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- Dépêche -
Le Sénat en commission modifie la loi sur la réforme territoriale

La commission du Sénat chargée de la réforme territoriale va proposer en assemblée plénière le 28 octobre, en seconde lecture, plusieurs modifications de la loi de réforme territoriale.

Philippe Argouarch pour ABP le 22/10/14 2:39

La commission du Sénat chargée de la réforme territoriale va proposer en assemblée plénière le 28 octobre, en seconde lecture, plusieurs modifications de la loi de réforme territoriale proposée par le gouvernement. Les élections départementales auront lieu les 22 et 29 mars 2015. Dans chaque département, au moins 5 élus auront aussi un mandat au Conseil régional.

L'Alsace sauvée de la dilution

La commission va proposer 15 régions au lieu de 13. L'Alsace est épargnée mais à l'Ouest rien de nouveau. Prenant en compte l'opinion de la grande majorité des élus alsaciens, la commission propose que la région Alsace ne soit pas fusionnée avec les régions Champagne-Ardenne et Lorraine.

La commission a aussi rétabli les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, qui devaient fusionner selon la carte proposée par l'exécutif.

Enfin, la région Centre est renommée Centre-Val de Loire, un petit pas vers la fusion Pays-de-la-Loire-Centre qui favoriserait ensuite la fusion du 44 avec la région Bretagne.

Le droit d'option assoupli ? Pas vraiment

La commission a rétabli la possibilité pour deux départements de fusionner. Le référendum local serait possible, mais pas obligatoire. Sans référendum, il faut une majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés dans chaque assemblée départementale.

La commission a aussi confirmé les conditions de changement de région pour un département. La région d'origine doit recueillir trois cinquièmes des suffrages exprimés pour y faire obstacle selon l'AFP mais le Sénat affirme sur son site qu'il faut toujours 3/5 des suffrages dans la région d'origine pour faire adopter le départ d'un département (voir le site) . La région d'accueil et le département concerné doivent aussi obtenir une majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés pour que l'opération soit possible.

Voir aussi :
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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
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Vos 32 commentaires
Marcel Texier Le Mercredi 22 octobre 2014 07:23
Quand on connaît un peu l'Histoire de la Bretagne, quand on sait quelle était sa prospérité au temps où elle était maîtresse de ses décisions ; quand on voit le délabrement de son économie, résultat d'une quasi-totale absence de pouvoir décisionnel ; quand on voit avec quelle désinvolture Paris décide de diviser la Bretagne ou de la fondre dans un ensemble informe, en se moquant éperdument de la volonté des populations, on est atterré. On se dit : "Comment un peuple si fier, si dynamique, si créateur a-t-il pu tomber si bas ? Comment un pays souverain a-t-il pu se laisser ainsi déposséder de tous ses droits ?"
Comment, quand on a deux sous de jugeote, voter encore pour des partis français ?
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Alwenn Le Mercredi 22 octobre 2014 09:01
Etant donné trois choses :
1 - que les socialistes bretons, qui sont majoritaires en Bretagne, ne réclament pas la réunification mais le statut quo
2 - que nous n'avons pas trouvé les moyens de pression adéquat pour forcer ces socialistes bretons à réclamer haut et fort la réunification
3 - que l'Etat (Valls, ...) se moquent éperduement des manifestations et des pétitions
il n'y a aucune chance de voire la réunification se faire, dans l'immédiat.
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Jean-Yves Massiot Le Mercredi 22 octobre 2014 09:36
Voici la liste des mails des sénateurs bretons, si vous souhaitez leur envoyer un mail :
Finistère : 
Maryvonne Blondin : m.blondin [at] senat.fr 
Michel Canevet : m.canevet [at] senat.fr 
François Marc : f.marc [at] senat.fr 
Philippe Paul : p.paul [at] senat.fr 
Morbihan : 
Odette Herviaux : o.herviaux [at] senat.fr 
Joël Labbé : j.labbe [at] senat.fr 
Michel Le Scouarnec : m.le-scouarnec [at] senat.fr 
Côtes d'Armor : 
Yannick Botrel : y.botrel [at] senat.fr 
Christine Prunaud : c.prunaud [at] senat.fr 
Michel Vaspart : m.vaspart [at] senat.fr 
Ile-et-Vilaine :
Françoise Gatel : f.gatel [at] senat.fr 
Dominique de Legge : d.de-legge [at] senat.fr 
Sylvie Robert : s.robert [at] senat.fr 
Jean-Louis Tourenne : jl.tourenne [at] senat.fr 
Loire-Atlantique : 
Ronan Dantec : r.dantec [at] senat.fr 
Joël Guerriau : j.guerriau [at] senat.fr 
Michelle Meunier : m.meunier [at] senat.fr 
André Trillard : a.trillard [at] senat.fr 
Yannick Vaugrenard : y.vaugrenard [at] senat.fr 
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Louis Le Bars Le Mercredi 22 octobre 2014 09:52
Si je comprends bien le Sénat veut défusionner des régions (dont curieusement Languedoc et Midi-Pyrénées qui vont pourtant très bien ensemble (leurs noms sont déjà parfaitement interchangeables !!...) et sauver les départements, et rien d'autre.
