretagne et d'ailleurs qui ont voté pour et contre le droit d'option allégé afin de permettre la Réunification
Sur son blog, à la date du 21 novembre, Michel François (UDB) a pointé les députés de Bretagne, selon qu'ils ont, ou non, voté, la veille, pour l'amendement proposé par
Par Christian Rogel pour ABP le 23/11/14 16:48
Sur son blog, à la date du 21 novembre, Michel François (UDB) a pointé les députés de Bretagne, selon qu'ils ont, ou non, voté, la veille, pour l'amendement proposé par le député, Paul Molac, pour qu'un département puisse opter pour la région de son choix.
Le but était de pouvoir permettre à la Loire-Atlantique, en accord avec sa population, de rejoindre sa province d'origine, la Bretagne. Il commente aussi les positions des députés bretons selon leur département.
Il publie aussi une carte (diffusée, aussi, sur Twitter par Cédric Castelin) qui montre l'hostilité générale des députés français contre la Bretagne réunie, sauf en Bretagne et en Alsace. On la trouvera en illustration.
Christian Rogel
Voir aussi sur le même sujet : réforme territoriale, parti socialiste
Péri Loussouarn Le Dimanche 23 novembre 2014 18:40
La fumisterie réside dans le fait, au regard des votes, que l'on sent bien le coup monté par les socialos pour ne pas que l'amendement Molac soit retenu : des députés comme Chantal Guittet qui ne le votent pas, malgré les prises de positions antérieures laissent songeur dans le Léon. (songeur = doux euphémisme). Les téléphones de nos chers élus ont certainement surchauffé, à l'heure du vote, afin d'organiser cette pantalonnade qui est tout sauf improvisée.
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Louis Le Bars Le Dimanche 23 novembre 2014 18:47
Un article très intéressant sur les régressions législatives adoptées concernant les référendums et libertés locales : Tout ceci confirme mon sentiment : cette pseudo-réforme a pour but d'étouffer certains territoires (dans le contexte européen que l'on sait) et d'empêcher l'expression démocratique locale.
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lwenn Le Dimanche 23 novembre 2014 23:37
Il n'est psa facile de savoir à quel jeu de dupe on a affaire : pour l'amendement Molac : 21 pour 47 contre Nos députés Molac, De Rugy, Le Fur, socialistes (?) n'étaient pas capable de trouver 30 députés, ump, écologiste, corse, alasacien, pour voter pour ? Urvoas qui vote contre, sans garantie que son amendement à lui passe ! Et il ne passe pas ! 27 contre, 21 pour Et où sont les députés socialistes bretons ? Urvoas n'est pas capable de demander aux députés socialistes bretons d'être présents ? Quelle grosse farce.
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Louis Le Bars Le Lundi 24 novembre 2014 00:12
Ceci étant pour le droit d'option "allégé", que le seuil soit de 40 (Sénat), 50 (proposition de Molac je crois), ou 60, ça change quoi au juste ?? Vous voyez le CR Pays-de-la-Loire, les conseilles régionaux PS et UMP qui en vivent, voter à 40 ou 60 % pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne ? Par contre ce qui n'est pas du tout ridicule, c'est de peser sur la campagne dans le 44 et aux Régionales sur cette question ! Dans chaque canton, il faut savoir ce que les candidats feront de ce droit d'option. C'est une question d'actualité. Tout comme le droit d'option peut très bien être modifié dans les années à venir...ce droit est accordé entre 2016 et 2019, en 2017 il y a des présidentielles. Tout comme la question des compétences des régions et départements peut tout à fait permettre également de nouveaux positionnements sur cette question. Bref. J'ai lu un article du Télégramme ou Urvoas fait le déçu, "c'est fini il y en aura pour 40 ans", alors que depuis 3 ans les modalités de droit d'option ont sans arrêt été modifiées ! Jean Jacques Urvoas se fiche complétement de nous ! Il ment ...à ce point de cynisme, j'ai rarement vu.
