Le quotidien brestois, Le Télégramme, (basé en réalité à Morlaix et à Paris), est reconnu pour s'être souvent placé en tête de l'innovation gagnante. Non seulement, il a été le premier quotidien français à imprimer en offset couleurs en 1968, mais il a créé son site Web, dès 1995, en collaboration avec Sup Télécom Bretagne (Brest-Plouzané) et le Crédit mutuel de Bretagne, avant même l'arrivée de Wanadoo (2 janvier 1996).
Le quotidien brestois, Le Télégramme, basé en réalité à Morlaix et à Paris, est reconnu pour s'être souvent placé en tête de l'innovation gagnante.
Non seulement, il a été le premier quotidien français à imprimer en offset couleurs en 1968, mais il a créé son site Web, dès 1995, en collaboration avec Sup Télécom Bretagne (Brest-Plouzané) et le Crédit mutuel de Bretagne, avant même l'arrivée de Wanadoo (2 janvier 1996).
Mardi 28 janvier 2014, il lancé une petite révolution pour se créer une clientèle d'abonnés purement numériques, pouvant lire le journal, indifféremment sur ordinateurs, tabletttes et smartphones, grâce à ce qu'on appelle le « responsive design » (formatage adaptatif).
Le principe adopté est celui du « paywall », soit un quota de 3 articles gratuits par mois pour le non abonné et une proposition de s'abonner à l'édition numérique pour 19,99 ¤ par mois (1 ¤ le premier mois). On peut aussi payer 0,90 centimes pour un « pass journée », soit le prix de l'édition papier. Celle-ci change de maquette et passe de 6 à 5 colonnes. Les 45 000 abonnés à l'édition papier ont aussi accès à l'édition numérique. Parallèlement, l'offre de vidéoreportages est développée et la mise en relation avec la rédaction facilitée.
Cette évolution du Télégramme est en ligne avec la situation de la presse imprimée, dont le modèle est de moins en moins efficace : trop forte dépendance à une publicité qui est très évolutive et sensible aux crises, coûts de distribution trop élevés. Cela a amené le gouvernement français à mettre les grands médias imprimés sous perfusion financière, ce qui n'est pas une situation très saine, bien que l'un des motifs de subventionnement soit justement l'accompagnement vers le numérique.
Ainsi, Le Télégramme ne se distribuera plus lui-même dans le Morbihan, mais alimentera 400 dépôts par l'intermédiaire de Presstalis (NMPP), dont la situation branlante inquiète l'État.
Le Télégramme réussira-t-il à s'installer sur le marché de la presse numérique, commme l'a réussi le prestigieux New York Times qui annonce tirer 50% de son chiffre d'affaires de son édition en ligne ?
L'une des conséquences de ce nouveau modèle est de rendre payants les anciens articles du Télégramme, ce qui limitera la recherche historique du simple particulier non abonné.
Le Télégramme est la propriété du Groupe Télégramme. Le président-directeur général et directeur de la publication est Édouard Coudurier, son frère, Hubert Coudurier est directeur de l'information et le directeur de la rédaction est Marcel Quiviger. Le rédacteur en chef est Samuel Petit.
Diffusion moyenne en 2013 : 207 000 exemplaires
Sur trois ans (2009-2010-2011, il a reçu 3 555 000 ¤ d'aides d'État. Rapport du Sénat à la Cour des Comptes
Aussi sur ABP…Les subventions à la presse 2012 révélées
M. Coudurier, M. Hutin, ne pas publier dans son journal le montant des subventions reçues, juste après qu'elles soient perçues, n'est-ce pas une atteinte à l'éthique de la presse ?
Le groupe possède les chaînes de télévision locale Tébéo et Tébésud, disponibles sur la TNT et a un département événementiel qui organise les grandes courses transatlantiques (Route du Rhum, AG2R, Solitaire du Figaro...), ainsi que des festivals de musique.
Christian Rogel
Commentaires (30)
à noter que depuis le lancement de leur nouvelle formule il y a quelques jours, le Télégramme affiche sur sa première page une très vilaine carte de B4. Il faudrait massivement leur écrire, pour sinon avoir une carte de B5, au moins faire retirer cette carte de Bretagne tronquée.
En devenant "tout abonnement", ce journal s'est pris pour un grand journal, en pensant que des gens paieraient pour l'information médiocre qu'il fournit.
Peu nombreux seront ceux qui paieront pour la rubrique "chiens écrasés" sur laquelle repose ce journal. Le numérique étant un outil de gens jeunes, peu consentiront à payer.
Le problème vient du contenu et non du contenant.
