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- Dépêche -
Législatives en Bretagne : À ce jour, deux tiers des circonscriptions pourvues de candidats indépendantistes, autonomistes ou fortement impliqués dans le combat breton

Alors que la date limite du dépôt des candidatures en préfecture est le 18 mai pour le premier tour des législatives le 10 juin, plusieurs circonscriptions bretonnes et la moitié

Louis Bouveron pour ABP le 10/05/12 11:56

Alors que la date limite du dépôt des candidatures en préfecture est le 18 mai pour le 1er tour des législatives le 10 juin, plusieurs circonscriptions bretonnes dont la moitié de celles de Loire-Atlantique apparaissent encore sans candidat pour porter la voix de la Bretagne. Petit tour de Bretagne.


Rappelons que « candidat breton » peut désigner une grande diversité de candidatures favorables à la réunification de la Bretagne et aux intérêts de notre pays : on peut y ranger les députés à l'origine de l'amendement de décembre dernier, à savoir Marc Le Fur (3e des Côtes-d'Armor) et François de Rugy (première de Loire-Atlantique).

Mais aussi l'UDB, à gauche, Breizhistance, encore plus à gauche, la plateforme Bretagne nous avons foi en toi à l'extrême droite, mais encore En avant Bretagne et quelques candidats citoyens au milieu.

Sans oublier, au centre droit, le Parti Breton. Au centre gauche, le Mouvement Bretagne et Progrès de Troadec. Dans une conception élargie, on pourrait encore compter parmi les candidats bretons, défenseurs de la Bretagne tout au moins, les députés sortants qui ont porté ou voté l'amendement Le Fur – de Rugy, par exemple le sortant Michel Hunault dans la 6e circonscription de Loire-Atlantique.

Cependant, un petit tiers des circonscriptions bretonnes, 11 sur 37, n'a toujours pas de candidat pour faire porter la voix bretonne :

– la 3e et la 7e circonscriptions du Finistère ;

– les 5e, 6e et 8e en Ille-et-Vilaine ;

– les 2e, 3e, 7e, 9e et 10e en Loire-Atlantique (la moitié dans ce département, en excluant toujours les députés qui ont soutenu l'amendement Le Fur – de Rugy) ;

– et enfin la première dans le Morbihan.


Il semble cependant qu'En avant Bretagne va essayer de présenter un candidat dans la première circonscription du Morbihan (Vannes) et demande du soutien pour cela ( voir l'article ), tandis que la Plateforme Bretagne nous avons foi en toi a décalé sa candidature de la 2e à la 3e circonscription, pour laisser En avant Bretagne s'y présenter seuls. Ainsi, dans toutes les circonscriptions du Morbihan il y aura un ou une candidate pour la réunion et la liberté de notre pays.

Louis-Benoît GREFFE

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Étudiant en droit-histoire expatrié en Orléans, passionné par l'histoire et le patrimoine de la Bretagne. S'intéresse aussi à l'économie bretonne et à l'actualité de Loire-Atlantique.
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Vos 34 commentaires
  J-J PAGE
  le Jeudi 10 mai 2012 14:29
En-Avant-Bretagne présente un candidat , François Le Gal, dans la première circonscription du Mor Bihan, Gwened/Vannes. Toutes les circonscriptions du Mor Bihan sont donc pourvues de candidatures bretonnes...
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  SPERED DIEUB
  le Jeudi 10 mai 2012 14:43
Et parfois plus d'une quel monde formidable
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  Ach Tung
  le Jeudi 10 mai 2012 14:43
Et donc, tout le reste, ce sont des candidats français. Quelle profondeur d'analyse du sens du mot breton.
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  iffig cochevelou
  le Jeudi 10 mai 2012 15:14
Même si certains militants du Parti Breton peuvent se revendiquer de centre droit, si l'on veut se référer aux "normes françaises", d'autres se revendiquent du centre gauche et même de la sociale-démocratie. En fait comme le font les militants du Plaid Cymru au Pays de Galles ou du SNP en Ecosse, que certains ici en Bretagne voudraient transformer en partis de gauche pur et dur
En fait dans le système politique français tout est faussé et d'autant plus en Bretagne ou l'on retrouve a gauche bon nombre de gens issu de la démocratie chrétienne
Il faudrait donc éviter ces classifications spécifiquement françaises , enfin personnellement je ne me sens pas dans cette dénomination droitière.
Les responsables du Parti Breton s'exprimeront surement sur la question.
