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le Bluebus de 12m
le Bluebus de 12m
- Dépêche -
Les bus électriques fabriqués à Ergué-Gaberic : les commandes se confirment
Déjà 200 bus électriques en circulation dans de grandes villes du monde entier. Il y a des commandes pour Paris, Bruxelles et Rennes pour Bluebus, filiale du Groupe Bolloré, qui fabrique des bus électriques de 6 et 12 mètres à Ergué-Gabéric, près de Quimper.
Philippe Argouarch pour ABP le 8/02/18 10:47

Déjà 200 bus électriques en circulation dans de grandes villes du monde entier. Il y a des commandes pour Paris, Bruxelles et Rennes pour Bluebus, filiale du Groupe Bolloré, qui fabrique des bus électriques de et 6 et 12 mètres à Ergué-Gaberic près de Quimper. Rennes a même commandé un bus à rallonge et la RATP a commandé 48 Bluebus 12 mètres.

La RATP compte acheter 1000 bus électriques ces prochaines années pour équiper sa flotte entière en bus électriques, mais de trois constructeurs différents apprend-on. Bluebus a encore de la route à faire pour rattraper les deux constructeurs chinois, les leaders mondiaux BYD et Yutong, qui ont déjà construit et vendu 40 000 bus.

Toutefois, les Bluebus sont équipés d’une technologie unique développée par le groupe Bolloré : la batterie Lithium Métal Polymère. Les batteries sont aussi fabriquées à Ergué-Gaberic par Batscap, une autre filiale du groupe Bolloré, comme d'ailleurs une autre pièce essentielle : les "super capacités", un système de récupération d'énergie lors des freinages.

Bluebus s'est récemment vu remettre le label "Origine France Garantie" par le Bureau Veritas, pour ses bus électriques 6 & 12 mètres. Il pourrait aussi revendiquer le label "Produit en Bretagne" sans difficulté !

