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Le président du Tyrol du Sud souhaite plus d'autonomie
Le gouvernement du Tyrol du Sud est plutôt confiant sur la rencontre entre le président sud-Tyrolien, Luis Durnwalder, et le ministre italien de simplification législative, Roberto Calderoli, le 19 août passé. Durnwalder et Calderoli ont traité des réformes de l'exécutif de Silvio Berlusconi - poussé par la Ligue du Nord fédéraliste
Mikael Bodlore-Penlaez pour Eurominority le 28/08/08 5:12

Le gouvernement du Tyrol du Sud est plutôt confiant sur la rencontre entre le président sud-Tyrolien, Luis Durnwalder, et le ministre italien de simplification législative, Roberto Calderoli, le 19 août passé. Durnwalder et Calderoli ont traité des réformes de l'exécutif de Silvio Berlusconi – poussé par la Ligue du Nord fédéraliste – qui souhaite faire avancer l'Italie comme un État fédéral.

La réunion terminée, Durnwalder a manifesté sa satisfaction du fait que le ministre lui a transmis l'intention de transférer de nouvelles compétences au Tyrol du Sud. Selon le Corriere della Sera, Rome serait disposée à transférer à Bozen les services postaux, la police locale et quelques compétences complémentaires. Durnwalder s'est félicité du "climat de collaboration" qu'il y a à l'heure actuelle entre le nouveau Gouvernement italien et le cadre sud-Tyrolien.

Le dirigeant de ce territoire de langue allemande a réitéré que son parti, le SVP, a l'intention de maintenir le statut qu'il a défini comme "block frei". C'est-à-dire, que la SVP - la formation majoritaire du Tyrol du Sud - maintienne son indépendance aussi bien du bloc de centre gauche dirigé par Walter Veltroni que de celui du centre droit dont Silvio Berlusconi est le chef de filetre.

Ce positionnement marque un point d'inflexion dans les relations du SVP avec les partis italiens. Jusqu'à maintenant, la formation sud-Tyrolienne était alliée du centre gauche italien. Maintenant, en revanche, le parti entretient de meilleures relations avec le Peuple de la Liberté (la coalition de Berlusconi) et avec la Ligue du Nord, avec laquelle il partage la revendication pour une plus grande décentralisation de l'État italien. Ceci, peu avant les élections au Conseil du Tyrol du Sud, qui doivent avoir lieu cet automne.

La réunion entre Durnwalder et Calderoli a aussi été marquée par le projet de loi de fédéralisme fiscal, que le ministre veut voir approuver pendant la deuxième moitié de septembre. Cette loi prévoit l'autonomie fiscale des territoires et permettra d'appliquer un concept fédéral à la gestion des ressources économiques des régions. Le dirigeant sud-Tyrolien a insisté sur le fait que, n'importe comment, on appliquera la réforme, celle-ci ne peut pas nuire au riche Tyrol du Sud, un des territoires les plus développés de l'Italie.

Le Tyrol du Sud, avec la région du Trentin, forme une des cinq "régions avec autonomie spéciale" de l'Italie (les quatre autres sont le Val d'Aoste, le Frioul-Vénétie-Julienne, la Sicile et la Sardaigne). L'auto-gouvernement sud-Tyrolien, à la différence des autres administrations autonomes de l'Italie, est garanti par un traité international entre l'Italie et Autriche.

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