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  Yann LeBleiz
  le Jeudi 10 mai 2012 15:26
C'est un début. Ce qui est intéressant de noter, c'est que des candidats ont commencés soit à se désister ou à changer de circonscription pour ne pas se concurrencer.
Reste qu'il ne faut pas se leurrer, il y a encore beaucoup de travail, le but n'étant pas d'aligner des candidats mais d'obtenir les postes avec le pouvoir qui leur est associé.
@ Ach Tung (Vous êtes un nostalgique semble-il!)
Exactement, breton et français sont bels et bien 2 mots différents.
C'est prétendre diluer les 2 notions qui relève d'une analyse à la profondeur douteuse!
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  Paul Chérel
  le Jeudi 10 mai 2012 16:34
Je fais un essai de commentaire pour approuver Iffig. Les Bretons, militants ou pas, vont-ils se débarrasser un jour de ces étiquettes typiquement françaises et qui, finalement, ne veulent pas dire grand-chose. Paul Chérel
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  Ar Vran
  le Jeudi 10 mai 2012 17:43
Attention Mr Michel Hunault ne doit pas être considéré comme un candidat pro-Bretagne, même s'il a voté l'amendement Lefur-De rugy concernant le rattachement de la LA à la région bretagne, il s'est dédié en étant à l'origine du voeux déposé à la région Pdl s'opposant à cette réunification. Il n'est donc pas un candidat "breton". En revanche pour cette circonscription, il y a Jonathan Guillaume de Breizhistance
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  Ar Vran
  le Jeudi 10 mai 2012 18:15
Pour préciser et aller vers la constitution d\\\'un front breton, il est à noter que dans les Côtes d\\\'Armor, il y a 2 candidats \\\"bretons\\\" pour la 5ème circonscription (Mr Claude Guillemain de Bretagne nous avons foi en toi et Philippe Coulau de l\\\'UDB).
Idem pour la 8ème circonscription du finistère (Anne Marie Rimbault pour Bretagne nous avons foi en toi et Isabelle Moign pour l\\\'UDB)
Afin d\\\'éviter ces doublons, il aurait été bon que ces partis puissent se consulter et se mettre d\\\'accord sur les candidats à présenter (cf. les accords entre l\\\'UDB et Breizhistance en I&Vet LA).
Dans la même série, il ne faut pas hésiter à appeler à faire battre les \\\"ennemis\\\" de la Bretagne comme par exemple Marie Anne Clergeau & Jean Marc Ayrault respectivement circonscriptions la 2 et 3ème circonscriptions.
Resterait à statuer sur le cas de députés sortants des circonscriptions \\\"libres\\\" et connaître leur véritable fibre bretonne : ainsi Mme Lamour dans le 29 (3è); la remplaçante de Pierre Méhaignerie en IetV (5è) (Isabelle Le Callennec) , Christophe Priou (44 - 7è), Philippe Boennec (44 -9) et Serge Poignant (44 - 10è)
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  J-J PAGE
  le Jeudi 10 mai 2012 18:33
En-Avant-Bretagne ne se définit pas selon les normes classiques... Structure très souple (pas un parti politique) qui vise au rassemblement des modérés qui pensent Bretagne d'abord, et envisage la "complémentarité" des candidatures aux diverse élections...
Chaque électeur, contributeur ou acteur d'En-Avant-Bretagne reste libre de son engagement de droite ou de gauche, la seule exigence, c'est le respect de l'esprit EAB : être "Modéré" et en accord avec les 12 points du "Breizh ImPacte".
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  André BERLAN
  le Jeudi 10 mai 2012 19:02
ça fait dix circos sans candidat breton, dont 5 en Loire-Atlantique, dans le département le plus important pour la Bretagne. En B4, ça va encore, mais dans le 44, c'est la cata ! Encore heureux que les sortants des 7e et 9e ont montré en décembre/janvier qu'ils pouvaient prendre à coeur les problématiques bretonnes...
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  Ar Vran
  le Jeudi 10 mai 2012 19:55
Correctif
Donc, Christophe Priou (44- 7è) et Philippe Boennec (44 -9è) seraient pro-réunification; à la bonne heure; cela ferait donc que 8 circo sans candidats pro breton (et 3 en LA). Quant à Serge Poignant, il s\'y oppose, donc clairement un député à ne faire réélire...
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  marc iliou
  le Jeudi 10 mai 2012 20:41
Explication rapide à Ach Tung: les "candidats bretons" sont ceux qui défendent les valeurs et les idéaux bretons,qui sont pour la réunification et pour la charte des langues minoritaires entre autres problèmes,qui n'ont pas la vision des "candidats français" jacobins de tous poils style PS,UMP,NC,FG,PC,FN.