Sinon je doute que la proposition de changement de nom pour la région Centre passe (c'est pas franchement l'objet de cette réforme), mais je me demande par contre pourquoi cette Région se voit empêchée de modifier elle-même son nom ??
Les Parlementaires (encore plus ceux du Sénat non élus au suffrage universel) ont-ils mandat à décider des fusions, contours, nom des régions ? Qu'y a t-il de démocratique là-dedans ?
Au passage, dire que le changement de nom de la région Centre en Centre-Val-de-Loire est une première étape vers la réunification de la Bretagne, c'est à mon avis aller très vite en besogne (les changement de limites régionales sont de toutes façon cadenassées et absolument rien ne dit que le CG44 aurait des volontés de départ !) et contre-productif (vu l'esprit régnant dans ces milieux)...un changement de nom de cette région en "Val de Loire" est souhaitable surtout car c'est souhaité localement et logique.
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Louis Le Bars Le Mercredi 22 octobre 2014 10:34
Le décalage entre l'AFP et le site du Sénat sur le droit d'option est à mon avis tout sauf une erreur.
On communique sur un droit d'option (très légèrement)assoupli pour le Sénat, tout en faisant l'inverse.
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Gaëtan Le Mercredi 22 octobre 2014 10:54
L'on aurait pu espérer de la part du Sénat un peu plus de courage !
Les Alsaciens manifestent et obtiennent leur amendement grâce au courage de leurs élus (Et j'en suis très heureux pour eux). Nous nous pouvons manifester autant que nous le souhaitons, rien ne bouge depuis 60 ans, des parisiens jacobins et pseudo républicain couplés de nos élus plus lâches que jamais et l'on en arrive à la situation actuelle.
On frôle l'absurde ! Si quelqu'un a une autre solution démocratique à essayer pour se faire comprendre je suis preneur car moi je n'en vois plus ...
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Le Guérandais Le Mercredi 22 octobre 2014 11:12
Un premier pas a été fait pour maintenir la région Alsace. Ce premier pas est le résultat de la mobilisation des élus alsaciens. Nos élus régionaux brillent par leur silence. Il est temps d'en choisir des plus dynamiques lors des prochaines élections. En attendant, nos élus pro-réunification au Sénat et à l'Assemblée doivent être plus dynamiques et se rapprocher des autres élus qui souhaitent modifier cette carte. Ils doivent s'allier aux autres mécontents et si la réunification ne peut se faire maintenant, ils doivent obtenir un véritable droit d'option et la création d'une région Val de Loire (fusion Centre et Pays de Loire) qui permettra à la Loire Atlantique de rejoindre la Bretagne dans un second temps.
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Yann LeBleiz Le Mercredi 22 octobre 2014 11:17
Concrètement, cela veut dire que la manif du 27 sept avec 30000 pers, cela ne suffisait pas!
Fini l'auto satisfaction, retour à la réalité française!
On a compris, la Démocratie française en Bretagne atteint le niveau de "fuck la population".
Ce qui me gène, c'est que "fuck", les Bretons vont accepter, ne pas réagir... Cela commence à devenir gênant voir indécent!
Si la France devient la risée des pays européens, les Bretons en bon français vont devenir la risée des peuples d'Europe...!
A moins, que l'on se motive, qu'on arrête les feux de Bengale, les discours place de la Petite Hollande, et on fait passer les 30000 pers à 100000 pers en invitant les Nantais à descendre dans la rue, et en considérant que ce nouveau target n'est qu'un début.
Moins de revendication, plus de conviction!
Sur ABP, dans un article, "une personne proposait une marche sur Bruxelles"!
Pourquoi pas! La Redadeg fait bien 1500km, c'est dans le "range" de Bruxelles! Une course relai, pendant une semaine, et manif avec demande d'audience devant les institutions Européennes pour exiger que l'Europe fasse appliquer les Droits de l'Homme dans l'hexagone...!
Si au Kurdistant les femmes sont capables d'en mettre plein la figure à l'Etat Islamique, les Bretons du 21ème siècle devaient encore pouvoir supporter une course relais!
En invitant les médias européens, une telle marche donnerait un coup terrible à l'image de la France tout en améliorant l'image de la Bretagne.
(Comme me dise mes amis européens, certes la Bretagne est connue, mais avant de te connaître on ne savait pas que c'était un pays celtique plus grand que l'Irlande et occupé par la France. Vous, les Bretons, communiquez très mal vers les Européens!)
Alors nous les Bretons, quand on regarde nos enfants, on se dit quoi maintenant : "fuck nous" ou "on se relève les manches"?