Peut- être trop tardivement, le Télégramme qui a une expérience très ancienne et très pointu du Web, choisit le modèle du paywall, qui semble l'option favorite à l'étranger. Il a un lectorat hors de Bretagne qui peut être une cible pourvu que l'ergonomie soit au rendez-vous.
Jusqu'ici, il s'en est mieux tiré que ses concurrents et confrères.
Certes mais quand on voit que la nouvelle version numérique du Télégramme fait l'apologie de la Béquatrie, vous savez la région croupion sise à l'Ouest de la France, et que pour beaucoup de Bretons expatriés justement la Bretagne se conjugue en 5 départements, je pense sincèrement que leur refonte va faire l'effet d'un feu de paille.
Pour votre information quand vous êtes Breton expatrié, si c'est pour avoir les infos officielles et jugées correctes en France actuelle, il n'y a pas besoin de s'abonner au télégramme, il suffit d'aller sur Google News en français car c'est en plus gratuit! A moins bien sûr d'être intéressé par la rubrique des chiens écrasés, sujet qui je doute soit pertinent quand on est expatrié.
Donc si ce site n'évolue pas et ne promeut pas la bretagne réelle et non l'officielle, je lui donne pas cher de son avenir...
Google News : maintenant, on tombe sur une proposition d'abonnement et on ne peut lire que 3 articles gratuits chaque mois.
J'ai ajouté en bas de l'article que le Télégramme a reçu 3 555 000 ¤ de 2009 à 2011 pour l'aider à développer le portage et à évoluer encore mieux vers le numérique. Cela paraît énorme, mais Ouest-France reçoit encore plus.
Nous, contribuables devont espérer n'avoir plus à payer, si le nouveau modèle tend à l'équilibre.
Ce parti-pris génère une image très défavorable, encore plus quand on sait que sa zone de chalandise se limite à trois départements (29-22-56).
La première qualité attendue d'un journal est sa liberté présumée. Mais dans les cas de OF et du Télégramme, la notion de liberté de la presse a singulièrement rétréci.
Chaque carte publiée le rappelle. Cruellement.
Bewech e vez embannet ur gartenn ganto, ur gartenn velestradurel an hini eo!
De quoi chambouler toute l'information économique et sociale. Comment le lecteur pourrait-il s'y retrouver si on lui cache une partie de son environnement?
N'eo ket brav c'hoari mod-se. Dre se ne c'hell ket al lenner kompren an traoù tro-dro dezhañ....
Les pages consultées par les plus de 60 ans sont les avis de décès ou pour des professionnels, les annonces légales et judiciaires. N'oublions pas les pages sport pour les amateurs. Les rubriques sont hiérarchisées Monde / France / Bretagne tronquée / Département / Local. Ce sont ces dernières rubriques qui consomment le plus de papier pour un minimum de lignes réellement parcourus. Ceux-ci recherchent l'article éventuel sur leur commune ou à défaut celles du canton. La curiosité va rarement au-delà mais c'est sur ce terrain que les élus se « battent » pour être sur la photo et montrer qu'ils y étaient (repas des anciens, sur un chantier, …). Tout le monde connaît certaines têtes d'élus qu'on va trouver sur toutes les photos du secteur géographique et il évident que le temps consacré à ces présences inutiles ne leur permet certainement pas de travailler sur des dossiers de fond.
Une fois fait ce constat, il faut se poser la question du journal numérique. Ce n'est plus le même lectorat, il est éventuellement ou potentiellement localisé dans n'importe quelle région du monde. Il est certain que ce n'est pas pour voir la tronche d'un élu quelconque au repas de l'amicale du secteur qu'il va s'abonner à une publication numérique si on n'a rien d'informatif à lui apporter.
Le découpage territorial tel qu'il est conçu pour l'édition papier n'a plus de sens dans l'édition numérique. Ouest France à envoyé à la pêche des étudiants stagiaires pour enquêter auprès de Bretons du Monde pour savoir ce qui intéressait les expatriés en version papier afin d'en définir le contour de la version numérique. Mission impossible, tant qu'ils n'embrassent pas la dimension bretonne à cinq départements car le lecteur internaute n'a que faire d'une division administrative pas plus qu'il n'a envie de s'embarrasser avec le dimension ouestonne chère au journal qui a inventé l' « Homme de l'Ouest » uniquement pour justifier son titre « Ouest-France » alors que le lecteur breton du bout du monde s'il sort de l'actualité typiquement bretonne peut consulter n'importe quelles News qui lui ouvrira la porte sur le monde entier.
