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Dans le 20 heures du lundi 4 juin 2012, sur France2 David Pujadas a évoqué ce que « rapportait » aux partis politiques - sous certaines conditions - chaque bulletin mis dans l'urne lors du premier tour des élections législatives.

Pourtant, sans doute bien informé comme il se doit pour tout bon journaliste, il a omis de préciser un certain nombre de points…

Il omis de dire que la répartition budgétaire, pour la première fraction, se faisait sur les suffrages exprimés et non sur les inscrits.

Il omis de dire que ce sont « tous » les contribuables français, même les abstentionnistes, qui financent.

Il a omis de dire que l'absence de proportionnelle profitait aux deux partis majoritaires…

Il a omis de dire que les contribuables « participent ainsi de manière passive et obligatoire aux financements de partis politiques avec qui ils n'ont pas forcément des affinités politiques ».

Source : Rapport du Service Central de la Prévention de la Corruption (SCPC)

Il a omis de dire…

Il a omis de...

Il a ...

David Pujadas a surtout oublié que travail d'un journaliste est d'informer le citoyen… et non de faire seulement « des effets d'annonce ? »

Il n'est pas le seul dans ce cas là.

Combien de journalistes ont en effet éclairé – ce qui est leur mission - les électeurs sur le financement public des partis politiques et sur la loi de 1995 qui doit être réformée?

Pour en savoir plus et être mieux informé : ( voir l'article )

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