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Sven Söderström Le Mercredi 22 octobre 2014 11:22
C'est pas Centre-Val de Loire qu'il convient de donner comme nom de région au Centre mais Berry-Val de Loire !
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Louis Le Bars Le Mercredi 22 octobre 2014 12:48
"Ce premier pas est le résultat de la mobilisation des élus alsaciens"
Oui...à voir.
Arrêtons de nous auto-flageller quand même, car la Bretagne est le seul coin à se mobiliser autant dans la rue et de loin !
En Bretagne c'était sans le soutien logistique du Conseil Régional (en Alsace, prix TER à prix cassés pour manifester), sans le soutien des élus (ou de la grosse majorité des élus), avec la défiance de la PQR omniprésente ici, sans le soutien d'un gros Parti (comme l'UMP en Alsace)...le tout pour une demande qui concernait avant tout les délimitations de la Région Bretagne alors que l'Alsace elle était purement et simplement rayée dans un ensemble limitrophe de l'Ile-de-France.
Bref en réalité la mobilisation bretonne, populaire, a été bien plus forte qu'en Alsace.
Le Sénat vient surtout de passer à Droite et l'Alsace est tout près de chez Mme Merkel (et ça , ça nous manque terriblement). Faut pas se raconter d'histoires, sans la servilité du gouvernement français avec Berlin, je doute que l'Alsace et ses 2 départements auraient passés tranquillement cette fusionnite aigue.
D'ailleurs je finis même pas me demander si le gouvernement n'a pas volontairement fait tout capoter dans ce coin là en rajoutant la Champagne à l'Alsace-Lorraine...car jusqu'à cet ajout, ça bronchait pas vraiment en Alsace contre la fusion Alsace-Lorraine.
Bien au contraire le seul Président de région UMP de France (Philippe Richert, Alsace) a tenu une conférence de presse commune illico-presto avec le président PS de la Lorraine ! Où ailleurs a t-on vu cela ? En Normandie ?
C'est dire à quel point ça passait comme une lettre à la poste cette fusion au vu du poids des querelles partisanes ou d'étiquettes en France...
Moi je me réjouis que l'Alsace soit maintenue mais n'allons pas dire que c'est lié à un "soulévement alsacien" en comparaison à une "tiédeur bretonne".
La Bretagne est seule, isolé, là est la problématique qui permet aux élus à Paris de faire fi de la volonté populaire locale, pire, de la mépriser.
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SPERED DIEUB Le Mercredi 22 octobre 2014 13:11
Oui c'est vraiment hallucinant et révoltant En fait c'est aussi la prolongation d'une lutte anti mouvement breton bien réfléchie et sournoise qui date du milieu des années 70 En fait le pire aspect de cette répression bien orchestrée est son aspect idéologique ,de part des agents de terrain qui dans la discrétion font un travail de sape à l'encontre des fondamentaux de la cause bretonne et en portant le discrédit sur les militants et en faisant en sorte de les marginaliser et ce n'est pas facile de riposter à un ennemi qui manque de visibilité ..Tous les moyens les plus pervers sont bons à cette fin,car la France ne veut pas prendre le risque ,de voir renaitre un jour un état indépendant sur son flanc ouest et voilà pourquoi tout continuera à être mis en oeuvre pour minimiser l'identité bretonne
Pourtant la peur est mauvaise conseillère ,dans notre monde actuel les états sont de plus en plus inter dépendants ,donc le pouvoir parisien ne devrait pas craindre un risque séparatiste dépassé à mon sens Au contraire une Bretagne forte réunifiée ,mettant en avant son identité et prenant son destin en main ,serait bénéfique aussi pour la France ,car la vocation atlantique de la péninsule dynamiserait son propre commerce maritime à l'agonie
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René Morlaix Le Mercredi 22 octobre 2014 13:48
Il est plus que temps de ranger les gros pétards qui font fuir les gens ordinaires et d'organiser de vraies manifs, pour gagner.
Avec de vrais podium à l'arrivée et quelques efforts de communication pour relier les militants entre eux.
On peut le faire, faisons-le.
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Louis Le Bars Le Mercredi 22 octobre 2014 14:06
Je trouve quand même votre article, du moins le titre d'une extrême complaisance avec l'UMP. Ce site devient une succursale de l'UMP et du MEDEF en Bretagne.
Ce n'est pas comme cela qu'on fera progresser la cause bretonne si jamais c'est dans vos considérations...après des semaines de brûlots anti-PS (fondés ou non là n'est pas mon propos), pas une note critique dans votre communiqué alors qu'à l'évidence le Sénat, qui aurait pu avoir "le beau rôle" en tant qu'opposition sans réel pouvoir du gouvernement, n'a pas modifié d'un iota le surréaliste "droit d'option des départements"...droit en réalité inexistant, et qui cadenasse encore plus les limites de la Région Bretagne que cela n'était avant cette "réforme" territoriale (souvenez-vous quand même des amendements bretons juste avant la Présidentielle de 2012 pour assouplir les conditions de changements de limites régionales, ce sera dorénavant encore pire que les précédents textes qui étaient contestés chez nous...)