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Christian Rogel Le Lundi 24 novembre 2014 00:35
@Alwenn Come ce n'était pas un vote solennel dans lequel tous les députés sont conviés, il y a un arrangement de principe majorité-opposition pour que la première ait toujours plus de députés présents. On ignore comment les députés PS ont été rameutés et par qui. Ni Urvoas, ni Molac n'ont forcément la main là-dessus. Il y a pu y avoir un coup fourré (Grand Orient, souverainistes, frondeurs, etc.) pour être plus nombreux que nécessaire. Urvoas est, peut-être, amer du fait d'un mini-complot entre camarades.
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Louis Le Bars Le Lundi 24 novembre 2014 08:17
Il n'y a eu aucun "coup fourré". Le gouvernement est contre la réunification. Les élus PS de Bretagne sont contre également c'est tout ! Accord Le Drian-Ayrault, il ne faut pas chercher plus loin. Le vrai problème, la vraie insulte, c'est que Le Drian, Urvoas ou Lebranchu (et tous les autres derrière) se font élire en se faisant passer pour des pro-réunification alors que dans les faits ils font tout pour saborder cette possibilité.
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lwenn Le Lundi 24 novembre 2014 10:39
@ Christian Rogel Ce n'était pas un vote "solennel", mais c'était un vote "déterminant", le vote "solennel" ne faisant qu'entériner ce qui a été voter auparavant. Molac n'était pas présent parce qu'il a été appelé, mais parce qu'il voulait etre présent. Qu'est-ce qui empêchait les autres députés bretons d'être présent ? Il faudrait leur poser la question : Pourquoi étiez-vous absent pour un si grand enjeu. Une hypothèse est que les choses étaient décidées à l'avance, et que si tous les députés bretons avaient été présent, le gouvernement, ou Ayrault, ou je ne sais qui, aurait fait en sorte qu'un plus grand nombre de députés hostiles auraient été présents. Absolument aucun amendement n'est passé, ni cette fois-ci, ni la fois dernière. Est-ce dû au hasard ?! Il est impossible que le gouvernement ne contrôle pas les amendements qui peuvent passer ou non. Le ministre de l'intérieur, me semble-t-il, était constamment présent. Sinon, je rejoins Louis Le Bars : 40, 50 ou 60 %, ça change quelque chose ? Ce qui pouvait changer quelque chose, c'était l'absence de veto de la région d'origine. Ce qui correspondait à un amenedement de Molac. Urvoas a voter contre ! Pour Urvoas c'est un échec, soit par duplicité, soit par incompétence et naïveté, ce qui pour nous revient au même. Urvoas est trop lié à son parti et trop "faible" pour pouvoir nous être utile. Chez les socialistes français, c'est toujours les jacobins qui ont le dernier mot. Pour nous, nous n'avons rien à attendre de l'assemblée "nationale" française. Il faut que le mouvement breton trouve d'autre moyens que d'attendre un "bon vouloir" français qui ne viendra jamais. Alwenn
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Le Guérandais Le Lundi 24 novembre 2014 10:51
Tant que ces élus n'auront pas pris une claque politique, rien ne changera. Les électeurs bretons doivent livrer les cinq départements bretons à un parti régionaliste breton. Puis faire la même chose aux régionales. Il faut aussi présenter un candidat à la présidentielle capable de fédérer les mécontents de ce système et proposer une autre organisation administrative de la France. Et surtout voter blanc au second en inscrivant sur le bulletin de vote "réunification de la Bretagne" ou "région Alsace" ou un autre message pour les mécontents des autres régions. Il faut faire exploser ce système, tant qu'il y aura l'alternance, rien ne changera.
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JP. Touzalin Le Lundi 24 novembre 2014 11:15
« Le vrai problème, la vraie insulte, c'est que Le Drian, Urvoas ou Lebranchu (et tous les autres derrière) se font élire en se faisant passer pour des pro-réunification alors que dans les faits ils font tout pour saborder cette possibilité.» ... Alors ... quid des solutions à apporter?
