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- Dépêche -
Le préfet des algues vertes remplacé
La publication de la note de Jean-Louis Fargeas, préfet des Côtes-d'Armor, sur les algues vertes avait fait grand bruit. Le représentant de L'État y pointait du doigt la responsabilité de l'agriculture intensive dans le développement des marées vertes en Bretagne. « J'ai dit ce que je pensais, c'était mon devoir ». Le voilà déplacé au ministère de l'Intérieur et remplacé depuis hier par Rémi Thuau qui arrive de Savoie
Ronan Le Flécher pour ABP le 15/06/10 9:55

La publication de la note confidentielle de Jean-Louis Fargeas, préfet des Côtes-d'Armor, sur les algues vertes avait fait grand bruit à l'automne dernier. Il y pointait du doigt la responsabilité de l'agriculture intensive dans le développement des marées vertes en Bretagne.

Dans les Côtes-d'Armor où il est resté deux ans, il a connu les tempêtes, les inondations, la réforme de l'administration. Mais il restera comme le préfet du plan de lutte contre les algues vertes. Il est à l'origine d'un rapport sur la question expédié en juin 2009 au ministère de l'Environnement où il disait l'essentiel sur le phénomène, ses causes et les perspectives de traitement.

Ce représentant de l'État français sur le sol breton aura eu le courage de tenir un discours de vérité : « J'ai dit ce que je pensais, c'était mon devoir ». « Sans compromissions, en restant insensible aux pressions», a-t-il décrit sa pratique et son éthique lors de son pot de départ à Saint-Brieuc.

Il a fait ses adieux aux Costarmoricains il y a une semaine. Son successeur Rémi Thuau, énarque de 59 ans, a pris ses fonctions hier après trois ans passés en Savoie. À 63 ans, Jean-Louis Fargeas devient responsable de l'évaluation des nouveaux préfets au Conseil supérieur d'administration de l'État. Probablement son dernier poste.

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Vos 1 commentaires :
J-Luc Le Floc'h Le Mardi 31 août 2010 23:27
En breton, l'adjectif « glas » s'emploie indifféremment – en tout cas pour les couleurs de la nature – pour désigner le vert comme le bleu, voire le gris. Bref, un seul mot pour beaucoup de nuances.
Alors, marée verte ou marée bleue, les intéressés semblent avoir quelque difficulté à distinguer.
Pus sérieusement, très sérieusement, comment se fait-il que les Espagnols – selon un récent reportage TV – parviennent à convertir leur lisier en énergie utilisable, à échelle industrielle – pour l'alimentation électrique d'une petite ville par exemple ?
Un ancien slogan à succès affirmait : « en France, on a pas de pétrole, mais on a des idées ».
Les temps auraient-ils changé ? Ou la Bretagne serait-elle en voie d'être submergée sous une autre marée, celle des gweneien et des blankoù, autrement dit de l'argent débridé au mépris le plus élémentaire de l'environnement ?
Diwallit'ta, n'eo ket ken pell ma c'hellfer krediñ istor kêr Ys ! Attention, elle n'est peut-être pas si lointaine, si légendaire qu'il n'y parait, l'histoire de la ville d'Ys !
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