Dédicace au passage au président du CG 85, Bruno Retailleau, qui mène un lobbying acharné contre nous au Sénat. Il faut quand même le dire, car je ne le lis nulle part.
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Alwenn Le Mercredi 22 octobre 2014 15:09
"Dédicace au passage au président du CG 85"
Ce serait bien de donner des liens ou des références pour savoir de quoi vous parlez.
"(Comme me dise mes amis européens, certes la Bretagne est connue, mais avant de te connaître on ne savait pas que c'était un pays celtique plus grand que l'Irlande et occupé par la France. Vous, les Bretons, communiquez très mal vers les Européens!)"
Inutile de vous en prendre aux Bretons dans leur ensemble, comme vous en avez depuis longtemps l'habitude, de façon tout à fait vaine.
L'Etat français fait un traitement "spécial" à la Bretagne parce qu'il sait qu'elle a la capacité de devenir indépendante. Le refus de la réunification vient de là, en premier, la maire de Rennes comme Le Bras l'ont dit clairement.
Le ps et le ps breton ne veulent pas entendre parler de la réunification. A partir de là, que faire ? Voter à droite ? Ce sera la même chose.
Le problème vient des élites bretonnes. C'est elles qu'il faut incriminer.
Le traitement "spéciale" que subit la Bretagne n'est possible que parce que les élites :
- soit trahissent : Lebranchu, Poignant, ...
- soit obéissent à leur parti : Le Drian, Urvoas
- soit manque de courage et de détermination et ont peur de "bousculer" la république : Molac, Bleunven
La Bretagne ne sortira de la situation où elle est que si nous arrivons à "modifier" le comportement des élites.
La question est : Comment y arriver ? Des manifestations ne suffisent pas, on le sait depuis longtemps, ceux qui misent tout sur des manifestations se trompent ou nous trompent.
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Alwenn Le Mercredi 22 octobre 2014 16:18
Faut quand même noter que le sénat réssussite 2 régions soit maintenant 15 régions au lieu de 13, quand Valls disait que le nombre de régions pouvait diminuer mais pas augmenter !
Valls n'a aucun critère pour faire ses régions, sinon le coup de force et le poids des dinosaures socialistes.
On entend plus parler de Madame Aubry. La fusion dans le nord tient toujours ?
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Yann LeBleiz Le Mercredi 22 octobre 2014 16:27
M. LE Bars.
Laissez ABP tranquille avec des suppositions pro-UMP. Le problème c'est que la majorité des militants bretons, proche de l'UDB et donc du PSF, ainsi que la majorité des électeurs bretons sont cocus à un point que la pudeur ne peut permettre de décrire.
J'en connais qui s'en rendent compte, et qui peste contre l'attitude globale du mouvement breton et des sympathisants de gauche!
Je faisais référence aux femmes du YPG (centre gauche) qui font face aux islamistes armés par les Princes d'Arabie alliés de la France! Gauche ou pas, leur engagement honnête et sans compromis fait honte à la manière donc la gauche bretonne se comporte depuis 60 ans.
L'UDB collabore, les Syndicats reçoivent leur ordre de leur hiérarchie jacobine de Paris, les élus idem, les artistes font des disques...!
En Alsace, le Conseil Régional participait à la manif, en Bretagne le Conseil Régional principalement à gauche s'est tenu à distance du peuple!
Alors, le petit jeu gauche-droite, pour se trouver des excuse, à la niche!
Les Kurdes sont seuls face à leur problème, nous aussi!
Alors, il est temps d'être de grands garçons et de faire comme eux, de nous convaincre que l'avenir ne dépend que de nous-même!
A quand, les Bretons manifestants à Bruxelles pour exiger des 40000 fonctionnaires européens l'application des Droits de l'Homme en France?
A quand, l'ambition à la Catalans de mettre 20% des gens dans la rue. C'est pas avec des feux de Bengale et des autosatisfactions vis à vis de la participation alsacienne que cela arrivera! (L'Alsace a l'Allemagne dernière elle... Qu'on le veuille ou pas!)
Comme je le disais, Bruxelles, c'est moins loin qu'une Redadeg! Et la Redadeg, il y en a une tout les 2 ans!
Donc, c'est possible de porter le débat sur le terrain Européen!
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Paul Kerguelen Le Mercredi 22 octobre 2014 16:38
Rappelons tout de même qu'un comité avait été formé et que celui-ci avait fait ses propositions: le comité Balladur, dont faisait parti un certain Mauroy, père d'une socialiste "frondeuse" et maire de Lille
Pourquoi crée des comités si c'est pour ne pas en tenir compte? juste pour justifier les salaires de ses messieurs de Paris? Pour faire joli et les occuper?