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lwenn Le Lundi 24 novembre 2014 11:35
Pour l'amendement Molac, il y a 10 députés bretons et 9 députés alsaciens qui ont voté pour, soit 19 sur 21. Pour la Bretagne, c'est 15 députés présents sur 37, pour l'Alsace, c'est quasiment tous les députés, sinon tous. Il y a quantité de départements qui n'ont aucun députés présents, et les deux départements de l'Alsace en ont 10 ! C'est donc qu'ils ont décidés d'être là de leur propre initiative, et pour soutenir les Bretons (9 sur 10). Si les 37 députés bretons avaient voulu être présent, qui leur aurait empêcher de l'être ? Personne. Le gouvernement a mis en face suffisamment de députés hostiles pour empêcher que l'amendement ne passe. Urvoas, qui est au coeur du système et qui devrait savoir comment ça se passe, joue les innocents déçus et amère, mais enfin, de qui se moque-t-on ? De qui se moque-t-il ? De nous !
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Christian Rogel Le Lundi 24 novembre 2014 12:34
@Alwenn Dans les votes solennels, il est requis que la majorité des députés sont présents. Pour les autres, il y a une cuisine sous la coupe des responsables de groupes. J'ignore comment ça marche, mais, le fait est que la présence ou l'absence des députés peut n'être pas due à leur initiative. D'autres sont tout simplement indisponibles (commissions, réunions, présence obligatoire dans leur circonscription, etc.). Molac, en tant qu'apparenté PS, a plus de liberté.
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lwenn Le Lundi 24 novembre 2014 16:18
@ Christian Rogel "il y a une cuisine sous la coupe des responsables de groupes. J'ignore comment ça marche," Le vote à l'assemblée n'est que du théâtre, les choses sont décidés dans les coulisses, dans la "cuisine". La seule chose à savoir c'est qui choisit quel député sera présent. Urvoas est un bel hypocrite : "Le contexte est favorable. Ainsi, j'avais obtenu que la Commission des Lois donne un « avis favorable » à cette évolution. Il avait naturellement fallu convaincre mais les arguments avaient porté sur les participants à la réunion. Il avait ensuite été indispensable d'obtenir l'appui du gouvernement. Ce dernier, représenté en séance publique, hier jeudi après midi vers 16 h, par André Vallini avait fini par s'en remettre à la « sagesse » de l'hémicycle, ce qui en langage parlementaire décodé signifiait qu'il n'était pas hostile à l'adoption de l'amendement. Les feux étaient donc au vert. Mais pour emporter la décision, il fallait une majorité. " Pour l'emporter il fallait qu'il s'assure que les députés socialists présents soient favorables, et non hostile. C'est pas lui qui décide de la présence des députés ? C'est qui ? Pour l'amendement Molac, tous les députés français sont contre, sauf deux + 21 entre la Bretagne et l'Alsace. Urvoas et Le Drian ne sont pas capables d'obtenir des députés français le minimum du minimun du minimun. En voilà deux qui sont passé à côté de l'Histoire, la grande, mais c'était écrit à l'avance. Ce sont des serviteurs serviles d'un parti jacobin et anti-breton, anti-alsacien, anti-basque, etc. Il faut écouter les applaudissements sur les bans de l'assemblée quand Valls dit qu'il n'y a pas un peuple alsacien. Ainsi donc, pour le "socialisme" français, il n'y aurait pas de peuple alsacien ? En vertu de quel axiome "socialiste" ?
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André Corlay Le Lundi 24 novembre 2014 17:16
- Dis, Papy, c'est quoi, la Démocratie ? - Joker !
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Patrick Le Guern Le Lundi 24 novembre 2014 18:23
Vote blanc ou nul, attention : Depuis la loi du 21 février 2014 visant à reconnaître le vote blanc aux élections les bulletins blancs seront, à compter du 1er avril 2014, décomptés séparément des votes nuls et annexés en tant que tel au procès verbal dressé par les responsables du bureau de vote. Mais, comme auparavant, ils ne seront pas pris en compte dans le nombre des suffrages exprimés (ensemble des bulletins moins les votes blancs et nuls). Donc à mon sens, il faut "voter" pour un candidat "National", j'entends par là au sens "Breton", c'est à dire "représentant les intérêts Breton", la "Nation Bretonne", terme qu'il faut également user à outrance.