Document PDF 44260-cp_bluebus_ofg.pdf communiqué de presse. Source : Blue Solutions
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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
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Vos 7 commentaires :
Paul Chérel Le Jeudi 8 février 2018 13:57
Bravo ! Vive Bluebus ! Une TOUTE petite remarque au passage. il ne suffit pas d'imaginer, mettre au point, fabriquer le meilleur. Il faut aussi le vendre et, si possible à un prix concurrentiel. Les "commerciaux" ont donc encore des progrès a faire, semble-t-il. Mais, peut-être un aéroport digne de ce nom à NDdL aurait facilité leur travail de prospection et signature de contrat ? Ah ! on n'avait pas vu ça sous cet angle-là ! Paul Chérel
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Jacques Le Samedi 10 février 2018 15:19
Il serait intéressant de percevoir comment l'industrie bretonne peut être valorisée au-travers de ce succès...
Il est a noté que nombre d'entreprises bretonnes sont performantes mais que leur renommée ne bénéficie que peu ou pas à la Bretagne... Quelques exemples :
=>Ubisoft (dont l'immense majorité des Bretons sont persuadés que cette entreprise est américaine ou japonaise)
=>Airbus Saint-Nazaire/Nantes (dont l'immense majorité des Bretons ne savent pas exactement ce qu'elle produit et imaginent encore moins que l'histoire industrielle de ces sites est bretonne, département aviation des chantiers de Penhouët/chantier de l'atlantique, et absolument pas une industrie importé de France)
Une valorisation de la Bretagne par les leaders industriels bretons est une porte ouverte pour permettre aux PME de mettre un pas à l'international... mais pour l'instant, c'est la France et non la Bretagne que les Bretons valorisent... Il y a un problème d'estime de soit et de solidarité économique...!
Les élus et leader d'opinions bretons se limitant généralement à véhiculer l'image d’Épinal d'une Bretagne agroalimentaire (cochon et pêche) et tourisme.
@ Paul Chérel,
Si je voulais aller à Singapour pour vendre ces bus, je prendrai l'avion à Brest pour aller à Londres et prendre un vol vers Singapour...
Pour la livraison, là oui, il nous manque des ports maritimes.
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Léon-Paul Creton Le Dimanche 11 février 2018 10:46
Jacques, en lisant le commentaire de Paul, j'ai eu à peu près la même réflexion que vous.
Mais j'ai pensé plutôt à BMW, en Bavière, qui je suppose n'expédie pas en avion de l'aérodrome de Stuttgart, la masse considérable de ses voitures exportée vers les USA et ailleurs.
De même pour Mercédès ! Ou encore pour leurs fabricants de machines outils. Et tout le reste…
Exception faite peut-être pour un milliardaire qui trépigne à l'autre bout du monde, dans l'attente de son nouveau joujou BM ou MERCÉ. Je ne pense pas que pour sa DACIA « rêvée », quelqu'un trépigne. Quoi que?
Nous sommes sans doute entrés dans l'ère post-NDDL et des : Aahhh..; si nous avions eu NDDL. Je suppose qu'elle est depuis longtemps canonisée la Bonne Dame des Landesl Et de sa part LE miracle volant sur les Ailes de Vinci estimées suffisantes _ou projet vendu de telle façon à le faire croire_ pour une économie radieuse « accordée » à la Presqu'île Bretagne me laisse dubitatif !
Quant aux ports, l’Arc Paris-Normandie (et Dunkerque) dévoilé par Sarko (c’est le passé déjà), qui s’organise déjà depuis des années, des décennies, et intégré dans les plans du Gross Pariss seulement, draine la part la plus importante du commerce maritime sur la façade atlantique. Et les Bretons « attendent » ! Ils ne craignent plus le « retard » eux ! L’attente c’est leur univers …non je ne vais pas citer GODOT.
Sarko, Hollande sont sortis de l’Histoire ! Sept ou huit années sont passées ! Si ça n’est par rien, en tous cas c’est toujours pour rien dans le « désert français », pour beaucoup d’autres régions qui végètent comme toujours, comme la Bretagne qui ajoute de l’attente à l’attente avec une passivité et collaboration confondante. Mes remarques de l'époque n'ont pas trouvé, même d'écho, l'on ne "rêve" plus du tout en Bretagne, alors à quoi bon?
La politique parisienne est un drame permanent pour les Nations de France !
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Paul Chérel Le Dimanche 11 février 2018 15:33
@Jacques et Léon-Paul. J'ai l'impression que mon langage d'industriel n'a pas été bien compris. Ce que je désigne par "les commerciaux" ce sont ceux qui vendent, qui vantent la marchandise, qui se remuent les fesses et "arrachent" des contrats. Ils se déplacent pour cela et attirent SURTOUT la clientèle étrangère pour qu'elle vienne se rendre compte sur place. Cette clientèle connaît Paris, ses folies bergères, sa tour Effel mais Brest, Landerneau ou Quimper ? OUKSETI ? Un aéroport international, interCONTINENTal, CA sert à ça ! et beaucoup plus pour arriver que pour partir. Et le ridicule "à la française", c'est d'avoir donné à NDdL le nom de "Grand Ouest". Résultat ! les AUTRES vendent leurs bus (on ne le savait même pas en France) mais Bolloré vend des clopinettes et peut-être même à perte. Voilà le travail des "commerciaux". Paul Chérel
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Léon-Paul Creton Le Lundi 12 février 2018 11:01
OK Paul, "nous" avons peut-être mal compris. Mais perso, j'ai un peu éludé la question du "commercial"...
En un : Puisque dans l'ignorance totale des destinations directes qu'auraient pu proposer ou être autorisées à NDDL, intéressant les entreprises très différentes par leurs productions et intérêts.
Les "destinations" départs directes et lointaines sont certes intéressantes, mais elles sont nombreuses vers des marchés disséminés dans la grande diversité géographique sur la planète. Et l'on peut utiliser l'argument de la "nécessité NDDL " mais est-il absolument recevable, Paul?. L'on peut gagner quelque chose dés le départ (qui n'a peut-être rien à voir avec le boulot), mais l'on atterrit rarement sur le parking des entreprises visées...
En deux : Pour ces raisons et puisque qu'il y a un aéroport à Nantes, je ne vois pas le gain pour des commerciaux et leurs entreprises si NDDL. Un projet qui n'aurait rien eu à offrir de plus en facilité de temps, de trajets, et de transport que ne propose déjà celui de Nantes, en dehors d'un quart- d'heure, ou demi-heure une fois parvenus à Nantes des différents "coins" de France. En tenant compte du fait que le "commercial" vienne soit de l'ouest perdu de la Bretagne pour lequel je n’ai pas perçu le bénéfice et le changement positif et professionnel possible. NI pour ceux venant du sud , de l’est, et nord de Nantes.