En conclusion, un journal numérique breton doit couvrir les cinq départements, c'est là que la clientèle est la plus homogène avec une raison de s'abonner « breton » avec un caractère bien marqué sur la culture, la recherche, les entreprises, la terre et la mer. Ce sont des rubriques qui correspondent à la demande des Bretons ! Les avis d'événement locaux (annonces légales, décès, rapports de réunions de conseils municipaux) y ont toute leur place et sont faciles à caser dans des pages numériques et pour le reste c'est le monde dans toute sa diversité sur de sujets globaux, géopolitiques, économiques, technologies, sciences, etc …
Je pense que beaucoup de gens pense comme moi et qu'au final il vont perdre du lecteur . Peut etre je me trompe , mais déjà que Ouest france c'est pas la perou pour l'info Bretonne qui vas le faire !!
Le Pdg, directeur de la publication, est Edouard Coudurier et non son frère Hubert, qui est directeur de l'information.
Pour être complet, l'actionnariat de Tébéo et Tébésud comporte plusieurs autres actionnaires minoritaires, dont Ouest-France, des entrepreneurs régionaux bien connus et des collectivités territoriales qui apportent des subventions, par conventions d'échange de services et de promotion du territoire.
Les aides nationales à la presse et au portage pour la seule année 2012 sont les suivantes : en tête 1 MONDE et 2 Le Figaro ENTRE 18 et 19 MF, ensuite OF 11 MF, Telerama, La Croix et Libération : 10 MF, Aujourd'hui, Nouvel OBS 9MF, l'Express 9MF, L'HUMA ET Télé-sept jours entre 6 et 7 MF
Le Télégramme arrive 39 e en montant d'aide avec 2 MF pour la seule année 2012 ( et donc bien plus que la somme indiquée sur les trois ans), sur près de 200 publications concernées par les aides directes à la presse. Car il en est aussi d'indirectes, tout aussi intéressantes compte tenu de la spécificité fiscale de la presse notamment l'art 39 bis du Code des impôts et dispense de certaines taxes locales.
Pour le fun, arrive en queue de peloton des 200 publications subventionnées, L'ami du peuple hebdo qui n'est plus le journal de Marat, et qui diffusé à 1 millions d'ex en 2012, reçoit 158 000 euros d'aides, pour 250 millions d'exemplaires diffusés par Ouest-France et 73 millions par Le Télégramme.
Ce qui n'empêche pas OF et Le Télégramme d'avoir des difficultés à équiliber en raison de la chute des recettes publicitaires et ce qui explique la volonté de diversification des sources éventuelles de recettes. Et on parle ces jours-ci de difficultés accrues au groupe SPIR Ouest-France et de mesures d'économie en vue.
Chaque année, pendant mes vacances à Penn Ar Bed, j'essaie de rattraper mon retard de lecture sur mes abonnements de l'ex Armor, du Peuple Breton (UDB).
Ces parutions datent des alentours de l'an 2000 et je constate que RIEN dans les commentaires, dossiers ou problèmes n'ont évolué depuis, il suffirait de les reconduire texto en changeant la date.
Il en est d'ailleurs de même dans l'évolution institutionnelle et administrative du pays si ce n'est que la poursuite d'une complexification étouffante du fonctionnement du pays conduite par l'oligarchie politique qui en fait son fond de commerce.
Le résultat de cet immobilisme est la désaffection du citoyen pour la chose politique, d'autant que les médias de plus en plus dépendant des subventions, de la publicité privée et publique (voir les encarts de pages entières financées par les PdL pour leur promotion), de l'actionnariat des entreprises du CAC 40, rechignent à remettre en cause le système, système qui petit à petit, insidieusement, se sclérose et se paralyse sous l'effet des intérêts corporatistes, un peu comme l'Union soviétique avant son effondrement économique.
Pour ma part, j'ai résilié, il y a 1 an mon abonnement à Ouest France (la bien nommée !), gagnant ainsi 230 ¤/an et surtout 2 h de temps libre par jour !
Pour moi 2014 est l'annee du changement .... ou on "terminate ".
"Entre ici le télégramme avec ton terrible cortège..."
Ceci d'autant plus que la version papier qui ne m'a pas séduit non plus me pousse à l'achat de plus en plus fréquent, chez mon marchand de journaux préféré, du Ouest-France dont la lecture est incontestablement plus longue et plus intéressante que le "Télégramme"
Ce que dit Reun Allain, est très juste : ils devraient s'apercevoir que transférer la locale sur Internet peut se révéler impossible, car, il faut créer un langage journalistique spécifique, une titraille adaptée, etc.