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Ar Vran Le Lundi 24 novembre 2014 20:42
Une petite suggestion qui me vient à l'esprit (J'ai déjà essayé de l'écrire dans un autre fil, mais elle n'a hélas pas été retenue, donc je réitère) Face à l'autisme des pouvoirs politiques français, il est donc inutile de croire que la Bretagne soit reconnue. Les hommes politiques français, même s'ils sont élus au départ par le peuple ne servent que la République et sont soumis aux partis républicains de France. Par conséquent pour que cela puisse évoluer en notre faveur, il faut appeler à la destruction de la république française, telle qu'elle est dans son fonctionnement. Maintenant : comment faire ? Je vois 2 niveaux Le premier pour les échéances électorales proches (à savoir les départementales et les régionales), il faut bien sûr que les partis et composantes réellement bretonnes s'unissent au maximum sans pour autant rechercher l'union totale. Nous avons eu un bon exemple avec les dernières élections européennes où Troadec et son mouvement Bretagne et Progrès se sont associés avec le Parti breton, Breizh Europa et d'autres. (et cela en peu de temps, faut-il le souligner). Seule l'UDB a voulu faire cavalier seule, on a vu les résultats. Mal lui en a pris! Si pour les prochaines échéances, l'UDB continue, tant pis pour elle, on l'oublie. Attention toutefois car le bon résultat de cette liste d'union est dû principalement à l'implantation de Troadec sur la région de Carhaix et Centre Finistère. Mr Troadec, malgré tous ces défauts, est une personnalité médiatique qui ne laisse pas indifférente; on vote pour lui. Cela signifie que pour pouvoir maximiser les chances sur les autres territoires, il faut trouver d'autres personnalités. Par exemple qui pourraît représenter le Morbihan, les Côtes d'Armor, l'Ille et Vilaine ou la Loire-Atlantique. Est-il judicieux de penser que des personnalités connues (type Mr Le Fur dans le cas des Côtes d'Armor )viendraient à rejoindre cette liste d'union sur la Bretagne alors qu'elles sont déjà membres de partis jacobins et qu'elles doivent leur carrière à ces partis? Autre point : L'avantage d'avoir les élections départementales avant les régionales est que les premières peuvent servir de ballon d'essai et permettront de désigner la tête de liste pour les régionales.... Un autre avantage à avoir ces élections locales avant les élections présidentielles serait d'avoir élu des hommes/femmes breton(ne)s, donc d'avoir constitué un vivier de politiques bretons responsables. 2è niveau : le niveau national, c'est à dire le niveau de la République Même si tout le monde en convient, il me semble utopique de croire en la constitution d'une liste des peuples de France et encore moins à son succès. La jacobinie veillera toujours au grain. Par conséquent, la seule alternative est de voter pour un parti extrème (même si son idéologie est totalement mortifère et même si cela peut sembler exclu à premier abord) de façon à provoquer un tel séisme politique en France que la République française disparaîtra (je précise que nous ne sommes plus au temps d'abreuver les sillons avec le sang de nos ennemis) Bien sûr cela sera une opportunité parfaite pour la Bretagne de prendre le large car en plus la Bretagne disposera déjà d'élus bretons, qui pourront négocier de façon démocratique à minima un véritable status d'autonomie et plus si affinité... Pour moi ce parti extrême est le FN; il cumule tous les avantages. C'est un parti extrême et qui fait peur à nos hommes politiques de carrière. Son programme politique est totalement ubuesque et les français en ont tellement marre du système UMPS-UDI-FN-EELV... qu'ils sont prêts à faire le saut du vote... Alors pourquoi ne pas aider au niveau "national" (au niveau républicain uniquement!) nos compatriotes d'outre-couesnon. Avec Marine, je vous garantie que notre matronne, la France va s'effondrer en peu de temp, se retrouver bloquée. Il sera alors opportun pour nous Bretons d'appliquer la maxime suivante : courage, fuyons !Mettons à l'eau l'annexe "Bretagne" et regardons le paquebot "France" sombrer...
