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- Communiqué de presse -
Les cours de breton pour adultes: un enjeu important pour la revitalisation de la langue
Soixante professeurs de cours de breton pour adultes réunis en colloque à Vannes
Fanny Chauffin Par Taol Kurun le 10/11/13 17:03
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Les cours de breton pour adultes : un colloque important pour la revitalisation de la langue

Soixante professeurs de cours de breton pour adultes : l'ouverture avec Léna Louarn du Conseil Régional et DAO, la fédération des cours de breton en Bretagne précédaient l'intervention attendue de AEK, l'organisation basque pour l'enseignement aux adultes.

La situation des cours de breton pour adultes en Bretagne est contrastée : d'un côté les stages de six mois et huit mois sont enviés des Basques et des Gallois et donnent des résultats étonnants, de l'autre les cours du soir plafonnent un peu, les professeurs manquent de coordination, de reconnaissance, d'outils performants.

Au pays basque, les apprenants adultes s'inscrivent quatre ans pour suivre ou bien quatre cours d'une heure et demie par semaine ou bien trois cours de deux heures par semaine, afin d'atteindre le niveau B1. Les professeurs sont regroupés par centres et sont financés en partie par l'Office de la langue basque (Conseil Régional, Etat, Département) et par les élèves. Le financement du pays basque sud va diminuer de façon drastique dans les mois à venir, à cause des énormes difficultés économiques qui traversent toute l'Espagne aujourd'hui.

Les élèves paient 250 euros par an, ce qui fait un tarif de un euro cinquante par cours, pour 40 euros de coût réel (salaires et charges de fonctionnement de AEK). Ils assistent en pays basque nord à un plafonnement du nombre d'élèves, à mille apprenants. Des bénévoles peuvent aussi donner des cours mais généralement ils quittent l'association au bout de deux ou trois ans.

Un système de parrainage existe aussi entre bascophones volontaires et débutant qui se voient pour échanger en basque. Des rencontres sont aussi organisées : repas en basque, émissions de radios où plusieurs cours de basque participent en direct ...

La présentation de la nouvelle revue pédagogique « Brezhoneg » qui a pour objectif de marcher dans les traces de la défunte revue « Evit ar brezhoneg » suivait : financée en partie par la Redadeg, cette revue a pour objectif d'aider les débutants à lire en breton. Et elle sera suivie prochainement d'un site Internet pour être plus interactive.

Les cours de français langue étrangère étaient l'objet d'un deuxième exposé. 2000 étudiants en français langue étrangère (FLE) fréquentent les cours de l'Université Rennes 2, avec seulement … 13 professeurs. Les modules de formation peuvent avoir lieu en journée pour les jeunes qui veulent suivre un cursus en français à l'Université l'année suivante (B1 exigé) et le soir pour les étudiants qui suivent des cours en français dans la journée (médecine, sciences, lettres...). Les difficultés rencontrées sont de toutes sortes : 60 langues différentes, vécu de chaque étudiant par rapport aux langues (s'ils sont déjà bilingues ou multilingues, ils vont beaucoup plus vite), le peu de temps, les objectifs ambitieux pour chacun. L'intervenante a débuté son intervention par un petit mot en breton, car elle l'apprend à Skol An Emsav à Rennes et en a profité pour souligner l'importance de la production de textes par les apprenants pour bien s'approprier la langue : rédaction d'un journal intime, lettres, réutilisation des notions dans un cadre plus personnel …

Pour finir la journée, des ateliers ont regroupé les participants. Le groupe Nouvelles technologies a « visité » quatre sites  : Radiobreizh, Edubreizh, Coursera, et Sten Kidna. Le fait de pouvoir télécharger des émissions de radio, s'exercer en ligne, créer une université en langue bretonne par le Net, accessible à tous, ou encore les exercices auto-corrigés de Sten Kidna ouvre des possibilités énormes. Les autres groupes ont tous demandé une autre réunion rapide pour approfondir les points suivants : les difficultés d'apprentissage de certains élèves, le statut des professeurs de cours du soir, le partage d'outils pédagogiques, et l'importance de la mise en réseau de l'ensemble des acteurs.

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