Vont-ils transcender leur modèle et arriver aux niveaux des grands quotidiens barcelonais ou écossais qui gardent un côté local ? La suite le dira, mais, ce qu'il faut retenir c'est qu'ils se décident à aller vers un modèle majoritairement en ligne. Ils ne peuvent pas rompre d'un seul coup avec leur histoire.
Ils ont refusé récemment d'insérer un avis de décès de Yann Fouéré.
A tout prendre Ou(e)st France est plus supportable comme Pravda.
Avec internet ils peuvent crever : on ne les regrettera pas.
Un seul conseil, consulter largement à ce sujet les archives de l'époque concernée, à condition de pouvoir accéder à TOUTES les archives, et non pas les archives sélectionnées, et en plus de consulter TOUS les ouvrages consacrés à la presse bretonne pendant la période de l'occupation. Ne pas se contenter de prendre pour argent comptant les points de vue complaisants de certains acteurs dont le seul but était souvent de se disculper de leur collaboration plus ou moins passive avec les autorités d'occupation.
Sans aller à la collaboration directe comme celle de Mordrel, il y en a eu de nombreuses autres collaborations, hélas oubliées, dans la presse comme dans les affaires en Bretagne. Certains semblent ne pas s'en souvenir.
Le paradoxe concernant Mordrel est qu'on est sûr qu'il a activement collaboré avec les nazis avant la guerre et au début de l'occupation, puis, il est éloigné du terrain par les nazis eux-mêmes avant de réapparaître tout à fait en fin de course début 44. Qu'a-t'il fait pendant 3 ans?
Quant au match Fréville-Fouéré, ne pas oublier que le premier n'était pas étranger à l'arrangement en faveur des propriétaires de la Dépêche.
S'est réfugié en Italie, selon ses dires, où il est fait prisonnier par les Anglais. S'évade en mars 1946 alors que les Anglais, dit-il toujours, s'apprêtaient à le livrer à la France.
Juin 1946, condamné à mort par contumace au procès des autonomistes bretons, part de Gênes pour l'Argentine qu'il quittera en 1968 et il sera ensuite accueilli par en Espagne franquiste, jusqu'en septembre 1971, date à laquelle, il revient en Bretagne au terme d'une interdiction de séjour.
À la Libération, le résistant Henry Fréville, futur maire de Rennes, fut le directeur de cabinet de Victor Le Gorgeu, maire de Brest révoqué par Vichy et dénoncé à la Gestapo. Le Gorgeu devint à la Libération commissaire régional de la République pour les quatre départements bretons.
Victor Le Gorgeu et Henri Fréville, résistants incontestés ont été chargés par le Général de Gaulle de mettre en place la parution du Télégramme, autorisée au titre du Parti radical, et de Ouest-France, au titre de la Démocratie chrétienne, les dirigeants de La Dépêche et de Ouest-Eclair pendant l'Occupation ayant été déchus de leurs droits pour faits de collaboration avec l'ennemi.
Très bien mais comme on vit maintenant au XXIè siècle, je ne pense pas que savoir qui était nazi ou pas il y a 70 ans intéresse les Bretons de nos jours.
En revanche s'il est une chose inacceptable est que sous prétexte de comportements douteux il y a plus de 60 ans, des journaux dont l'aire de publication correspondant à toute ou partie de la Bretagne ne veulent pas évoluer ou se fassent le porte parole d'une France complément sclérosée.
Dommage pour eux car je l'ai déjà dit : je doute fortement que sans les subventions française, ces journaux existeraient encore.
En résumé, si ces journaux ne veulent pas évoluer, je leur souhaite leur disparition la plus proche possible.
A moins qu'ils soient frappés par la grâce. Permettez-moi actuellement d'en douter...
" Les réactionnaires allemands étaient franchement hostiles au national-socialisme. Par bien des côtés, le nazisme était un parti socialiste. Et certains Bretons qui étaient des gens de gauche aussi, ont sympathisé avec ce côté national du nazisme, en fermant les yeux sur le reste... D'ailleurs, le reste, on ne le connaissait pas beaucoup : aujourd'hui, on fait un plat énorme, n'est-ce pas, des chambres à gaz et de tous ces machins-là...Sur le massacre des 6 millions de juifs, je le dis en passant, il n'y a jamais eu d'enquête internationale : il y a eu des articles de presse, un point c'est tout. Moi, j'aurais bien voulu qu'il y ait une enquête internationale."
Voilà donc les propos tenus par O. Mordrel au cours de cet entretien revu et corrigé par lui-même avant publication. Qu'on le veuille ou pas, les mots sont les mots et la rengaine est bien repérée.