Qui, de ceux qui ont écrit aux députés, leur ont rappelé l'existence de ce rapport?
Il est malheureux de constaté que seul l'époque du FLB-ARB ai pu arrivé à faire quelques choses face à Paris, qui ne prend pas en compte les décisions pacifiques et démocratique... l'état français désire-il la résurgence de leurs actions?
Je remarque aussi qu'un Bleunven, du PS pourtant, a eu une démarche qui n'était en soit pas sotte: sa démarche ne se focalisait pas seulement sur la réunification, mais aussi sur l'ensemble de la france... en nous alliant avec d'autres régions n'aurions nous pas été plus fort??
Pour ma part, je reste convaincu de ce que j'ai souvent écrit ici, à savoir nous organiser
1) il faut que tous les partis politique breton se rassemble en un groupement de parti. Nous sommes plus d'un à le vouloir et le résultat des européennes sont la pour confirmer un bon score quand ils sont unis. (le "gouvernement")
2) soutenir des initiatives tels que celui de la KAD "le parlement"
3) avoir une association qui serait "l'ambassade" et relayerai les informations et amènerai la question devant l'international...
Pour ce qui est des manifestations, il est temps d'arrêter de défiler à la française (ce qui n'amène absolument rien) mais de faire des actions "buzz"... nous sommes plusieurs à avoir des propositions: chaîne humaine, marche sur Bruxelles, opération péages gratuits sur les autoroutes etc..
Car soyons réaliste aussi: il ne faut pas compté sur les médias nationaux français ou sur "ouest france" pour faire notre promotion... or sans visibilité, nous resterons entre nous...
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Léon-Paul Creton Le Mercredi 22 octobre 2014 17:53
Alwenn, étant donné trois choses : ( ;0))
1) que nous « croyons » ou voulons croire avec une constance « désarmante » et une hyper naïveté « con-fondante » que ô miracle, les sénateurs de l'UMPS & Co et à leur suite les députés, puissent réclamer la réunification.
2) que même si les moyens de pression adéquats et évidents soient par nous bien repérés pour les forcer ne serait-ce que d'envisager la réunification, nous nous arrangeons « toujours » pour ne pas les voir et faisons en sorte de les éviter, car nous savons qu'il faut engagement plus déterminé plus dérangeant ! Ces moyens _quels qu'ils soient_ doivent être pour le moins de force équivalente à celle de l'adversaire…PLUS 1 à minima pour que ne pas en rester perpétuellement au statut quo, il faudra se décider un jour à crever le ballon, faire un petit trou pour qu'il y ait « mouvement » positif !
La situation « classique » du mouvement immobile, satisfait l'adversaire qui n'est jamais inquiété par un simple déplacement d'air du ballon dans lequel les forces s'annulent… Auquel il est habitué et qu'il connait.
3) que l'état (Les Valls passés et à venir !) ayant pleinement conscience de notre soumission aux points 1 et 2 qu'il considère par expérience, par nous indépassables.
Il y a donc effectivement aucune chance de voir la réunification se faire de si tôt.
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rollon Le Mercredi 22 octobre 2014 20:39
http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire-bretagne-christophe-clergeau-suivra-les-cooperations-2917992
pourquoi la région dans le même temps n'annonce pas de coopérations avec les autres régions limitrophes aux PDL ?
En fait c'est une manoeuvre qui consiste à faire croire que ce sont que des coopérations entre Bretagne et PDL, mais c'est pour mieux nous "imbriquer" les uns dans les autres et pour mettre devant le fait accompli dans quelques temps: "vous voyez, nous ne faisons plus qu'une région, officialisons-la..."
on peut raconter tout ce qu'on veut, c'est plié d'avance. on ferme la porte, ils rentrent par la fenêtre...
Seule la peur pourrait les faire reculer, avis aux amateurs...
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rollon Le Mercredi 22 octobre 2014 20:43
d'ailleurs on peut sentir, à travers les lignes de l'article, toute la jouissance de Ouest France à l'idée de faire une région commune.
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jacques-yves mouton Le Mercredi 22 octobre 2014 22:25
Pourquoi cette injustice vis-à-vis de la Bretagne? Sommes-nous des citoyens de seconde zone ou nous méprise-t-on dans les milieux parisiens? Nous étions plus de trente mille à manifester pour la réunification de la Bretagne. Ils étaient dix mille en Alsace. Faites le calcul. Qu'attend-t-on? que les Bretons fassent preuve de violence pour qu'on honore une volonté démocratique. Tout cela est vraiment dégueulasse! Les Bretons ont perdu près de 200.000 hommes en 14 pour défendre leur république. La plupart des soldats de De Gaulle étaient bretons. Et voilà leur remerciement : empêcher l'unité de notre région, tout faire pour étouffer notre culture. Nous serons nous en souvenir!