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  iffig cochevelou
  le Vendredi 11 mai 2012 00:45
@ JJPage
En fin de compte ce que tu démontres, c'est que ce qui est proposé est EXACTEMENT ce qu'essaie de faire le Parti Breton, etre modéré et essayer de voir la Bretagne d'abord, je suis franchement à gauche , et ce la ne me dérange pas de travailler avec des centre droits qui veulent faire quelques choses pour la Bretagne d'une façon prioritaire, c'est bien la différence fondamentale avec l' UDB . C'est aussi l'esprit du Plaid Cymru et celui du SNP
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  Michel Prigent
  le Vendredi 11 mai 2012 06:45
Bien entendu, il conviendra de voter pour des canddats "pro-bretons", et pour ma part, pour 2 raisons:
1) en premier lieu, pour protester contre notre système de gouvernance redondant et pléthorique (2 gouvernements, 2 assemblées législatives, cumul des mandats et fonctions rémunérées, statuts hors normes des élus...) et au moins autant contre un système électoral anti-démocratique au service d'un bipartisme monopolistique UMP et PS, qui sont les 2 faces de l'idéologie jacobine.
2)En second lieu (puisqu'il n'est que la conséquence logique du point précédent), parceque notre foutue République n'a pas été capable de mettre en oeuvre les processus aussi simples et évidents que la ratification de la charte des langues minoritaires, la restauration des régions historiques...toutes ces mesures réalisées naturellement par les pays voisins.
Donc, au premier tour, obligation de voter pour un candidat identifié "pro-breton".
Au second tour, sauf exception, le vote blanc, voire l'abstention me paraît inévitable.
Bravo à tous ces courageux candidats, qui osent contester "Le Système" et qu'on appelait "dissidents" sous l'ère soviétique.
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  jules édouard
  le Vendredi 11 mai 2012 10:57
Qu'on le veuille ou non, les étiquettes existent.
Philippe Coulau et Isabelle Moign sont des candidats de gauche. De la gauche bretonne...
"Nous avons foi en toi..." est une plateforme d'extrême droite portée par Jeune Bretagne, mouvement d'extrême droite. Ne mélangeons pas tout, et surtout, ne nous laissons pas abuser.
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  SPERED DIEUB
  le Vendredi 11 mai 2012 11:48
Iffig je suis de votre avis mais le reproche fait à certains membres de l'udb d'être des supplétifs du ps de eelv comme du pc dans le temps n'aurait t-il pas un peu son équivalent à droite de part les liens de certains avec l'ump ??? voir le fn pour les identitaires voir l'idée de dévolution qui se confond avec les sirènes de l'ultra libéralisme sous prétexte de rejet du jacobinisme ??? En fait çà a toujours été une des maladies du mouvement breton qui a été dramatique à une période douloureuse de l'histoire... Je veux dire que d'autre idéologies deviennent prioritaires par rapport à l'idée d'émancipation (d'ailleurs l'udb ne s'en cache pas faire gagner la gauche en Bretagne )Mais attention la droite en mauvaise posture en Bretagne pourrait très bien aussi se servir discrètement du mouvement breton modéré pour se refaire une santé copiant ainsi la gauche des années 1970 Et pourtant sans se compromettre des accords électoraux sont parfois nécessaires aussi bien avec le ps que le modem ou l'ump
Par ailleurs en général les partis bretons font des scores d'environ 4 à 5 % alors que si l'on faisait un référendum sur l'autonomie voir l'indépendance de la Bretagne le oui serait au environ de 25 % comment résoudre cette équation ???
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  Loig Fraboulet
  le Vendredi 11 mai 2012 11:59
Pour ma part je suis choqué de voir un parti d'extrême-droite traité de la même façon que les autres partis. D'individu à individu en privé il est peut-être possible de discuter avec un fasciste ou un nazi, mais certainement pas dans le débat public.
Il est sûrement intéressant de défendre certaines valeurs culturelles comme les langues en BZH qui risquent de disparaître par exemple, mais je doute qu'un nationalisme à la bretonne vaut mieux qu'un autre nationalisme si tant est qu'on considère la nation comme la marque principale de l'identité. Je suis breton non né en Bretagne, j'ai appris le breton et je l'emploie, mais j'ai bien d'autres marques d'identité. Je me méfie des institutions tout en reconnaissant leur nécessités comme dans le cas des langues. Disons que j'ai une vision pragmatique et franchement à gauche, donc internationaliste. Non seulement je ne voterai ni ne soutiendrai un parti d'extrême-droite, fut-il breton, parce que je considère ces thèses comme aberrantes et dangereuses, mais en outre contre-productives. Nous payons encore le prix de l'engagement de certains pendant la dernière guerre. Mon engagement "breton" est justement motivé par le respect du à tous les hommes et toutes les cultures sans hiérarchie, ce qui exclu par là-même tout chauvinisme.