Mais, nous voilà loin de la presse numérique... qui est contemporaine et se créée sous nos yeux.
Le Télégramme régresse en matière de reconnaissance de la Bretagne !
Le 15/05/2014 à 15:32 par Thierry Wojciak
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En 2013, après 8 mois de fonctionnement, le Fonds pour l'innovation numérique de la presse Google et AIPG (FINP) a alloué 16,3 millions ¤ pour 23 projets sur 39 déposés. Ont ainsi été retenu 6 projets PQN, 5 pour la PQN, 5 pour des pure players, 3 pour les news magazines, notamment. Le groupe Express-Roularta et Le Nouvel Observateur auront été les mieux lotis avec, respectivement 1,99 et 1,97 million ¤ versé. Le premier pour la mise en place d'une plateforme big data pour passer d'une approche de marque (« brand centric ») à une vision « user centric », le second pour le lancement de son quotidien digital QuotidienObs. Sur la 3ème marche du podium, Le Monde (1,84 M¤), pour « Mobilité First », une offre exclusive et expérimentale dédiée au usages mobiles, suivi par Le Figaro (1,82 M¤) pour FigaroTV, avec la mise en ligne de plus de 100 vidéos par jour . Pour sa part, Ouest France a reçu 1,38 million ¤ pour « Ednum », représentant deux éditions en ligne par jour.
Les 18 autres projets retenus ont quant à eux recueillis moins de 1 million ¤ :
- Alternatives Economiques, pour une publication exclusivement numérique sur l'actualité économique et internationale (457 500 ¤)
- BFMTV, pour BFM Social Media, plateforme sociale d'information politique (261 000 ¤)
- Charlie Hebdo, pour une application pour voir et faire des caricatures d'actualité (53 500 ¤)
- Contexte, pour un modèle payant multiface adapté à une presse de niche (441 000 ¤)
- La Croix, pour « La Croix data-Driven Media » afin de connaître et qualifier son audience pour mieux pousser et adapter les offres payantes ((835 000 ¤)
- Les Echos, pour Grid, application mobile multi-flux dédiée aux entreprises et à la veille économique (588 000 ¤)
- Economie Matin, pour de nouvelles interfaces de navigation dans l'information économique (29 000 ¤)
- Jeune Afrique, pour la création d'une plateforme de revente de contenus éditoriaux francophones sur l'Afrique (150 000 ¤)
- Libération, pour une offre de publications numériques exclusives avec journal de fin de journée, suppléments et ebooks à la demande (649 000 ¤)
- Marsactu, pour la création d'une lettre spécialisée en ligne sur l'économie à Marseille (131 000 ¤)
- 20 Minutes, pour la création d'une gamme d'offres publicitaires « natives » avec un back-office dédié pour l'annonceur (267 000 ¤)
- La Montagne, pour créer des supports d'affichage dynamique autour de l'information locale (191 000 ¤)
- Le Parisien, sur la data journalisme (144 000 ¤)
- Rue89, pour un Mooc sur le journalisme numérique (240 000 ¤) numérique
- Slate, pour « SoSlate », curation sociale automatisée pour analyser les conversations numériques (758 000 ¤)
- Sud Ouest, pour le développement d'une offre d'abonnements multidevices (700 000 ¤)
- Le Télégramme, pour la création d'un pay-wall sur une offre d'information locale (640 000 ¤)
- La Voix du Nord, pour la création de 1 524 portails hyper-locaux derrière un pay-wall (840 000 ¤)
En décidant au cas par cas, le Fonds peut allouer jusqu'à 60% du financement d'un projet. Le Fonds est doté de 60 millions ¤ sur 3 ans, mais il est prévu que ses activités puissent être prolongées de 2 ans. Pour 2014, le Fonds a d'ores et déjà examiné 12 dossiers déposés, et en en a retenu 10 dont les teneurs ne sont pas encore révélées. A la fin de ce mois, il devrait prendre connaissance d'une partie des 11 nouveaux dossiers encore déposés.
Que ce soit :
- économiquement : qui lit encore la presse papier de nos jours ? Le papier vit ses dernières heures dans un monde connecté.
- humainement : les gens à bord ne sont plus les mêmes qu'il y a 15 ans et le côté humain de ce qui fait un journal (en interne) a complètement disparu à Morlaix. Au passage, ils ont beaucoup licencié (mais chut !).
- au niveau de l'information : les informations nationales/internationales, les plus importantes pour moi, se retrouvent partout. Pas d'article de fond comme le Canard Enchaîné.