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André Corlay Le Mercredi 22 octobre 2014 22:45
J'ai bien peur que le gouvernement ne laisse plus aux Bretons, pour se faire entendre, que la méthode qui a été appliquée aux portiques écotaxe...
Si le gouvernement n'est pas capable de respecter la démocratie la plus élémentaire, en vertu de quoi le peuple serait-il plus sensé la respecter ? L'exemple ne vient-il pas de là-haut ?
En tous cas, je crains vraiment pour la quiétude des lendemains si un vote définitif venait confirmer la mutilation de la Bretagne.
L'état français osera-t-il alors prétendre qu'il ne s'attendait pas aux émeutes qui s'ensuivront évidemment ? Il sera bien le seul en Europe, dont ce pays est devenu la risée, à simuler l'étonnement, car il cherche de toute évidence la provocation !
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Louis Le Bars Le Jeudi 23 octobre 2014 00:20
L'action des élus PdlL par rapport à la Bretagne n'est qu'une diversion pour :
1/ Eviter B5
2/ Eviter une grande région de la Vallée de la Loire allant de Nantes à Orléans.
Vous remarquerez d'ailleurs le soin tout particulier des élus PdlL à parler régulièrement de leurs voisins bretons et poitevins en omettant la région Centre (et Basse-Normandie), alors que la région PdlL est clairement mieux reliée au Centre-Val-de-Loire (trains InterLoire, autoroute Nantes-Tours-Orléans, autoroute Nantes-Angers-Chartres-Paris (qui est clairement l'épine dorsale urbaine et économique de cet ensemble).
Idem la ville hors Pays-de-la-Loire la plus liée à cette région est Alençon, située non pas en Bretagne et Poitou-Charentes, mais en Basse-Normandie.
Bref, demander la fusion avec B4 c'est un moyen d'éluder la question Val-de-Loire et de la réunification bretonne. Tout en se montrant conciliant avec le gouvernement (alors que le statut-quo leur va très très bien).
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Patrice Maillard Le Jeudi 23 octobre 2014 11:26
Pour les prochaines élections cantonales, il faut un candidat "breton" crédible partout. Il faut que les différents mouvements politiques bretons s'unissent pour gagner des sièges et en tous cas faire battre tous les candidats des partis politiques jacobins français. Je suis prêt à prendre ma part s'il le faut !
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Yann LeBleiz Le Jeudi 23 octobre 2014 11:58
@ jacques-yves mouton
Arrêtez avec les 240000 morts bretons de 14-18 pour la France! Cela fait 100000 morts de plus que la moyenne française. Vous n'avez pas encore compris que Paris mettaient les Bretons face aux balles allemandes, car un Breton mort ça économisait 1 français et cela rendait service en en faisant 1 breton de moins!
C'est ce que le M. Le FUR évoquait en parlant de "Bretons qui ont été sacrifiés...!"
Personne ne reprend le commentaire de M. Le FUR, car il faut l'avouer le milieu breton manque de courage, ou préfère l'idéologie gôôchiste à la liberté du peuple!
C'est pour cela que nombre de militants s'autorisent à considérer l'histoire de Bretagne comme secondaire! La perte de la mémoire donne des excuses!
Résultat, cette vérité vient de la bouche d'un encarté UMP! C'est tout à son honneur!
La France n'a fait que reprendre la méthode de Gambetta, qui en 1870 donnait aux bretons de vieux fusils avec des munitions d'un calibre différent et les envoyait ainsi équipé face aux troupes d'élite prussienne, pour que les Prussiens face le sale travail!
Méthode qui avait sans aucun doute une origine dans les horreurs de la Révolution, et les massacres britto-vendéens.
En 39-45, c'est la France qui obtient le statut vainqueur grâce à la résistance bretonne... Insulte suprême pour le pays le plus collaborateur de cette guerre, que les US voulait initialement occuper tout comme l'Allemagne.
Et vous croyez que la France après avoir fait tuer autant de bretons que possible estime nous devoir un remerciement...!
Bon Dieu, fait-on exprès d'être stupide!
La France demande à la Bretagne et aux Bretons de disparaître. Donc, si les Bretons ne veulent pas voir la réalité en face, qu'ils disparaissent et on n'en parle plus!
Si les Bretons veulent continuer d'exister, il va falloir se rentrer dans la tête la réalité française!
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lwenn Le Jeudi 23 octobre 2014 16:35
L'absence de stratégie et de tactique claire et efficace du mouvement breton est consternante, mais je l'ai déjà dit et répété, et je me répète. Chacun y va de son action ou de son communiqué, Bretagne-Réunie par ci, Molac par là, Breizh=44 par là-bas. Les socialistes qui se taisent et se tèrent, en attendant que ça se passe, que rien ne se passe.
Consternant !