En trois : Toutes ces réflexions aidant (un peu), pour commencer de résoudre le problème breton il fallait à mon avis, envisager autre chose que NDDL, si c’était éventuellement la préoccupation pour que l'efficacité optimum et fructueuse (bien évaluée) des commerciaux "bretons" ; et pour laquelle cette construction revêtait en théorie, une telle importance qui imposait que l’on nous mène …en bateau! Pour faire un aéroport dont les arguments des uns et des autres n’ont pu vraiment déterminer mon opinion !
Quant à, et pour Bolloré, dans ces conditions, son intérêt supérieur serait peut-être de délocaliser ses bureaux à Charles De Gaulles, et ses unités de production ailleurs en...(au choix!)
Plutôt qu'en Bretagne!!! (Là clairement je provoque un peu plus que d'habitude;)
Mais le choix breton actuel de Bolloré de conserver, et développer j'espère, certaine productions serait de faire bénéficier à la Bretagne de son esprit d'entreprise et de son dynamisme. J'aimerai beaucoup le penser en voyant ses choix! NDDL ou pas! Il est vrai aussi qu'il disposait ici d'infrastructures qui ont pesé sur ces choix .
Á Paul Chérel, amicalement.
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Paul Chérel Le Lundi 12 février 2018 17:56
@Léon-Paul. J'ai un peu tendance à me répéter mais c'est souvent la BONNE solution. Un aéroport n'est pas exclusivement fait pour servir à ceux qui partent se promener mais surtout à ceux qui arrivent. Je cite souvent mon exemple des multiples étapes d'agrandisements, d'améliorations de l'aéroport de Francfort que j'ai connues les unes après les autres. Elles sont TOUTES dues à l'augmentation incessante de la demande étrangère pour atterrir à proximité des pôles industriels, commerciaux, universitaires, (La Ruhr.en particulier...) etc. de l'Allemagne au détriment même ou de préférence à Berlin. La France en est encore à réunir missions, commissions, médiations et autres machins constitutés de Français pour penser que l'outil et les grosse têtes vont créer la fonction. C'est totalement faux. Le projet NDdL en est un triste exemple. Pour ce qui concerne Bolloré, l'article de Philippe est évocateur. Bolloré, le meilleur, vend ses bus par quelques centaines, son unique client l'Etat ou ses dépendances; les autres vendent 40.000 bus dans le même temps et dans le mond entier. A qui ? Pourquoi ? C'est en grande partie grâce à de bons "commerciaux". Cela dit, je suis tout à fait d'accord avec vous sur le fait qu'un NDdL qui ferait du tort à Roissy/Orly est absolument impensable dans un pays comme la France et sa merveilleuse capitale PARIS. Je vous laisse le soin de conclure. Avec toutes mes amitiés. Paul Chérel
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Léon-Paul Creton Le Mardi 13 février 2018 12:10
Paul, j’avais facilement compris qu’un aéroport ne serve pas seulement au« confort » et souhaits parfois, et même souvent égoïstes, des déplacements de loisirs, vacances et vers ses lieux de résidences secondaires.
Mais « si je garde en tête uniquement l’intérêt de la Bretagne et collectif pour tous les Bretons », je pense que ne l’ont pas fait bien des gens, des entreprises, placés dans la proximité de Nantes dons certaines motivations n’ont absolument rien à voir avec le développement breton dans sa globalité. Et sur lequel intérêt breton seul, je me suis posé la question de l’intérêt de NDDL, qui soit considéré, vu et compris comme un atout « certain » par rapport à celui existant de Nantes , pour le Finistère par exemple pour en prendre le point le plus éloigné…
Incluant ce projet dans un « aménagement pour le développement du territoire de la Bretagne », ne me semblait pas des plus judicieux pour nous ! Et dans la mesure où des « Rennais » faisaient valser nos impôts dans ce projet à construire sur le territoire historique de Bretagne, tous les Bretons de la Pte St Mathieu ou Du Raz à Montaigu devaient être consultés !!! C’était un projet dont la situation géographique impacte le territoire breton, sans les Bretons, sans que ceux-ci n’aient eu leur mot à dire sur et dans une consultation bidonnée en « référendum » !
C’était un projet, un aéroport dont je ne connais pas les lignes aériennes qui lui auraient été possibles, ou affectées de Paris, ou choisies du seul point de vue sur la rentabilité par VINCI qui aurait pris les décisions « adéquates » selon les références des actionnaires et benefs!
De ce projet comme dans à peu près tout ce qui se décide, se vend, se loue s’organise de Paris pour « la Province » n’a plus aucune valeur, niant toute réflexion et décisions démocratiques ! Voire se fichant de l’intérêt des régions, Pire prétextant et imposant des aménagements de territoire qui se constatent opportunistes, n’offrant aucune garantie pour les populations, assuré cependant pour quelques individus sûrs de s’en mettre dans les poches, ou pour l’état lui-même dont des éléments pourraient faire partie des individus !
Ce qui se vend, se promet par Paris est relayé par leurs supplétifs locaux souvent pas dépourvus d’un intérêt extra politique, qui n’offrent pas du tout de bonnes garanties sur l’intérêt général ou d’utilité publique, ou alors pour un public limité.
Leur duplicité aux uns et aux autres, depuis des décennies et plus, n’est pas pour ne garantit pas le bon sens comme moteur de prise de décision !
Pour moi toutes affirmations, prises de positions et promesses de développement pour la Bretagne dans ce projet, ne me paraissaient pas réelles, sérieuses, en déplaçant un aéroport de seulement quelques kilomètres d’un côté à l’autre de Nantes…
Enfin la Bretagne avec ou sans NDDL seraient et reste dans la même situation !
Démonstration est faite à mon avis qu’une indépendance relative seule permettra aux Bretons (sous réserves de démocratie authentique) d’aménager leur terre ancestrale pour un grand avenir maritime ! Un pays qui choisira ses directions économiques, scolaires, universitaires, ses choix et implantations industrielles…et aéroportuaire avec « son Peuple » et pour son intérêt et son avenir !
Et non sous le joug et décisions d’un état et du patchwork populaire artificiel égaré et soumis à cet état autoritaire velouté et d’identité administrative forcée, que peu de choses unissent en fin de compte !
De ces Français, 62% ne seraient pas pour le projet corse, il faut en tirer quelques leçons !
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