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Louis Le Bars Le Mardi 25 novembre 2014 09:32
Ne pas oublier quand même que le droit d'option existe quand même...on peut disserter 107 ans sur le droit de véto crée sur mesure pour la région Pays-de-la-Loire par le Parlement, mais cela n'empêche absolument un vote et une campagne départementale en Loire-Atlantique sur cette question. Le Conseil Départemental de la Loire-Atlantique aura la faculté de voter pour ou contre son rattachement à la région Bretagne.
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Arnaud LE GOUSSE Le Mardi 25 novembre 2014 11:14
Bonjour, je pense que la préparation de campagne a été mal réalisée, si du côté des pro-réunifications il n'y a pas eu vraisemblablement de groupes de pressions, il y en a eu du côté des contres. Donc il faudrait faire pression de manière corruptive en promesses ou en menaces. Il me semble que ce vote est positif il permet d'affirmer que les parlementaires sont corruptibles et donc qu'on peut les acheter. L'indépendance n'est pas loin. César disait personne n'est incorruptible c'est une question de prix. On pourrait tout à fait verser 10 000 000 d'euros à chaque député pour qu'il vote l'indépendance ce ne serait pas cher que ça et ça marcherait à tous les coups. Nous ne vivons pas chez les bisounours, il faut attirer un escroc avec ce qu'il aime le plus.
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lwenn Le Mardi 25 novembre 2014 14:45
Si il n'y a pas eu réunification, il faut aussi remettre en cause les stratégie des pro-réunification, quand il y a échec, il faut se remettre en cause, se focaliser sur les manques des députés ne sert pas à grand chose. Le mouvement breton semble avoir cru qu'il suffisait de s'afficher un peu, de montrer qu'on pouvait rassembler 30.000 personnes dans les rues de Nantes, mais en Catlogne, c'est entre 1 et 2 millions ! On a eu aussi des communiqués triomphalistes, par exemple pour la "pression" sur les députés ! La "pression", c'est pas nous qui l'avons mise sur les députés ! Ce qui est pitoyable chez les députés socialistes, c'est leur absence de sentiment breton et leur absence de conscience des intérêts de la Bretagne. Mais pour qui travaillent ces gens ? Comme il n'y a aucune union pour un projet breton chez eux, on aboutit à rien. Certes, pas de fusion, ce qui est bien, malgré que certains continue de la vouloir, mais pas de réunification non plus. Ces députés sont pitoyables. Pitoyables aussi leur chefs ! Qui dirige au ps ? Le Drian ? Urvoas ? Ces gens là n'ont aucune autorité. Aucune force d'entraînement.
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Ar Vran Le Mardi 25 novembre 2014 18:39
MAJ du 25/11/2014 En attendant que la Bretagne se reveille enfin, ci-joint la liste des 15 heureux félons (c'est à dire les députés bretons (de la région administrative) qui ont entériner cette farce: Nom du député Couleur politique Vote Annick Le Loch SRC Pour Chantal Guittet SRC Pour Corinne Erhel SRC Pour François André SRC Pour Gwendal Rouillard SRC Pour Gwenegan Bui SRC Pour Hervé Pellois SRC Pour Jean-Jacques Urvoas SRC Pour Marcel Rogemont SRC Pour Marie-Anne Chapdelaine SRC Pour Michel Lesage SRC Pour Nathalie Appéré SRC Pour Patricia Adam SRC Pour Richard Ferrand SRC Pour Viviane Le Dissez SRC Pour Tous appartiennent évidemment au PS et assimilés. Il nous faut donc non seulement les dénoncer mais surtout les sanctionner au plus vite. Je n'ai pas le détail des autres félons bretons venant de la Loire-Atlantique A noter que seuls 2 députés du PS a osé voter contre. Il s'agit de Mme Annie Le Houérou et de Mr J-Luc Bleunven. Les députés Le Bris, Le Roch, Marsac et Noguès ayant préféré s'abstenir
"Et d'évoquer l'exemple de la Loire-Atlantique, qu'ils sont nombreux à vouloir rattacher à la Bretagne : "Elle pourra rejoindre la Bretagne si elle le souhaite. Les choses pourront changer". " Ben oui, si la Loire-Atlantique le veut, elle peut rejoindre B4 et reformer la Bretagne Historique ! D'une certaine façon, on peut dire qu'on a échappé à la guillotine française. Il suffit juste maintenant de convaincre la Loire-Atlantique de nous rejoindre. Les PDL peuvent faire veto ? Si la Loire-Atlantique le veut vraiment, les PDL ne peuvent pas imposer un veto comme ça. A 2,5/5 ou à 3/5 (50% ou 60%) ça ne changera pas grand chose. C'est un peu plus dure, certes, mais si on arrivait à 50%, il ne serait pas beaucoup plus dure d'arriver à 60%. Les socialistes bretons peuvent encore se rattraper sur cette question !