"Vous utilisez trop de pseudonymes (3), merci de vous en tenir à lwenn
Le moderateur"
Je n'ai jamais utilisé qu'un nom, mais allons y pour lwenn, alors !
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Damien Kern Le Jeudi 23 octobre 2014 19:26
Je crois aussi qu'on est divisé politiquement. Et c'est peu dire.
Je vote à droite, ça fait aussi partie de la culture bretonne. Si tout les intervenants de ce forum se recontraient dans un lieu, ça risque de finir en conflit, comme en gaule celtique.
Moi je veux moins d'état et moins d'impôt et au même niveau que nos voisins EIRE ou UK et même Jersey (rêve irréaliste).
Je reconnais que les militants qui manifestent sont en grande majorité à gauche et ils ont beaucoup fait pour la culture. C'est eux qui ont fait avancer Diwan.
Notre Dame des Landes, c'est des mouvements à gauche qui mettent le projet par terre.
Ecotaxe. Ok les manifs ont gagné la bataille médiatique. Mais il y avait aussi toutes les entreprises derrière et contre une taxe usine à gaz..
Pour qu'un pays avance il faut aussi de la logistique, de l'économique, des propositions.
Alors à gauche on ne parle que d'Ecosse et Catalogne. Ecosse : les retraités ont eu peur à 75%.
Et en Bretagne il y a en 30% et ça monte encore.
C'est beau l'autonomie mais ceux qui sont payés par le centralisme craignent pour leur ressource. Les retraités, les élus, les fonctionnaires etc ... Et ceux là ils ne seront jamais indépendants lors du vote final, j'ai bien dit final parce qu'avant ils s'afficheront comme au PS.
En France, l'Alsace est la seule région UMP en France.
Sécurité sociale indépendante (+Moselle) du reste de la France et à la différence de la France : équilibrée ! Ils ont même la religion obligatoire à l'école. Là bas il y a une industrie que vous ne voyez pas.
Est on capable à l'UDB de proposer l'indépendance de la sécurité sociale ?
Les élus comprennent autre chose que les manifestations, moins visible : leur boulot, le budget et les menaces sur l'impôt. Il faut voir Ayrault pleurer dès qu'on lui retire 1 million ¤ ou 1 conseiller régional.
Moi je regarde aussi les petits pays vers l'est et au nord. Des pays qu'on retrouve dans le top 5 PIB/hab.
Le Danemark bien réactionnaire a la même taille que la Bretagne.
Le Luxembourg encore pire, se protègeant comme un malade derrière sa langue (comparable à son
voisin alsacien) et tout le monde le parle sauf les expats. Ils parlent tous minimum 4 langues,
français comme un français et allemand comme un allemand et pratiquent le repli sur soi en luxembougeois. Junker est maintenant à la tête de la commission européenne !
Les Suisses avec leur confédération.
Il y en a une autre région, oubliée, la plus proche de la Bretagne : la Flandre.
Avec des points communs linguistique, religion, cyclisme, ils adorent la Bretagne. Chez eux la gauche est à 15% et à 70% au sud. La bas, jamais de manifestation. Uniquement des coupures budgétaires. La gauche francophone traite les flamands de raciste ... ils ne se supportent plus mais les socialistes du sud veulent l'unité du pays ... sous entendu pour le pognon du nord.
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Yann LeBleiz Le Vendredi 24 octobre 2014 11:43
@ Damien Kern
Je rejoins assez ce que vous dites.
La gauche a fait beaucoup en Bretagne surtout sur le plan culturelle, mais nombre de militants bretons de gauche vivent de l'Etat français, un Etat certes jacobins mais également néo-soviétique.
Si beaucoup m'aime pas l'Etat jacobin, il faut dire que le néo-soviétisme leur convient comme un gant.
En Effet, ce n'est pas demain que l'UDB proposera un modèle sociale à la Bretonne en demandant une autonomie vis à vis de la Sécurité Sociale Française (au pire, cela ne sera que pour dupliquer ce système coûteux et inefficace, mais qui leur convient idéologiquement).
Certes un libéralisme à l'Irlandaise (ou Jersey, que vous semblez apprécier) favoriserait le retour de la Bretagne sur la scène internationale comme dragon celtique véritable. Personnellement, je n'ai rien contre. Bon salaire, faible chômage, image de pays dynamique!
Mais, un modèle Social-Démocrate à la Danoise, avec en parallèle une économie et une gestion de l'emploi pragmatique, n'est pas non plus une mauvaise solution.
En fait, j'en viens à me dire, Libéralisme ou Social-Démocratie, peu importe le modèle tant qu'il fonctionne, que les gens vivent heureux, gagnent leur vie et peuvent offrir à leur enfant un avenir.