Je ne suis pas attaché à mon identité française mais c'est un choix personnel. L'identité de chacun est multiple et chacun a le droit de faire le tri. Il en est de même des cultures qui sont nourries des autres cultures les environnant. Je suis bien conscient que la Bretagne n'a pas été "intégrée" à la France par libre choix. Mais l'idée de pureté des races ou des cultures est un fantasme mortifère. Assumons notre histoire personnelle et collective et regardons la vérité en face. Beaucoup de commentaires me paraissent bien ambigu mais pas tous heureusement.
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  J-J PAGE
  le Vendredi 11 mai 2012 14:14
En effet, les exemples du Plaid Cymru gallois et du SNP écossais démontrent qu'il faut d'abord avoir une démarche "nationale" avant de se diviser sur les thématiques de gauche ou de droite. Au pays basque, c'est le rassemblement des aberzale qui a gagné, et l'existence d'une force aberzale (d'ailleurs composée d'une multitude d'organisations politiques et culturelles) à côté de la gauche (PSOE) et de la droite (PP) espagnoliste qui sans aucun état d'âme avaient conclu un pacte de gouvernement droite-gauche contre les forces basques, est déterminante.
Bien sûr, cette force sociale-démocrate doit refuser les extrêmes de gauche comme de droite... L'union des démocrates modérés, soit 90% des Bretons !
l'histoire pathétique de nos divisions devrait nous servir de leçon.
En-Avant-Bretagne/Breizh War-Raok réussit depuis sa création à fédérer des militants de l'UDB, du MBP ou du parti Breton et autres non encartés...sans conflit majeur.
EAB propose comme fondement de la démarche les 12 points du "Breizh ImPacte" qui rassemble lui aussi des personnalités très diverses, comme J-Y Cozan,Y-B Thomin,ou Gérard Gautier...
"pour que la Bretagne ne compte pas pour du beurre"...
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  Yann Vallerie
  le Vendredi 11 mai 2012 14:58
La Plateforme "Bretagne, nous avons foi en toi" n'est pas une plateforme d'extrême droite (lire la profession de foi et la plateforme) mais bien une tentative de fédérer des forces bretonnes, en vue des législatives mais surtout des échéances à venir.
Il est grand temps que les bretons arrêtent de raisonner "à la française" dans des étiquetages idéologiques bien français.
Comme cela l'a été souligné dans l'article, il y a eu des désistements de la plateforme "Bretagne, nous avons foi en toi", partout où des candidats engagés et militants de terrain avaient prévu également de se présenter (M.Pelle à Dinan, Waraok Breizh notamment)
Il en aurait été d'ailleurs fait de même si l'UDB notamment avait répondu à l'appel de la plateforme (qui annonçait clairement les circonscriptions choisies). Cela ne s'est pas produit, puisque qu'avant d'être breton, l'UDB est surtout inféodé au parti socialiste français et fantasme encore sur un "cordon sanitaire" qui doit être mis en place, y compris en Bretagne.
Mais que les lecteur et les électeurs se rassurent, car il suffit de constater que 7 des dix candidats de "Bretagne, nous avons foi en toi" ont moins de 30 ans, que Waraok Breizh est plus que dynamique sur le secteur de Vannes et que toutes ces initiatives fédératrices attirent de plus en plus de monde, pour arriver à la conclusion que l'avenir de la Bretagne ne se trouve sans doute pas chez quelques vieilles têtes grisonnantes de l'UDB nostalgiques d'époques révolues.
Le 20ème siècle est terminé messieurs ! La Bretagne doit plus que jamais grandir dans le 21ème. Avec sa jeunesse, pas avec ses dinosaures !
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  Ar Vran
  le Vendredi 11 mai 2012 15:31
Attention pour moi si on veut faire entendre la voix de la Bretagne, il faut appeler les Bretons à voter pour des candidats "pro-Bretagne" et cela quelque soit leur couleur politique originelle. Même si pour certains dont l'engagement passé prête à interprétation, il faut absolument montrer qu'un front breton existe et voter pour ces personnes et non pour des candidats venant de partis anti-bretagne et qui en plus se moquent de la Bretagne.