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B5C6 Le Mercredi 26 novembre 2014 14:46
"André Vallini défend par ailleurs l'établissement d'une grande région à l'est de la France (Champagne-Ardenne-Lorraine-Alsace"), "pour faire face à l'Allemagne"." "Pour faire face à l'Allemagne" Mais qu'est ce que ca veut dire ???? Je crois que jour après jour les délires technocrates parisiens ne finiront jamais de m'estaomaquer. Et ceci après les fumeuses régions à taille européenne.... Il n'y a bien qu'un technocrate parisien qui ait pu avoir idée d'un tel bazar....
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An Floc'h Le Mercredi 26 novembre 2014 18:15
@Ar Vran "Mettons à l'eau l'annexe «Bretagne» et regardons le paquebot «France» sombrer..." L'effondrement d'un pays n'est pas quelque chose de romantique. Parlez-en à des Argentins. C'est une épreuve très difficile. Du sang, de la sueur et des larmes. Et dans le cadre français, cela serait encore plus difficile, la densité, les ressources territoriales et la cohésion populaire étant bien plus problématiques. Si on réalise ce que cela veut vraiment dire, on peut y être prêt en se pensant courageux. Reste que le courage ne se révèle que face aux circonstances. D'autant que psychologiquement, nos générations ne sont pas aussi solides que les précédentes. Elles n'ont connu que le confort, nous ne sommes plus les Hommes capables de survivre au mieux à une situation comme l'exode de 40, qui n'avait déjà rien d'une partie de plaisir. Ceci étant dit, Le Pen ne sera pas élue en 2017. 2022 à la rigueur. En attendant, la Bretagne aura continué à prendre cher. Voire d'autant plus cher puisque la montée du FN légitime le jacobinisme. Sur ce point, c'est bien joli de dénoncer le jacobinisme UMPS mais ces deux partis n'ont pas de raison de s'en priver, le FN et le FdG étant les suivants et encore plus jacobins. Il n'y a même pas 10 ans, il y avait un tout petit courant d'air avec Bayrou et les Verts mais dont l'imbécilité (surtout EELV... non mais Joly quand on a Hulot ???) leur a été fatale. Quoi qu'il en soit, la France ne s'écroulerait pas avec l'arrivée du FN au pouvoir. L'Autriche ne s'est pas effondrée avec Haider. Il y aurait quelques petits soubresauts et sanctions extérieures aux marges (mais conséquents pour les plus fragiles), de quoi fragiliser le gouvernement pour qu'il ne puisse pas être réélu. La Bretagne n'a rien à gagner là-dedans, elle n'est pas assez forte. Si la France s'écroule, ce ne sera pas suite à une élection mais à une crise mondiale, sûrement provoquée par une rupture énergétique ou alimentaire provoquant des conflits. Enfin bon, je fais mon Attali là... Désolé. Je n'en sais rien en fait mais je reste persuadé que la politique n'a plus assez d'importance pour provoquer l'effondrement d'un système dans nos pays. La Belgique continue de tourner sans gouvernement "Même si tout le monde en convient, il me semble utopique de croire en la constitution d'une liste des peuples de France et encore moins à son succès. La jacobinie veillera toujours au grain." Vu les perspectives inédites de la prochaine présidentielle, il y a largement la place pour qu'un discours fédéraliste se fasse entendre et se construise une base solide pour changer la France. Il faut être conscient qu'à l'heure d'aujourd'hui, on pourrait se retrouver avec un président sortant même pas candidat à sa succession après un seul mandat, mais qui en tout cas ne passera pas le 1er tour. Et un Juppé/Le Pen au 2nd tour, ce qui est attendu à la différence de 2002. Si en plus, Sarko