Malheureusement, le système néo-soviétique qui favorise l'émergence d'une oligarchie a su séduire les grandes figures du mouvement breton, car pour le prix de l'immobilisme il leur offre une place où la promesse d'une place dans cette oligarchie Républicaine (place certes pitoyable, mais dont beaucoup en retire une médiocre satisfaction de notable de 2ème catégorie. Pas besoin de citer des nom, les exemples sont pléthoriques).
Donc, pas question pour la Gauche Bretonne d'imaginer une Bretagne socialement performante comme au Danemark (et oui, le privilège là-bas est de travailler pour l'avenir de ses enfants, pas de devenir petit oligarque à 2 balles, c'est à dire fonctionnaire ou assimilés, élus de la République, syndicaliste à la mode de France, etc.).
Quand à la Droite, c'est à dire : un esprit de liberté ancré sur les valeurs du peuple, cela n'existe pas en France.
Ben oui, la Droite et l'idéologie Républicaine Jacobine sont antagonistes. Cela explique, la médiocrité génétique de la Droite française (principalement composée de Fonctionnaires ou assimilés) donc de la Droite bretonne, et le malaise de la Droite bretonne indépendantiste qui dans ce contexte de néant est idéologiquement pétocharde!
Ben oui, j'ai même l'impression qu'il y a plus d'entrepreneurs à gauche qu'à droite, d'ailleurs souvent dans la haute finance (le truc que n'aime pas Holland, quelle blague!)
La France est en train de mourir idéologiquement, économiquement, internationalement...
Les "grandes" figures bretonnes font le choix de mourir avec la France pour préserver leur petit privilège en faisant le pari que cela n'arrivera pas de leur vivant. La Bretagne d'aujourd'hui est une caricature à l'image du colonisateur.
Donc, faut pas se tromper. La situation de colonisé convient à beaucoup de monde en Bretagne, même dans le milieu militant.
D'où pas d'ambition, pas d'envie réelle de sortir du complexe du colonisé, un "je m'en foutisme total" sur la préservation de notre culture au delà du folklore, une défiance marquée vis à vis d'une histoire qui nous apprend que l'on fut indépendant, innovant et riche.
Avec comme conclusion, le rejet total de toute forme de responsabilité sur l'avenir que nous léguerons à nos enfants!
Il y a un espoir, j'entends de plus en plus de monde, tant à gauche qu'à droite, qui font ce bilan, en constatant l'absence de perspective d'avenir, et qui commence à avoir la nausée de l'immobilisme des anciennes gloires accrochées à leur acquis!
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Louis Le Bars Le Vendredi 24 octobre 2014 19:30
@ Damien Kern : "Alors à gauche on ne parle que d'Ecosse et Catalogne"
C'est quand même logique, non ?? Vous voulez qu'on parle de quoi d'autre en ce moment ? La Crimée ? les nationaliste flamands qui négocient avec Elio Di Rupo et le PS wallon le futur gouvernement belge ? Vous parlez du monde de l'entreprise, de la fiscalité, mais un monde sans fiscalité, de l'entreprise, c'est un monde sans frontières et sans pouvoir politique aussi. Personnellement je pense qu'il faut éviter de tout mélanger, et la question bretonne n'a pas grand chose à voir avec ces clivages économiques au final.
Pour les comparaisons, il est toujours difficile de comparer des pays ou régions qui ne sont pas du tout dans la même configuration...la Bretagne se rapproche plus de la Galice ou de l'Irlande que de l'Alsace, la Suisse ou le Luxembourg. La Galice est à droite depuis des lustres et c'est pas le Pérou comme on dit.
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bastien flao Le Vendredi 24 octobre 2014 22:25
Le sénat n'a encore rien décidé. En effet deux amendements de sénateurs de Loire atlantique demandent une fusion Bretagne-pdl et seront discutés cette semaine.
La commission propose juste une base de travail.... La vraie carte du sénat on la connaitra sûrement mercredi et un grand ouest permettant à l'UMP de sauver son alsace en negociant avec le gouvernement n'est pas encore exclu..
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Alan PRYTGWENN Le Samedi 25 octobre 2014 18:13
Il faut se battre sans rien attendre des institutions françaises à commencer par le Sénat de la Ripoublique Française dont le seul souci est de sauvegarder les nombreux privilèges de ses membres et la survie de cet organisme.
Il faut également prendre des contacts avec des états étrangers pour faire pression sur les jacobins.
C'est le moment car la France est affaiblie face au reste de l'Europe qui supporte de plus en plus mal l'arrogance, le crétinisme et l'incompétence des gouvernants français.
Un "clash" s'annonce. Profitons-en !
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Yves Lainé Le Jeudi 30 octobre 2014 09:20
Je me demande si on a fait une bonne lecture des texte : l'amendement du 20.10 dit bien
" la région d'origine du département peut s'opposer par une délibération de la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés de l'assemblée délibérante"
Ce n'est pas du tout la même chose que d'obtenir de la région (Pays de la Loire) une majorité de 3/5 pour que la Loire Atlantique rentre en Bretagne !
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