En outre en partant de l'hypothèse la plus réaliste qui est hélas de considérer que parmi les candidats "pro-Bretagne", aucun d'entre eux (à part peut être un ou 2 grand maximum) ne sera élu, cela permettrait de faire comprendre aux candidats les plus éligibles que le vote breton compte, qu'il va influencer sur le choix lors du deuxième tour et que peut être la Bretagne cessera d'être une considération mineure. Tout le reste n'est que palabre.
Dans cet esprit, il reste à régler le cas des circonscriptions où il existe des doublons de candidatures pro-Bretagne
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  yann pourlet
  le Vendredi 11 mai 2012 17:33
La "Plateforme Bretagne nous avons foi en toi", est une simple annexe des identitaires français qui reprend des revendications bretonnes par simple démagogie. C'est leur tactique partout en France, que de faire semblant d'être régionalistes pour mieux implanter l'extrême-droite. Yann Vallerie, vous pouvez le voir en vidéo haranguer les racistes de l'"Englsish Defence League", ça décrit bien ces gens-là.
http://www.youtube.com/watch?v=NtLIASi20jk
"the french movemnt against islamization" un mouvement breton ? Biskoazh kement'rall !
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  Patrick Chevin
  le Vendredi 11 mai 2012 17:35
JJ Page a parfaitement raison lorsqu'il dit qu'il faut d'abord avoir une démarche nationale avant de se diviser sur les thématiques de gauche ou de droite. Dans une Bretagne indépendante, il y aura des sensibilités de gauche et de droites! Ne mettons donc pas la charue avant les boeufs, d'autant plus que ça ouvre la porte à la collaboration avec les partis jacobins au détriment de l'émancipation bretonne.
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  MALIGORN Nikolaz
  le Vendredi 11 mai 2012 18:32
EAB, MPB, Breizh impacte, Anna Vreizh... quel bordel quand même. On s'y perd !
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  Ar Vran
  le Vendredi 11 mai 2012 22:03
Pour aller clairement au fond de ma pensée et comme je vois que le message n\'a pas été compris:
que des jeunes \"bretons\" venant de l\'extrème droite veulent défendre la Bretagne, tant mieux même si en plus ils se présentent dans des circonscriptions où il n\'y a pas de candidats bretons; alors oui, il faudra voter pour eux si on veut que les revendications bretonnes passent dans la population et soient ensuite ENFIN intégrées chez les politiques professionnels bretons plus \"fréquentables\". Vous savez tous comme moi que leur chance d\'être élu est plus que minime, alors autant faire un vote d\'influence et non criticailler à longueur de temps sur le pedigree de tel ou tel candidat et avoir en face des anti-bretons primaires, secondaires,...
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  Vincent Le Floc'h
  le Dimanche 13 mai 2012 21:33
Je crois que Jeune Bretagne s'est affranchie des identitaires français et ont connu récemment un virement très autonomiste.
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  Kidour
  le Dimanche 13 mai 2012 21:58
"La «Plateforme Bretagne nous avons foi en toi», est une simple annexe des identitaires français qui reprend des revendications bretonnes par simple démagogie" ? Monsieur vote socialiste, sans doute ? Vous vous croyez pour cela plus bretons que d'autres ? Quelle prétention !
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  R-A Moog
  le Mardi 15 mai 2012 17:42
Serge Poignant est un farouche opposant à la réunification bretonne, tout comme Marie-Françoise Clergeau (2ème circonscription de Loire-Atlantique), Jean-Marc Ayrault (3ème), Dominique Raibourg (4ème) et Michel Ménard (5ème).
Fort heureusement, Serge Poignant ne se représente pas.
François de Rugy (1ère), Michel Hunault (6ème), Christophe Priou (7ème), et Philippe Boënnec (9ème) sont à priori partisans de la réunification.
Quand à Marie-Odile Bouillé (8ème), je n'en sais strictement rien...
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  Ar Vran
  le Mercredi 16 mai 2012 11:33
@ tous
Pour mémoire, le dépôt limite des candidatures pour les législatives est le 18 Mai.
Afin de pouvoir établir la liste des candidats se réclamant d'un "front breton" et des autres candidats des partis classiques hexagonaux qui seraient pourtant pro-Bretagne et donc dénoncer les opposants à la Bretagne et leurs valets silencieux, n'hésitez pas à faire part de votre opinion
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  Ar Vran
  le Lundi 21 mai 2012 11:53
La date de dépôt pour les candidatures aux législatives de Juin étant dépassée, il est temps de faire un point sur les candidatures «pro- Bretagne ».