faisait une candidature dissidente, ça serait un bordel monstre. C'est une situation inédite ouvrant à de nombreuses perspectives. Il faut pour cela que les partis Régions & Peuples Solidaires aient le courage de rompre avec EELV, surtout si sa direction s'allie avec le FdG, et se positionnent au centre en jouant l'ouverture aux micro-partis régionalistes durant les présidentielles. Il n'y a rien d'utopique à penser qu'une candidature soit possible (les chasseurs l'ont bien fait ! en plus, ce type de candidature récupérerait certainement le vote chasseur... bon, ok, ce n'est pas lourd). Et si la manoeuvre est bonne sur la durée, il y a espoir à ratisser de ci, de là pour obtenir un score négociable. C'est en tout cas ce que je comprends dans la stratégie Troadec. C'est sûr, il n'y aura pas de prise de pouvoir mais en labourant bien le terrain et en semant comme il faut, il y a une place. C'est dès maintenant que le mouvement breton doit y travailler. Les régionales sont évidemment essentielles mais elles ne doivent plus être vues comme l'élection la plus importante. Le mouvement breton et les autres minorités hexagonales doivent se lancer dans les présidentielles dès le lendemain de celles-ci.
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Ar Vran Le Vendredi 28 novembre 2014 13:20
@An Floc'h Dans votre remarque vous oubliez un paramètre essentiel qui est l'économie (que je n'ai d'ailleurs pas développé ici mais je vous invite à lire ce commentaire que j'ai rédigé à propos de la réunification ratée : ,-Ouest-France-et-France-3-Nantes En résumé pour les prochaines présidentielles face au désastre de F. Hollande et de la classe politique classique, la seule alternative qui restera est le FN. Croyez-vous réellement que tout d'un coup saisi par la grâce nos politiciens traditionaux vont s'unir pour présenter une liste de "salut public". Bayrou a essayé il y a de cela 10 ans, on voit ce que cela a donné. et en admettant que cette liste existe, croyez-vous que le futur président puisse faire les réformes tant attendues? Aller vers une VIè république qui sera fédérale ??? Avec la règle des copains et coquins qui a façonné la république française, et le degré de formatage jacobin de nos politiques et de la haute-administation; autant croire au père Noël. La France en tant qu'état ne repose que sur une idéologie créée lors de la révolution française qui a été élevée au rang de religion d'état; donc il est tabou de vouloir la critiquer;cela signifie qu'elle est irréformable de l'intérieur. N'oubliez pas que la situation économique de la France est critique. Si La France arrive encore à emprunter à des taux faibles, c'est uniquement grâce à sa puissance passée. Mais cela ne va durer. Il suffit de voir les différents lettres, rappels prononcés à son sujet par l'Europe et les organismes financiers mondiaux... Pour revenir sur le FN, son avantage est que c'est un parti tellement coupé des réalités économiques que si on commence à appliquer le début de son programme (sortie de l'Euro, sortie de l'Europe...) la France va se retrouver bloquée et sera la risée du monde entier. Il ne restera donc plus qu'à compter les jours pour saisir l'occasion pour la Bretagne de prendre le large et laisser les jacobins dans leur certitude et repli communautaire. Si cela peut vous rassurer, appeler à la chute de la république française actuelle ne veut pas dire provoquer la révolution. Cela peut très bien se passer en gens civilisés, un peu à la manière du divorce entre la Tchéquie et la Slovaquie il a de cela quasiment 20 ans