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- Dépêche -
Le Sénateur de Legge torpille les velléités de métropole de Rennes
Dominique de Legge a fait voter par le Sénat un amendement sur le seuil minimum de population porté dans la loi. Intervenant à nouveau dans le débat sur la réforme territoriale, le sénateur UMP a voulu compliquer la tache du maire PS de Rennes Daniel Delaveau de constituer une grande métropole.
Ronan Le Flécher pour ABP le 11/07/10 8:39

Lors de la discussion autour de la réforme des collectivités locales au Sénat, Dominique de Legge a défendu en milieu de semaine un nouvel amendement visant à fixer à 500 000 habitants le seuil de population au-delà duquel une agglomération peut revendiquer le statut de métropole. Les sénateurs ont voté en faveur de cette proposition.

Absent des deux dernières sessions plénières du Conseil régional de Bretagne, Dominique de Legge semble manifester plus d'interêt pour le Sénat. On se souvient qu'il avait compliqué le texte qui permet de rapprocher un département d'une région, rendant aléatoire le processus de réunification bretonne. Qu'est-ce qui le motive ici ? Le maire du Pertre (35) entend tuer dans l'oeuf les velléités de métropole du maire de Rennes, Daniel Delaveau.

"Je ne souhaite pas que, dans mon département, l'on organise le territoire par défaut en fonction de ce que la capitale aura bien voulu laisser", a déclaré le Sénateur de Legge à la Haute Assemblée. "Une agglomération de 450 000 habitants sans aéroport international ne rivalisera jamais avec Milan ou Barcelone."

Si ce texte est adopté en l'état en seconde lecture par l'Assemblée nationale, ce serait un caillou dans la chaussure du socialiste Daniel Delaveau qui s'escrime à agrandir le périmètre de l'agglo rennaise qu'il préside, avec de nouvelles communes. Le seuil de 500 000 habitants lui compliquerait singulièrement la tache.

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Vos 2 commentaires
Léon-Paul Creton Le Mardi 31 août 2010 23:27
« Je ne souhaite pas que, dans mon département, l'on organise le territoire par défaut en fonction de ce que la capitale aura bien voulu laisser », a déclaré le Sénateur de Legge à la Haute Assemblée.
Cette déclaration du centraliste jacobin prête à sourire, voire à se tordre de rire…mais me convient parfaitement. Reste maintenant à savoir l'objectif et la stratégie afférente, qui se cache derrière ce genre de proposition, les intérêts divers et motivations qui les dictent…
Ce qu'il ne souhaite pas pour « son » département, je ne le veux pas non plus pour toute la Bretagne !
Je ne veux pas de deux _ou trois_ métropoles comme structures « libres », échappant au contrôle de l'Assemblée Régionale de Bretagne…et des Bretons. Métropoles phagocytant et utilisant les territoires environnants à leurs guises, fortes du poids démographique, politique et économique représenté: "Rennisation" de l'Ille et Vilaine, "nantisation" de la Loire Atlantique et éventuellement "brestisation" du Finistère !
Dans tous les cas prenant un, des pouvoirs qui ne seraient pas limités par une législation et une autorité déterminées et votées par l'ensemble du « Peuple Breton » et de ses représentants… dans un parlement de Bretagne…
Je ne veux pas de cancers régionaux avec leurs métastases qui à terme ne seraient qu'un ultime outil de destruction faisant exploser la Bretagne de l'intérieur, ainsi que les régions à fortes identités ou non pour le seul bénéfice du Gross Pariss et des forces prédatrices qui y règnent !
En somme seulement quelques métropoles et des sbires, pour re-contrôler davantage et plus facilement le territoire national français ?
Pour le coup je « souhaiterai » que ce débat s'ouvre rapidement et que des gens compétents juristes, économistes, historiens, géographes, etc… nous apportent des éléments de réflexion pour que nous puissions imaginer ce qui risquerait, ou serait souhaitable, de ce produire. Enfin essayer d'envisager les conséquences possibles de divers « scénarii ».
Je pense que cela devient urgent.
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mathieu ménard Le Mardi 31 août 2010 23:27
La politique des métropoles c'est la décentralisation... du jacobinisme !
Heureux donc de voir cette politique ralentie. Cela laisse un socialiste sur le carreau, ce qui me satisfait encore plus !
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