Si on veut que la voix de la Bretagne porte réellement et enfin touche l’ensemble de la population bretonne, il faut pouvoir s’échapper des querelles byzantines de chapelles de l’emsav, appréhender ces élections législatives de façon globale pour essayer de coordonner ces candidatures « pro-Bretagne » afin de préparer la constitution d’un véritable front breton que tout le monde appelle de ses vœux.
Pour mémoire, ces candidatures « pro-Bretagne » correspondent à des candidats venant d’abord de partis et/ou organisations locales bretonnes indépendantes de structures hexagonales qui se sont prononcés clairement pour la défense des valeurs de la Bretagne, à savoir la réunification, la défense des langues de Bretagne, et pour un processus de décentralisation accrue allant pourquoi pas vers une dévolution bretonne.
Attention pour la réussite de ce front, il est important d’appeler à voter pour ces candidats « pro-Bretagne » et cela quel que soit les opinions politiques que telle personne ou telle structure peut avoir, du moment qu’il soit « pro-Bretagne » ; et surtout ne pas avancer des prétextes variés non pertinents à moins de faire encore une fois le jeu des candidats des partis hexagonaux.
Dans le cas des circonscriptions où il n’y a pas de candidatures spécifiquement « pro-Bretagne », il est important de pouvoir choisir les candidats venant des partis hexagonaux qui ont déjà montré par le passé leur volontarisme à défendre la Bretagne et à dénoncer clairement les candidats ou députés sortants qui s’opposent à la Bretagne.
Dans cette logique, les départements des Côtes d’Armor et du Morbihan ont tous au moins un candidat « pro-bretagne » par circonscription ; il faut donc appeler à voter pour chacun de ces candidats ou hélas en cas de duel voter pour celui ou celle qui a le plus de chance d’être élu.
En Finistère, seules les circonscriptions 1ère, 3 et 7ème n’ont pas de candidats « pro-Bretagne ».
Mais en partant du principe que M. Urvoas, député sortant de la 1ère circonscription est un défenseur de la Bretagne, on peut donc considérer qu’il faille voter pour lui. En revanche, dans la 3ème circonscription, comme la député sortante Mme Marguerite Lamour ne semble pas avoir mis en avant des convictions bretonnes, in le faut pas hésiter à appeler à ne pas voter pour elle et choisir parmi les prétendants, par exemple M. Patrick Pellissard du Centre qui semblerait avoir « la fibre bretonne » si on croit ses écrits sur internet. De la même façon pour la 7è circonscription, où la député sortante, Mme Annick Leloch ne semble pas trop intéressée par la Bretagne.
En Ille et vilaine, les circonscriptions vides de candidats « pro Bretagne » sont la 5è, la 6è et la 8è. A noter que la huitième est nouvelle, et que les députés sortants (ou leur successeurs) pour la 5 et la 6 ne semblent pas avoir mis en avant leur conviction bretonne.
Enfin en L-A, les circonscriptions 4, 5, 6 et 8 ont des candidats pro-Bretagne .Si on rajoute à cette liste les circonscriptions libres mais pour lesquelles les députés sortant ont affichés clairement leur soutien à la Bretagne, soit la 1ère, 7è et la 9è, on peut donc appeler à voter pour ces candidats qui seront faire entendre leur voix à l’assemblée nationale.
Il en va tout autrement de la 2 , la 3è et la 10è circonscription où les députés sortants sont clairement contre la réunification, à savoir dans la 2è-, Mme Clergeau et la 3è, Mr Ayrault. Comme il serait donc suicidaire d’appeler à voter pour eux, il faut donc appeler à les battre !
Le cas de la 10è est un peu différent car le député sortant, M. Poignant, fervent opposant à la réunification ne se représente pas. Comme il y a de forte chances que son suppléant ait les mêmes opinions, il faudra appeler à voter pour M. Alan Coraud, du centre qui est le plus fervent partisan de la Bretagne du vignoble nantais.
Bien sûr voter pour des partis hexagonaux qui se sont illustrés durant la campagne présidentielle comme affichant des positions anti-Bretagne est exclu et serait suicidaire (cf. par exemple FN, FG, Mouvement pour la France…)
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  Ar Vran
  le Jeudi 24 mai 2012 12:07
Je suis étonné qu'il n'y ait pas de réaction par rapport à ce que j'ai écrit? Tout le monde serait d'accord ou les intervenants préfèrent disserter tout azimut sur d'autres sujets qu'ils jugent plus pertinents comme par exemple pourquoi pas l'étymologie du nom du cheval en Breton ou l'influence des Bretons en Cochinchine au VIIIè siècle...
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  Michel Prigent
  le Vendredi 25 mai 2012 04:53
Je pense que tout breton normalement constitué a bien compris le message de Ar Vran.
Il conviendra au premier tour de voter pour des candidats dits "pro-réunificateurs" (confirmés) de la Bretagne, ou de s'abstenir (ou voter blanc ou nul) au cas échéant;
Au 2è tour, où les jacobins constitueront 95% des candidats, l'abstention, le nul ou le blanc devient incontournable car représentant un devoir civique de résistance.
En effet jacobinisme et démocratie sont incompatibles.
Notre système jacobin est du même tonneau que le "centralisme démocratique" cher à l'ex-URSS.
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  Claude Guillemain
  le Vendredi 25 mai 2012 17:30
Réponse à Ar Vran
Si, si j'ai bien lu votre message et j'y réponds.
Loin des querelles partisanes, il nous faut réinventer la nationalité historique et lui redonner la valeur d’unité de lieu et de culture en la reliant aux autres unités européennes, où la négociation remplacera l’affrontement, créer une matrice de souverainetés emboîtées.
Oui, je pense que l’on s’avance vers un immense foisonnement d’idées et de propositions, mais au-delà de ce foisonnement, l’Europe pourra se fonder sur une organisation où il y aurait une articulation successive de niveaux de souveraineté.
Dans ces conditions les Nations sans États, Pays Basque, Flandre, Écosse, Pays de Galles, Cornouaille, Alsace, Bretagne, Corse, Sardaigne, Catalogne, etc. ont toutes leur place en Europe, pour peu que nous apprenions à reconnaître leurs libertés, individuelles ou collectives. Nos nations doivent refuser d’être écartées. Et cette revendication, il faut la mener au niveau européen. C’est là qu’il convient de faire entendre notre différence.
Permettez-moi de résumer en quelques phrases ma propre vision de la question.
- Nous voulons une Europe unifiée
- Cela implique que nous voulons un État unique capable de prendre une décision forte quand survient un drame comme actuellment avec la crise économique.
- Cet État devra être capable de garantir Égalité, Justice et Protection à l’ensemble de ses citoyens.
- Nous voulons plus de Démocratie.
Cela implique que nous voulons connaître nos responsables politiques et pouvoir les élire, et la seule façon de faire c’est de les rapprocher le plus possible de nous et de faire en sorte que les décisions qui nous concernent soient prises à notre niveau ; C’est tout le sens du terme Subsidiarité.
- Nous voulons pouvoir voter pour celui-ci ou celui-là, sans pour autant se faire traiter de salaud ou de nazi.
- Nous voulons que nos responsables soient élus directement, et non qu’ils soient les délégués de la délégation d’une commission des gouvernements des États Nations.
- Nous voulons un pouvoir central européen et un pouvoir national
- Une Europe unifiée avec des frontières extérieures uniques et sécurisées.
- Disposer d’un gouvernement central ne signifie pas qu’il doive légiférer pour tout et absolument sur tout ce qui concerne notre vie de tous les jours.
- Le pouvoir doit être confié à des instances aussi proches que possible du citoyen. Ce ne peut être au niveau du Village ou de la Ville car ils n’ont pas suffisamment d’autonomie. Par ailleurs des Etats-Nations comme la Grande Bretagne, la France, l’Italie, l’Espagne ou la Pologne sont trop grands.
Le niveau idéal se situe entre les deux, dans quelque chose que certains appellent Région, et que nous appelons Nation, parce que le concept recouvre un peuple et non seulement une subdivision administrative..
Certains petits États sont en fait des Nations comme l’Irlande, le Danemark ou la Slovénie. D’autres Nations sont en fait déjà très indépendantes comme la Flandre, la Bavière ou la Catalogne.
Enfin d’autres Nations sont encore à la recherche d’une organisation qui leur permette d’exister, comme en Grande Bretagne le Pays de Galles ou l’Ecosse, ou de se renforcer comme en France la Bretagne, la Corse.
Est-ce que, pour cela, les États-Nations doivent disparaître ? Et bien Oui ! Faut-il le
craindre ? Non, car ce qui disparaîtra, ce sont les États Nations et non leurs Cultures.
Seul un système fondé sur les nationalités historiques peut défendre les minorités, car c’est un système principalement horizontal. En utilisant les Nations nous obtenons des entités fédératives plus homogènes. En leur confiant le plus de pouvoir possible nous réduisons le déficit démocratique.
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  Claude Guillemain
  le Vendredi 25 mai 2012 17:30
Réponse à Ar Vran
Si, si j'ai bien lu votre message et j'y réponds.
Loin des querelles partisanes, il nous faut réinventer la nationalité historique et lui redonner la valeur d’unité de lieu et de culture en la reliant aux autres unités européennes, où la négociation remplacera l’affrontement, créer une matrice de souverainetés emboîtées.
Oui, je pense que l’on s’avance vers un immense foisonnement d’idées et de propositions, mais au-delà de ce foisonnement, l’Europe pourra se fonder sur une organisation où il y aurait une articulation successive de niveaux de souveraineté.
Dans ces conditions les Nations sans États, Pays Basque, Flandre, Écosse, Pays de Galles, Cornouaille, Alsace, Bretagne, Corse, Sardaigne, Catalogne, etc. ont toutes leur place en Europe, pour peu que nous apprenions à reconnaître leurs libertés, individuelles ou collectives. Nos nations doivent refuser d’être écartées. Et cette revendication, il faut la mener au niveau européen. C’est là qu’il convient de faire entendre notre différence.
Permettez-moi de résumer en quelques phrases ma propre vision de la question.
- Nous voulons une Europe unifiée
- Cela implique que nous voulons un État unique capable de prendre une décision forte quand survient un drame comme actuellment avec la crise économique.
- Cet État devra être capable de garantir Égalité, Justice et Protection à l’ensemble de ses citoyens.
- Nous voulons plus de Démocratie.
Cela implique que nous voulons connaître nos responsables politiques et pouvoir les élire, et la seule façon de faire c’est de les rapprocher le plus possible de nous et de faire en sorte que les décisions qui nous concernent soient prises à notre niveau ; C’est tout le sens du terme Subsidiarité.
- Nous voulons pouvoir voter pour celui-ci ou celui-là, sans pour autant se faire traiter de salaud ou de nazi.
- Nous voulons que nos responsables soient élus directement, et non qu’ils soient les délégués de la délégation d’une commission des gouvernements des États Nations.
- Nous voulons un pouvoir central européen et un pouvoir national
- Une Europe unifiée avec des frontières extérieures uniques et sécurisées.
- Disposer d’un gouvernement central ne signifie pas qu’il doive légiférer pour tout et absolument sur tout ce qui concerne notre vie de tous les jours.
- Le pouvoir doit être confié à des instances aussi proches que possible du citoyen. Ce ne peut être au niveau du Village ou de la Ville car ils n’ont pas suffisamment d’autonomie. Par ailleurs des Etats-Nations comme la Grande Bretagne, la France, l’Italie, l’Espagne ou la Pologne sont trop grands.
Le niveau idéal se situe entre les deux, dans quelque chose que certains appellent Région, et que nous appelons Nation, parce que le concept recouvre un peuple et non seulement une subdivision administrative..
Certains petits États sont en fait des Nations comme l’Irlande, le Danemark ou la Slovénie. D’autres Nations sont en fait déjà très indépendantes comme la Flandre, la Bavière ou la Catalogne.
Enfin d’autres Nations sont encore à la recherche d’une organisation qui leur permette d’exister, comme en Grande Bretagne le Pays de Galles ou l’Ecosse, ou de se renforcer comme en France la Bretagne, la Corse.
Est-ce que, pour cela, les États-Nations doivent disparaître ? Et bien Oui ! Faut-il le
craindre ? Non, car ce qui disparaîtra, ce sont les États Nations et non leurs Cultures.
Seul un système fondé sur les nationalités historiques peut défendre les minorités, car c’est un système principalement horizontal. En utilisant les Nations nous obtenons des entités fédératives plus homogènes. En leur confiant le plus de pouvoir possible nous réduisons le déficit démocratique.
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  R-A MOOG
  le Mardi 10 juillet 2012 00:07
Après les législatives de juin, il y a donc 5 députés de Loire-Atlantique favorables à la réunification:
François de Rugy (EELV), 1ère
Yves Daniel (PS), 6ème
Christophe Priou (UMP), 7ème
Sophie Errante (PS), 10ème
Deux députés favorables à la réunification ont été battus:
Michel Hunault (LNC), 6ème
Philippe Boënnec (UMP), 9ème
Ceux qui sont contre:
Marie-François Clergeau (PS), 2ème
Jean-Marc Ayrault (PS), 3ème
Dominique Raimbourg (PS), 4ème
Michel Hunault (PS), 5ème
Celle dont on ignore la position:
Marie-Odile Bouillé (PS), 8ème
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